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Saturday 30 May 2020

Fw: [fondationbanyarwanda] Rwanda : Le paradoxe KAGAME et le cynisme de l’occident Par Joseph Badibanga, Libreville Gabon



 

Par Joseph Badibanga, Libreville Gabon

27 mai 2020 Veritas Français 0

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Pour ceux qui ont appris l'histoire de l'esclavage, vous connaissez certainement la différence entre « les esclaves de champs » et « les esclaves d'intérieur, ou plus exactement les nègres d'intérieur ». Contrairement aux premiers, les nègres d'intérieur étaient choisis par leur maître suivant plusieurs critères, dont la docilité, l'obéissance aveugle, le manque de courage, de dignité, et la spontanéité à trahir.

Ces nègres d'intérieur adoraient leur maître comme un Dieu, et le maître feignait de les qualifier d' « intelligents» et plus « doués » que leurs frères nègres de champs qui refusaient la soumission. Cette histoire malheureuse est encore d'actualité dans certains pays africains et plus affreusement au Rwanda. Dans ces pays qui participent atrocement à l'asservissement et l'humiliation de l'homme noir, la démocratie est bannie, les droits de l'homme sont piétinés, le pillage des ressources est la règle.

Le « meilleur » des nègres d'intérieur est désigné par les maîtres comme Président« notre ami le président ». Le nègre « élu » reçoit la mission de faire passer leurs intérêts avant ceux du peuple, quoiqu'il en coûte en vies humaines des nègres. Après l'« abolition de l'esclavage » suivi des indépendances africaines, ces nègres d'intérieur sont devenus entre autres  Présidents de la République. Ce sont des espèces qui s'auto-reproduisent facilement et se répandent sur le continent africain. Récemment on a pu les localiser dans certains pays comme le Rwanda, le Cameroun, le Gabon, le Congo, le Togo, etc.

Ces dernières années, le nègre de maison le plus en vue est le général Paul Kagame. Il rapporte gros à son maître, contrairement aux autres nègres qui sont de moins en moins « productifs ». Le nègre de maison Kagame « dirige » le Rwanda  depuis 26 ans et va rester jusqu'en 2032. D'ici là, son maître jugera, au mépris du peuple rwandais, si ce « nègre de maison »préserve toujours ses intérêts. Le cas Kagame est instructif à plus d'un titre. Cet ex-réfugié tutsi rwandais qui est arrivé au pouvoir après un bain de sang sans précédent dans l'histoire du Rwanda. Soutenu par l'occident, il a éliminé tous ses concurrents plus instruits et visionnaires.

Grâce à son éducation informelle et sa formation incomplète (trois ans post primaire)il  est considéré comme le plus « intelligent » ou plus malin, capable de sacrifier les siens pour des honneurs inespérés. Dans son pays, le nègre de maison Paul Kagamé n'a aucun opposant politique actif, parce que son maître n'en veut pas ! Ceux qui ont eu  la chance, se sont exilés, les autres ont été exécutés avec l'aval discret du maître. Ce qui m'étonne, ce sont les nègres des champs rwandais, qui pensent que Kagamé doit être jugé par qui et pourquoi ? La réponse est dans la question.

Kagame est en mission. Le maître a besoin d'autres « Kagamés » dans d'autres pays africains. Il a été choisi pour détruire toute initiative qui valoriserait le nègre. Il doit saboter toute action qui sonnerait la fin de la domination et l'exploitation de l'homme noir. Nous assistons à des spectacles désolants où le nègre de maison Kagamé détruit insidieusement le Burundi et le Congo, afin de les offrir à son maître. Il va y arriver si les « nègres » burundais et congolais restent passifs. Quoiqu'en pensent d'aucuns, en règle général, l'occident est prompt à s'attaquer à tout dirigeant africain qui bafoue la démocratie et les droits de l'homme, sauf s'il est nègre de maison..

Ainsi on comprend aisément le silence assourdissant du maître sur les crimes commis par le nègre de maison Kagamé.  En fait, Kagame n'est pas le criminel, il est le bourreau exécuteur de l'ordre du maître. Cher ami, tant que tu seras nègre de maison, tu auras tous les avantages du Maître. Par conséquent, tu seras exonéré des exactions commises à l'endroit de tes frères noirs. Tant que tu seras nègre de champs, quoique tu fasses le maître te saliras, te puniras, te tueras par le nègre de maison.

Toi frère noir, nègre de champs, si tu aspires à changer ta condition, révolte-toi, comme ses esclaves du Mississippi. Chasse à grand renfort et définitivement ce nègre de maison sans oublier son maître. Celui-ci doit comprendre qu'après 5 siècles de domination, tu es enfin maître de ton destin.

Par Joseph Badibanga, Libreville Gabon


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Fw: *DHR* Fw: Kabuga


 

"Loin d'être une patate chaude comme l'écrit Médiapart, c'est plutôt une bonne occasion pour que ce tribunal redore son blason. Je formule un vœu solennel « que le jugement de Félicien Kabuga soit un jugement pour l'histoire»!

Affaire Félicien Kabuga. Quand la justice internationale se met à l'épreuve!
By  on May 28, 2020
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Affaire Félicien Kabuga. Quand la justice internationale se met à l'épreuve!
Dans l'histoire des affaires judiciaires, dans la majorité des cas, justice est rendue mais parfois dans bien d'autres, on assiste à des fiascos, à des affaires non élucidées, à des erreurs et/ou à des parodies de justice.
Cela a toujours existé et existera encore et toujours. Pour une raison simple : c'est la justice des hommes et « là où il y a de l'homme, il y a de l'hommerie », disait Saint François de Sales. Il y a des erreurs et des affaires non-élucidées, disais-je. Ici je peux citer à titre d'exemples deux cas : l'affaire Alfred Dreyfus en France et l'affaire Ricky Jackson aux Etats-Unis. Alfred Dreyfus était Juif. Il avait le grade de Capitaine dans l'Armée française. En 1894, il fut arrêté, accusé, jugé et condamné à perpétuité pour haute trahison. Quelques années plus tard, il sera rejugé, innocenté et réhabilité. Ricky Jackson est Noir. En 1975, il est arrêté, accusé d'avoir tué un homme blanc. Il fut jugé et condamné à mort. Il sera innocenté et libéré après 39 ans d'attente dans le couloir de la mort. Dans les deux affaires, justice fut rendue et il y eut reconnaissance de l'erreur judiciaire, réparation et même indignation et demande de pardon pour ce qui est des Etats-Unis. L'affaire qui défraie la chronique aujourd'hui, c'est l'arrestation de Félicien Kabuga, l'homme d'affaires rwandais, le fugitif le plus médiatisé, le plus diabolisé et le plus haï si j'ose dire. Avant même que son procès ait lieu, il est présumé coupable. La présomption d'innocence, c'est pour les autres mais pas pour lui! Félicien Kabuga a été donc arrêté en exécution d'un mandat international qui avait été émis par le Tribunal International pour le Rwanda. Il est accusé d'être responsable du génocide de 1994 au Rwanda. En effet, après la guerre de 1994 et la prise du pouvoir par le Général Paul Kagame à Kigali, l'ONU a mis sur pied le Tribunal International pour le Rwanda dans le but de juger toutes les parties qui seraient impliquées dans cette barbarie. Comprenez donc que Hutus et TUTSIS soupçonnés d'avoir trempé dans ces tueries, de quelque manière que ce soit, devraient être poursuivis. Aujourd'hui, force est de constater que la justice internationale poursuit un seul camp, celui des Hutus. Elle donne l'impression que l'autre camp, celui des tutsis au pouvoir au Rwanda, est protégé. Alors, justice des vainqueurs pour écraser les vaincus? Par ailleurs, les jugements rendus soulèvent des problèmes également. Cette justice internationale: ✔ A-t-elle dit le droit ou la politique? ✔ A-t-elle jugé les individus ou les institutions? ✔ A-t-elle condamné les vrais coupables et/ou tous les coupables? ✔ Y a-t-il eu une volonté manifeste de consolider le pouvoir tutsi à Kigali en décapitant et terrorisant l'ethnie hutu? Et autant d'autres questions qui n'auront sans doute pas des réponses dans l'immédiat. A moins que l'histoire s'en occupe un jour. Déjà en 2005, Juvénal Uwilingiyimana, ancien ministre et ancien directeur de l'Office Rwandais du Tourisme et des Parcs Nationaux, avait lancé un cri de détresse auprès du procureur de cette juridiction. Il dénonçait les méthodes utilisées par les enquêteurs. « …Je ne veux pas mentir pour faire plaisir aux enquêteurs et donner du crédit à votre thèse selon laquelle le génocide rwandais a été planifié par le M.R.N.D et l'AKAZU restreint et élargi. Je suis prêt à supporter toutes les conséquences telles qu'elles m'ont été précisées par les enquêteurs: je serai lynché, écrasé, mon cadavre sera piétiné dans la rue et les chiens me pisseront dessus (propres termes des enquêteurs) ». «Monsieur le procureur, ceux qui ont planifié et mis en œuvre à partir du 1er octobre 1990 le génocide du peuple rwandais sont connus, ceux qui ont assassiné le président Habyarimana Juvénal et plongé le Rwanda dans l'horreur sont connus et ce sont les mêmes qui ont planifié et exécuté le génocide.» Quelques jours après l'expédition de cette lettre, le corps sans vie de Monsieur Juvénal UWILINGIYIMANA sera découvert dans un canal à Bruxelles. Un lien de cause à effet? Un assassinat? Un suicide? Allez savoir! En 2014, neuf ans jour pour jour, après la lettre de Juvénal Uwilingiyimana et sa mort mystérieuse, André Sirois, avocat de son état, et fonctionnaire de l'ONU, publiait un document que je considère comme une indignation, une révolte, un coup de gueule. Il réagissait sur le vingtième anniversaire du génocide au Rwanda alors que la justice équitable était loin d'être rendue. Il se demandait si les célébrations de ces événements étaient justifiées. «N'y a-t-il pas des raisons de célébrer au moins pour ceux des accusés qui ont été acquittés? Il faut savoir que ces innocents (une dizaine) ont attendu leur procès en détention pendant dix, onze ou douze ans et qu'après avoir été acquittés, ils sont maintenant parqués à Arusha sans possibilité de reprendre une vie normale. Ils ne peuvent ni retourner au Rwanda, où ils seraient sûrement arrêtés et jetés en prison ou simplement assassinés, ni se rendre dans un autre pays. Bien qu'entièrement acquittés, ils sont condamnés à l'exil à vie sans aide ni motif d'espoir. Convient-il donc de célébrer la création de ce Tribunal? Je vous le demande.» Revenons donc sur l'affaire Félicien Kabuga, Médiapart nous met l'eau à la bouche en nous révélant que les avocats de la défense ne marqueront pas d'arguments. Bien entendu en cas d'un procès équitable qui se base sur le droit et que du droit. Et puisque nous sommes en France, pays de droit de l'homme par excellence, nous avons toutes les raisons de croire en la justice et d'espérer. J'ai assisté à l'audience de mercredi 27 mai 2020, devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris, chargée de prononcer son éventuel transfert au Mécanisme pour les tribunaux pénaux internationaux (MTPI) afin qu'il y soit jugé pour génocide et crimes contre l'humanité. Rappelons que les griefs qui lui sont reprochés sont entre autres (source : Médiapart) : ✔ Il a créé la milice Interahamwe. Et pourtant il est dit qu'Anastase Gasana peut donner des informations intéressantes là-dessus. Il est connu aussi que le président de cette milice était Tutsi, un certain Robert Kajuga. ✔ Il a importé des tonnes de machettes pour tuer les tutsi. Il n'était ni le seul, ni le plus important des importateurs. Outre cela, il est dit que c'est son ex-gendre Eugene Mbarushimana qui l'aidait dans ces sales besognes. Etonnant, parce que cet Eugène Mbarushimana partage sa vie entre Bruxelles et Kigali. Il n'a jamais été inquiété par qui que ce soit. Ce que les accusateurs ignorent peut-être ou feignent d'ignorer, c'est que sa défunte femme avec qu'il a eu onze enfants était tutsie. ✔ Il était financier de la Radiotélévision Libre de Mille collines. Les comptes de cette radio ont montré qu'il avait une infime partie des actions par rapport à d'autres anciens actionnaires qui ont investi bien davantage que lui et qui seraient aujourd'hui dans le cercle du pouvoir actuel au Rwanda. ✔ Il a planifié le génocide. Le Tribunal International pour le Rwanda n'a pas prouvé la planification du génocide. Théoneste Bagosora fut acquitté sur ce point. ✔ Il était membre de l'Akazu Il y a longtemps déjà Christophe MFIZI a affirmé que c'est bien lui qui a créé le concept d'Akazu pour démolir Juvénal Habyarimana et sa famille. En tout état de cause, Félicien Kabuga a nié toutes les accusations à son encontre mercredi lors d'une nouvelle audience le mercredi 27 mai 2020. J'y étais. J'ai tout suivi. «Tout cela ce sont des mensonges. Je n'ai pas tué des Tutsis alors que je travaillais avec eux », a déclaré Félicien Kabuga, via son interprète. Ses avocats ont présenté une demande de remise en liberté qui a été rejetée par la cour dont les magistrats ont considéré que son état de santé n'était pas incompatible avec sa détention. Évidemment, l'argument de taille de Madame la procureure a pesé: «Cet homme est recherché par la justice internationale, il a été arrêté le 16 mai dernier après vingt-six ans de cavale. Certes, il a de la famille ici. Mais ce sont peut-être les mêmes personnes qui l'ont aidé dans sa cavale.» Qui nous dit que… l'interprétation des propos est mienne. Évidemment juridiquement cet argument fait mouche même si tout le monde voyait que c'est un vieux monsieur, affaibli par l'âge et par la maladie. Logiquement, il n'a pas la force de fuir. Il ne peut pas fuir, il ne veut plus fuir tout simplement. Il veut faire face à la justice. Une justice qui soit à l'écoute de sa version des faits. Va-t-il être transféré devant le MTPI, à La Haye ou Arusha, en Tanzanie? Les avocats de Félicien Kabuga refusent et réclament qu'il soit jugé en France afin de bénéficier d'un procès équitable. Ils estiment que son transfert, en raison de son âge (87 ans) et de sa santé très fragile, pourrait avoir des conséquences irréversibles. La Cour dit : « Allez vous faire juger ailleurs, pas chez nous ». « Cette justice dégradée ce n'est pas pour moi », a déclaré, Me Laurent Bayon, l'un de ses avocats. La décision d'autoriser ou non son transfert vers La Haye ou Arusha a été mise en délibéré au 3 juin. Rappelons que le Tribunal pénal international pour le Rwanda a fermé ses portes avec un bilan mitigé. Il aura mis en accusation 93 personnes : 85 procès ont été terminés, dont cinq ont été transférés vers d'autres juridictions, au Rwanda et en France, et 61 personnes ont été condamnées. Aussitôt, le TPIR a été remplacé par un « Mécanisme », qui s'occupe des « fonctions résiduelles » des anciens tribunaux internationaux pour le Rwanda et pour l'ex-Yougoslavie. Le Procureur du mécanisme s'appelle Serge Brammertz. Il est belge, il a 58 ans et il est pressenti à la succession de Fatou Ben Souda à la tête de la CPI. C'est lui donc qui gère le dossier Félicien Kabuga et qui demande illico presto son transfert à La Haye ou à Arusha. Les avocats de Félicien Kabuga, nous l'avons vu, refusent ce transfert. Néanmoins, on peut se demander pourquoi le procureur veut à tout prix ce transfert de Félicien Kabuga alors que la France peut le juger? Eh oui, ses avocats ne le savent pas peut-être ou ils le savent et attendent un moment opportun pour brandir cette arme. Dites donc, vous avez accepté d'autres dossiers mais celui de Félicien Kabuga vous n'en voulez pas? Dites-nous pourquoi? Cette question serait embarrassante dans la mesure où elle pourrait démontrer qu'il y a une volonté politique et un mépris manifeste de la recherche de la vérité. Et cela crée des douleurs qui ne guérissent pas facilement du côté des personnes qui en sont victimes. Quel triomphe de l'injustice! Déjà fin 2014, Carla del Ponte, ex-procureur du TPIR écartée, pour avoir tenté d'enquêter sur les crimes commis par des responsables du FPR, estimait que « La justice internationale aura toujours 'un grand défaut'». Elle a beau constituer « le bon chemin », elle dépendra toujours « de la volonté politique de la communauté internationale ». Jean-Jacques Rousseau nous a mis en garde lorsqu'il écrit dans « Du contrat social », que « rien n'est plus dangereux que l'influence des intérêts privés dans les affaires publiques ». Les hommes et les femmes sont devenus insatiables dans l'enrichissement personnel au risque de négliger l'intérêt général au profit du leur. Il suffit d'une graine pourrie pour que tout le sac soit contaminé, dit-on. On peut se demander avec André Sirois, si pour certains le Tribunal international pour le Rwanda n'a pas été un tremplin pour se faire une belle carrière et pour les autres le drame rwandais une bonne occasion pour un enrichissement personnel. Et les victimes dans tout ça? Le président Mobutu en son temps avec son MPR, il avait édicté une devise « Servir Oui, se servir Non ». Ne me demandez pas s'il l'avait appliquée sur lui-même et les hommes avec qui il a dirigé le Zaïre. Le devoir de mémoire s'impose et le respect de toutes les victimes impose à tout homme et toute femme éclairé et plein d'humanisme de réclamer un examen critique approfondi et surtout indépendant du fonctionnement des Tribunaux internationaux et en particulier celui du créé pour le Rwanda. Que s'est-il passé? Qu'est ce qui se passe? Qu'est-ce qui a manqué? Qu'est ce qui manque? Tant qu'il n'y aura pas de jugement équitable, il n'y aura ni devoir de mémoire, ni respect des victimes, ni vérité, ni justice. L'affaire Félicien Kabuga, va encore une fois mettre à l'épreuve la justice internationale. Loin d'être une patate chaude comme l'écrit Médiapart, c'est plutôt une bonne occasion pour que ce tribunal redore son blason. Je formule un vœu solennel « que le jugement de Félicien Kabuga soit un jugement pour l'histoire»! Jean-Claude NDUNGUTSE Sociologue/Enseignant



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Friday 29 May 2020

Fw: *DHR* POLITIKI ABANYARWANDA DUKWIYE KUBA UMWANA WIBWIRA, KUGIRA NGO NITUBWIRWA TUZABASHE KUMVA, KANDI NITUVUGA TUZABASHE KUMVWA


 

ABANYARWANDA DUKWIYE KUBA UMWANA WIBWIRA, KUGIRA NGO NITUBWIRWA TUZABASHE KUMVA, KANDI NITUVUGA TUZABASHE KUMVWA  THE RWANDAN

altProsper Bamara

Hashize amasaha dusangiye inyandiko igaragaza ko mu by'ukuri Urwanda rwahoranye ubwigenge, maze rukaza kubwamburwa n'abakoloni, hanyuma rukaza kongera kubusubirana. Inyandiko yacu inagaragaza ko kuva cyera kugeza ubu, abanyarwanda bagiye bavangurwa, ibice bimwe by'abanyarwanda bigahezwa mu miyoborere y'igihugu cyabo. Iyo nyandiko irasobanura ukuntu abagiye baharanira impinduka bahindukanaga n'ibihe, ibyo bavugaga mu bihe by'urugamba rwo kwibohoza bigahinduka bakibona intsinzi, mbese bakigera ku butegetsi bifuzaga kugeraho. Bamaraga kubushyikira bakikorera ibisa n'ibyo bagayaga abo basimbuye, ndetse hakaba habaho no kubarenza. Iragaya kandi imikorere yo kutubaha amadini n'amakoraniro y'abahuje imyemerere, iyo gushaka gushyira abayobozi ba roho n'imyemerere mu gatebo k'imbohe, n'ubwoba bucye bwo guhangara abahanzi n'abahanuzi kugeza aho bicwa urubozo cyangwa se bamburwa ubuzima. 

Muri iyi nyandiko ngufi ya none, nimucyo dutange ingero zigaragaza ko koko abihayimana, kimwe n'abahanzi n'abahanuzi, bambuwe icyubahiro n'ubuzima, ibyo bikaba byavubura cyangwa se byaragiye bivubura imivumo itavugwa. Ingero: Umuririmbyi wari ikirangirire akanakundwa cyane, Capt. Nsengiyumva Bernard, yagonzwe n'igikamyo muri Kibungo ibye birarangira. Aho hari ku ngoma ya MRND. Kuri iyo ngoma kandi, padiri Siliviyo Sindambiwe, wayoboye ikinyamakuru Kinyamateka, yagongeshejwe ikamyo muri Gitarama (yavaga i Butare ajya i Kigali) ahita apfa. Mbere gato yari yarohererejwe umusore w'umugizi wa nabi ku biro bye, amutera akadobo k'umwanda wa toileti. Umukobwa wa Musenyeri Nyiramutarambirwa (depite) nawe yishwe atyo. Hari n'abandi. Nyuma y'iyo ngoma naho rero, abahanzi n'abihaye Imana ntibarinzwe urupfu: padiri Sibomana A., Kizito Mihigo, padiri Karekezi, musenyeri Mubirigi, Nyamihirwa, n'abandi. Abapfayongo bazi ko aba bantu bapfuye, naho abahawe kwitwa abana b'Imana bo bazi ko aba bantu bibereye mu mahoro. 

Twaganiriye kenshi ko ibyago ndengakamere byagiye bigwira Urwanda n'abanyarwanda, byagiye bigira imbarutso ituma byitura, maze imbeho n'umwijima bigakwira igihugu cyose. Iyo mbarutso nta yindi ni iyicwa ry'umukuru w'igihugu. Ibi ntibigasubire.

Twifashishije iyi nyandiko ngufi rero, reka twikangure, twe abanyarwanda, dushimangire ko hari imyumvire ikwiye gucika burundu yo kwibaza ko umutegetsi uvuyeho agomba kwicwa cyangwa se agafungwa cyangwa se agahunga, we n'Ishyaka rye, n'umuryango we, n'inshuti ze, n'ibye byose, kandi ko nta munyarwanda n'umwe ukwiye gucirwa hanze y'igihugu cye ubuziraherezo. Kugeza ubu mu Rwanda ni uko byagiye bigenda. Igihe kirageze ko abantu twese twumva ko umutegetsi uvuyeho cyangwa se uvanyweho aba akili umunyarwanda nk'abandi ukeneye icyubahiro ahabwa no kuba umwenegihugu, ukeneye uburenganzira bwo kubaho we n'abe nk'ikiremwa-muntu, hanyuma n'Ishyaka yabarizwagamo rikaba rigifite uburenganzira bwo kubaho nk'ayandi yose, keretse mu gihe haba hariho ibyemezo by'Urukiko rwemewe bibiteganya ukundi, cyangwa se abanyarwanda ubwabo babyemeje ukundi. Tugomba kumva kandi ko nta munyarwanda n'umwe, utarabyambuwe n'inkiko zibifitiye ububasha, ugomba kuvutswa uburenganzira bwose bw'ibanze yemererwa no kuba umunyarwanda, n'ubwo yemererwa no kuba ikiremwamuntu, yaba ari mu Rwanda cyangwa se hanze tarwo. 

Ikindi twikangurira, twese abanyarwanda, ni ukumva ijwi ry'Imana ridusaba gukomera ku muvandimwe, ku nshuti, ku muturanyi, uwo twiganye, uwo twakoranye, uwo twakinnye ubute, ndetse n'abo tuzi bose, nyuma tukazagera ku rwego rwo kwiyemeza kurengera no kwanga kugirira nabi ikiremwamuntu aho kiva kikagera. Ubundi tukitegereza Urwanda muri Afurika, tukamenya ko abaturanyi b'igihugu cyacu bose bakwiye kubanirwa neza mu nyungu zacu. Tukamenya ko Afurika ari umubyeyi wacu tutagomba kwicisha agahinda, ko Afurika itagomba gushwanyaguzwa n'abana bayo yibarutse, ko nitugira Urwanda rwiza tuzahesha na Afurika yose kuba nziza, n'isi yose ikazaboneraho.

Intego yacu nibe ko nta munyarwanda n'umwe tugomba kwemera ko abuzwa uburenganzira bw'ibanze, kandi ko iyo umunyarwanda umwe agiriwe nabi, twese bitugiraho ingaruka, iyo umunyarwanda umwe asuzuguwe twese bitugiraho ingaruka.,, ko iyo umunyarwanda umwe gusa yishwe n'inzara twese bitugiraho ingaruka. 

Nihagira utubwiriza kugendera kure uwo tuvukana n'uwo twabanye cyangwa se uwabanye n'uwagiranye ubucuti n'ababyeyi, tuzabyange, maze niba hari icyo yaduhaga ahamane.

Banyarwandakazi, Banyarwanda, ni iki twagurana umubano n'urukundo by'umubyeyi, by'umwana cyangwa se by'umuvandimwe? Ni iki twarutisha gushyigikirana no kurengera uwo twasangiye, uwo twasukiranye, uwo twaririmbanye muri korali, uwo twateranye agapira, … NTACYO. Niba hari udutumye, uduhatiye guhotora uwo duhuje bene iyo sano, tuzange. Niba hari udusabye kwica umugore utwite, gukubita umubyeyi uhetse, ngo turi abasoda n'abapolisi cyanfwa izindi ngabo, tuzabyange. Iyo misiyo si iyo kubahirizwa. Kandi natwe abaturage nitubona umuntu ukubita, uhohotera, wica umugore utwite, umubyeyi uhetse, umusaza n'umukecuru, umwana muto, umurwayi, yewe n'umundi munyagu wese, ntituzamwemerere. No guhana icyohe nk'icyo byaba ubutwari nta n'ugomba gutinya gukabukira ibandi ryubahuka Urwanda bene ako kageni. Icyo ryaba ryambaye cyose, n'icyo ryaba riri cyo cyose. Nitwikomeraho tugakomera ku bacu no ku bo twabanye, ku bo tuzi, nabo bakadukomeraho, nta kizaduhungabanya. Nitwihagararaho, tugahagarara ku bandi nabo bakaduhagararaho, Imana izashinga ihema hagati yacu kandi idutwikirize ububasha bwayo. Niturwana urugamba rw'ukuri nta bwoba, tuzaganza byanze bikunze. 

Nidutinye kwica uwo tutaremye. Nidutinye kugira uruhare urwo arirwo rwose mu iyicarubozo ry'umunyagihugu n'iry'undi muntu wese waremwe n'Imana. Nitureke gutinya uwica wese. Nitwoye gutinya usenya. Nitutihagararaho kandi tumenye ko nta undi uzaduhagararaho. Igihango ni iki? Indahiro ibanza ni iya batisimu ku babatijwe. Abarahiye izindi zibasaba ibindi bitari ukwanga shitani n'imihango yayo yose, barabwirwa! Baririnde kugurana Imana itabi, no kugurana umwana ikoti. Kwanga shitani n'ibyayo byose, n'iyo yaba ikangisha iterabwoba, nirwo rufunguzo. 

Cyera bagize umujinya abasore n'inkumi, cyera barahagurutse abasore n'inkumi, cyera baratabaye abakuze n'abakambwe. Kandi ntibahagurutse bajya kuroga, gutanga utuzi no gukubita udufuni, ntibahagurutse bajya kunigisha imigozi no gutuka abahanzi, abasizi n'abahanuzi, ntibahagurutse bajya guhotora abahanzi, abasizi n'abahanuzi, ntibahagurukiye kubangura imipanga ngo bateme ab'ubwoko bw'Imana.. Oya! Ahubwo bahagurukiye kuba inyangamugayo n'abatabazi. Bahagurukiye kuba abatabazi. Bemeye imvune, batwise inzara irusha Nzaramba umushiha, batewe inguma n'ibyinyo by'abasetsi byabashingwaga hose, bikorejwe ibyago byinshi baragambanirwa, ariko banze guhemuka, kandi Imana ysbagumishijeho ijisjo ryayo. Ngiyo inzira n'urufunguzo rw'ubumwe n'umunezero. Iyo niyo yitwa inzira y'urugamba. Urugamba rutari utuzi ntirube agafuni, urugamba rutari nta-mpongano-y'umwanzi ntirube umpangare-nguhangare, urugamba rutari amabombe ntirube amasasu, urugamba rwo guhashya ishyano aho kuripfumbata ngo nuko ryaduteye mu buriri. Intwari ni isaba imbabazi mbere yo guhatira abandi kuyisaba imbabazi cyangwa kwifuza ko abandi bazisaba. Ngiyo inzira. Buri wese niyiruke asanga mugenzi we, maze bahurire hagati, buri wese yiruka ajya gusaba mugenzi we imbabazi. Erega mututsi nawe muhutu nimwe mubwirwa! Harya ngo ninde ukwiye gusaba imbabazi umututsi warokotse jenoside? Ni kanaka gusa si na kanaka? Uwamwiciye ku wanyuma n'uwamwiciye ku wa mbere, BOSENIBAMWE. Abamwiciye ku wa nyuma BOSENIVAMWE. Abamwiciye ku wa mbere BOSENIBAMWE. Harya we ntawe akwiye gusaba imbabzi? Rahira ko ijuru ritaturi kure kandi ari twe turihinda ngo ritatuba hafi? Nimucyo tube abanyabwege, kuko ari yo nzira n'intwaro nyayo yo kurwana urugamba nyarwo.

Ibyo tumaze kuganiraho muri iyi nyandiko byose ni ibintu dukwiye kuba twibwira, twagira amahirwe yo kubibwirwa tugahita tubisamira hejuru kandi ntidutinde guhita natwe tubibwira abumva bose, abandi benshi cyane n'isi yose.

Tubeho twese twiyemeza kuba "umwana wibwira" kugira ngo nitubwirwa tuzabashe kumva, kandi nituvuga tuzabashe kumvwa.

Muhorane amahirwe

P. Bamara


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Envoyé par : Michel Niyibizi <niyimike@yahoo.fr>



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-“The root cause of the Rwandan tragedy of 1994 is the long and past historical ethnic dominance of one minority ethnic group to the other majority ethnic group. Ignoring this reality is giving a black cheque for the Rwandan people’s future and deepening resentment, hostility and hatred between the two groups.”

-« Ce dont j’ai le plus peur, c’est des gens qui croient que, du jour au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre ».

-“The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.”

-“I have loved justice and hated iniquity: therefore I die in exile.

-“The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.”

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