Le 17 septembre 2013.
Les FDU-Inkingi s'insurgent contre l'arrestation par la police d'une quarantaine de personnes sans aucun motif valable.
De retour du bureau du premier ministre où une delegation de chauffeurs de taxi et d'étudiants des universités rwandaises y avait remis une pétition, la délégation a rencontré un groupe qui voulait savoir à chaud si la pétition avait été acceptée. Au moment où les deux délégués montraient le cachet de la primature prouvant que la mission qui leur avait été confiée avait été remplie, la police a fait irruption et procédé à des arrestations aveugles de personnes présentes. La pétition sollicitait l'intervention personnelle du premier minister dans deux dossiers chauds de l'actualité à savoir la suppression des prêts pour payer les frais d'études en perpétuelle augmentation et l'interdiction à certains taxi d'opérer au centre ville.
La police a affirmé agir sur information d'un délateur, agent de sécurité présent à la gare et qui aurait entendu dire que le groupe avait été au bureau du premier ministre.
Des informations dignes de fois affirment que lors des arrestations, la police en a profité pour ramasser des personnalités de l'opposition démocratique. C'est le cas des messieurs Martin Ntavuka et Jean Baptiste Icyitonderwa, respectivement représentant des FDU–Inkingi dans la ville de Kigali et membre du parti PS-Imberakuri, Emmanuel Ntakirutimana, Sammuel Hitimana ainsi que Sosthene Uwiringiyimana. La plupart de ces personnes arrêtées sont détenues à la station de police de Remera.
Les FDU-Inkingi regrettent amèrement que des citoyens rwandais soient arrêtés au seul motif d'avoir écrit au premier ministre, avec copie d'ailleurs au Président de la République, comme si c'est un crime.
En conséquence, les FDU-Inkingi demandent que ces personnes innocentes soient remises en liberté sans condition, et que le gouvernement s'occupe plutôt des doléances légitimes contenues dans cette pétition.
FDU-Inkingi
Boniface Twagirimana
Vice-Président intérimaire
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