Rwanda: Crimes du FPR en RDC, un ex-soldat exilé témoigne
« Je vais vous livrer mon témoignage sur ce qui s'est passé au Congo, où j'étais soldat de l'APR (devenu RDF Rwandese Defense Force) avant d'être affecté à la DMI (Directorate of Military Intelligence). On nous a envoyés à Kisangani tuer les réfugiés sur le commandement du capitaine Shema de la DMI et le sous-lieutenant Franck Bashimake. Jusqu'à Kisangani les réfugiés dans leur fuite marchaient sur les routes, arrivés à Kigangani, ils ont été bloqués par le fleuve, c'est là qu'ils ont péris. C'est ce qui s'y est passé que je vais vous raconter amis Rwandais ». Déclare l'ex-DMI qui se reconnait lui-même être un ex tueur du FPR, aujourd'hui réfugié en Europe, et qui n'a pas voulu dévoiler son nom ni son adresse pour sa sécurité et celle de sa famille. Il a livré son récit en Kinyarwanda à la radio Itahuka le samedi 09 février 2013. Radio Itahuka est une webradio fondée par la plateforme du « RNC », une plateforme initiée et dirigée par d'anciennes personnalités du FPR, autrefois proches de Paul Kagame.
Un réfugié transformé en tueur
Né à Rutshuru à l'Est du Congo, cet ex-DMI est un descendant des anciens réfugiés tutsis chassés du Rwanda en 1959. Il a intégré la rébellion du FPR en 1993, un an avant la victoire de ce mouvement sur le régime de Habyarimana. Peu après, il a été affecté à la fameuse DMI (Directorate of Military Intelligence), le service de renseignement militaire rwandais mis en cause pour son rôle dans l'exécution de plusieurs milliers de Rwandais et étrangers.
« Je veux donner globalement mon témoignage sur les dirigeants rwandais et ce qu'ils ont fait depuis que le FPR a déclenché la guerre de libération ; je vais vous le dire parce que ça me fait très mal au cœur et c'est cela qui m'a poussé à s'exiler encore » déclare-t-il.
Un objectif : liquider tout Hutu sur le sol congolais
« On attaquait les Rwandais et les massacrait sauvagement et de façon inimaginable, celui qui nous commandait et qui était à son tour sous les ordres des généraux Paul Kagame et Jacques Nziza, nous demandait à ce que tout réfugié hutu sur le sol congolais soit assassiné, et ils ont annoncé que celui qui refusera de le faire sera exécuté sur le champ. (…) parmi mes collègues il y en a qui furent exécutés par ce qu'ils refusaient d'obéir aux ordres » ; « On embarquait les réfugiés qui s'enfuyaient de Tingi-Tingi (camp de réfugiés NDRL) dans les camions et les acheminait dans plusieurs endroits : il y en a qu'on a conduit sur l'autre côté du fleuve, un endroit qu'on appelait « rive gauche ». C'est des milliers et des milliers qu'on y a massacrés. Un autre lieu c'est Devansende à 59 kilomètres de la ville de Kisangani : à ce lieu on y a massacré plusieurs milliers de personnes. On avait creusé des trous où on jetait des corps, on ne faisait pas distinction : enfants, femmes et personnes âges, tout le monde y passait parce que les ordres étaient de tuer tout ce qui est Hutu sur le sol congolais. On employait tous les moyens à notre disposition : balles, agafuni (petite houe), sac plastique sur la tête, attacher les mains par derrière, etc.… », continue-t-il.
« On a tué jusqu'à s'épuiser. Certains réfugiés mourant même de faim. Le capitaine Shema nous disait que nous nous fatiguons en se donnant pour notre pays. « Ils sont nombreux si on ne les éradique pas ils vont revenir nous chasser dans le pays » aimait-il répéter (42 :05).
Ce témoin revient également sur les massacres perpétrés à Mbandaka, dans la région d'équateur : « Sur la rive gauche de Mbandaka, on y a massacré également beaucoup de gens, car les réfugiés y étaient coincés, ils ne pouvaient plus avancer, les religieux qui ont tenté de s'interposer ont subi à leur tour le même sort. Après leur mort on a pillé leurs véhicules qu'on a utilisé par après pour transporter et brûler les corps ».
« Les gens qu'on massacrait étaient tous des civils, par exemple à Rafasenti, on a fait croire aux réfugiés qu'on allait les ramener au Rwanda, on les a fait monter dans plusieurs camions, on a chargé surtout les hommes, plus de 4000 en tout. Ils ont été tous tués le même jour »
« Ceux qui ont échappé à la mort, c'est ceux que le HCR ramassait un peu partout dans les forêts, ce sont les seuls qui ont pu nous échapper. (…) Nos activités criminelles se sont déroulées de 1997 jusqu'à 1998 quand Laurent Kabila nous a prié de partir » précise l'ex agent de la DMI.
Ne pas laisser de traces
D'après le témoin, tout était fait pour ne pas laisser des traces de ces massacres, car déjà la communauté internationale suivait de prés la situation de ces réfugiés. « On avait creusé les fosses dans les alentours de la ville de Kisangani ; tout était bien planifié et piloté de haut par le Général Paul Kagame. On empilait les corps dans ces fosses comme les stères de bois de chauffage. En haut, on couvrait avec des bâches, cela nous permettait d'ouvrir facilement et mettre d'autres corps puis bruler une fois les trous remplis. Chaque nuit on utilisait un bateau de moteur pour transporter les cendres et les jeter dans le fleuve zaïre. Dans tout ce qu'on faisait, on nous ordonnait de ne pas nous reposer, on était obligé d'exécuter les ordres pour ne pas à notre tour y laisser nos vies. On était des petits soldats aux ordres du Général Paul Kagame, du Général Nziza, et du Général Kabarebe qui était notre chef direct sur le terrain, le capitaine Shema commandait quant à lui notre section » rapporte le témoin.
Les tueurs étaient minutieusement choisis
D'après le témoin, les tueurs étaient minutieusement choisis, ils étaient sélectionnés parmi les Tutsi venus du Congo, car selon lui, le commandement de l'APR ne fait pas confiance aux Tutsi venus d'Ouganda, du Burundi et de la Tanzanie pour exécuter cette mission, qui se devait être rapide, bien faite et surtout discrète. Le choix se portait en grande partie sur les Tutsi originaires du Congo. Le témoin affirme même que les gardes rapprochés de Paul Kagame, ceux qui veillent à sa sécurité et ses biens, sont ceux qui viennent du Congo, car l'homme fort du Rwanda ne ferait pas confiance à ses compatriotes venus d'Ouganda, de Tanzanie et du Burundi.
« Avant les massacres, une réunion s'est tenue un soir dans la ville de Kisangani, dirigée par le capitaine Shema aujourd'hui Major, et son adjoint le lieutenant Bashimake qui est aujourd'hui capitaine et chef de la brigade 408 de police à Ruhengeri. Au cours de cette réunion, une question nous a été posée : « selon vous pourquoi ici vous n'êtes que d'une seule ethnie ? » nous avons répondu, « nous n'en savons rien ». C'est ainsi qu'ils nous ont expliqué que si nous ne sommes que des Tutsi, c'est que nous avons un travail à faire sans préciser de quoi il s'agissait « . ; « On se connaissait pas car on venait de bataillons différents, (…). Capitaine Shema nous expliquait que c'était l'état major qui nous avait choisi pour ce travail ; c'est pourquoi il ne fallait pas dire « je refuse de le faire ou je suis malade ». A Kigali pour nous sélectionner, on regardait où l'on est né, la famille et notre pays d'origine » affirme le témoin.
Tenir éloigner les témoins gênants
Le témoin livre également son récit sur tout ce que son escadron faisait pour tenir loin les témoins, surtout les ONG qui étaient nombreuses à entreprendre les démarches afin de connaitre le sol des réfugiés. « On nous ordonnait de retenir les humanitaires dans la ville de Kisangani, si nécessaire de leur tirer dessus pour les faire croire que certains endroits étaient dangereux. Je vous donne l'exemple de la Croix rouge, on a tué certains de ses membres. Parce qu'ils étaient obstinés à connaitre la vérité » dit-il.
D'après lui les humanitaires ont été empêchés de se rendre sur les lieux de massacres, avant que les bourreaux n'aient fini leur travail. « On a contenu les humanitaires à Kisangani jusqu'à ce qu'on transfère les corps à 150km à l'intérieur de la forêt pour ne pas laisser de preuves aux enquêteurs. (…) Capitaine Shema et Lieutenant Frank Bashimake nous ordonnaient de travailler 24heures sur 24 sans se reposer ». affirme-il avant d'ajouter qu'ils ont même tiré avec des armes lourdes sur les avions des Nations Unies qui survolaient la zone des tueries pour tenter de comprendre ce qui se passait. « Quand on tirait sur un avion, il ne repassait plus au-dessus de la même zone » dit-il.
« Quand les Nations Unies ont commencé à soulever des soupçons sur nos atrocités à Kisangani, la presse interrogeait Paul Kagame sur les massacres qui se commettaient sur le terrain. Ce dernier ne faisait que nier, Kabarebe qui dirigeait les soldats rwandais au Congo répondait la même chose, Kabila (père NDRL) niait aussi les faits. Ces derniers disaient tous qu'aucun réfugié hutu n'est tué sur le sol congolais. Nous qui étions sur place, on était étonné d'entendre cela, on suivait tout le temps la BBC ».
L'ancien soldat donne même les exemples de certains officiels qui ont été éliminés, car ayant supervisé les massacres, « le régime voulait s'assurer de leur silence éternel ». C'est le cas de major Ruzindana et Birasa, qui ont été éliminés par la DMI. Bagire qui est mort empoissonné. « Ce dont je suis certain est que toute personne utilisée dans les massacres soit, il part en exil soit il est tué. Moi aussi quand j'ai quitté le pays en mars 2006, on voulait m'assassiner. – Major Birasa, adjudant chef Abbas qui supervisait les massacres dans le camp Kami, lieutenant Rushoke qui était connu comme le plus cruel de tous, ils sont tous été assassinés dans le camp Kami et puis transportés vers Nyungwe – » affirme le témoin.
Les massacres au Rwanda
Le témoin a livré également à la radio Itahuka certains cas de massacres au Rwanda auxquels il a assisté directement ou indirectement. Il revient sur les massacres qui se commettaient au stade régional de Ruhengeri (dans le Nord du Rwanda) en 1998, sur les ordres de Gasheja qui dirigeait le bataillon 408 Ruhengeri, et Gasana qui dirigeait la brigade 408 de Ruhengeri. D'après lui, ces officiers ramassaient les gens à Nyakinama, Kinigi, Nyamutera et Giciye, et les rassemblaient dans le stade de Ruhengeri. Les personnes arrivaient au stade ligotées dans les camions à conteneur, puis elles étaient peu à peu conduites vers le camp Mukamira pour y être achevées. Selon le témoin, les corps étaient transportés dans les mêmes camions vers la forêt de Nyungwe dans un lieu qu'ils appelaient « Icyokezo », pour y être brulés.
L'ancien DMI affirme que la forêt de Nyungwe a servi, en 1997 et 1998, de lieu où l'on brûlait les corps des personnes tuées un peu partout au Rwanda. Selon lui, Kugiti Kinyoni (tout prés de Kigali) il y avait des barrières redoutées, les gens venant de Ruhengeri, Kibuye, Gitarama et Butare y étaient arrêtés, on regardait l'origine de la personne et son faciès. « On choisissait surtout les personnes qui ont encore la force de se battre, on appelait cela « guca imbaraga abahutu » (décourager les Hutu) ». Il affirme que ce climat de terreur avait fini par persuader les gens de prendre des taxis car une fois monté dedans, on n'était pas sûr de rentrer, surtout ceux qui venant de Gisenyi et Ruhengeri ne franchissaient aucune barrière. Ces derniers étaient arrêtés puis conduits au camp Kami, un camp selon lui abritant en 1998, dans sa cave, une prison où les gens étaient gardés avant d'être tués. « Tous ces massacres étaient coordonnés et supervisés par Jacques Nziza » dit-il. Pour transporter les corps de camp Kami vers la forêt Nyungwe, le témoin affirme qu'ils utilisaient un camion bleu pillé au Congo de marque Benz.
Usage massif de poison
Le témoin évoque aussi les cas d'assassinat par le poison. « Il y avait aussi les gens qui ont été assassinés empoissonnés, le marché de poison était dans les mains des Indiens, ce sont eux qui l'importaient au Rwanda pour le vendre à la DMI. Ce poison était injecté souvent par seringue. Le poison était le plus souvent utilisé pour assassiner les gens connus dont il était impossible d'éliminer dans la masse sans attirer l'attention, c'est pourquoi ce sont les hauts gradés comme le capitaine Mutiganda et le capitaine Burabyo qui s'occupaient personnellement d'utiliser cette méthode. La personne à éliminer était soit invitée à une réunion ou approchée dans une fête ; « on attendait qu'elle soit distraite pour mettre le poison dans son verre » affirme le témoin qui dit que lui-même avoir été chargé un jour d'une mission d'éliminer un collègue :
« On m'a donné un jour le poison à mettre dans le lait de Sankara qui était en prison à ce moment. Je ne l'ai pas fait car ce dernier était un homme intègre, dans ses chansons, il défendait les droits des soldats. Ils n'ont pas su que je n'avais pas empoisonné le lait de Sankara, et disaient à ce dernier, « tu as vraiment de la chance, tu ingère le poison et tu es toujours en vie » ».
Les massacres des réfugiés tutsis de Mudende
L'ex agent de la DMI, revient également sur les massacres des réfugiés tutsis de 1959 qui sont revenus au Rwanda en 1995 après 30ans d'exil au Congo. Le témoin se dit choqué que Paul Kagame et Nziza aient décidé de les éliminer pour attribuer leur mort aux rebelles hutus (abacengezi) venus du Congo, alors qu'à cette période tout l'Est du Congo et la frontière étaient sous le contrôle du nouveau gouvernement rwandais.
En effet, ces réfugiés à leur rentrée au Rwanda, ont été installés à Mudende, non loin de l'université qui porte le même nom, et à Nkamira. « Les massacres se sont déroulés la nuit, le matin tous les militaires qui gardaient le camp avaient été rappelés ». Le général Munyakazi qui dirigeait la brigade 211 de Gisenyi, et à qui les victimes ont fait appel durant les événements, voulait se rendre sur les lieux des massacres pour intervenir mais il en a été empêché parce que ceux qui commettaient ces assassinats étaient les hommes de Kagame venus de Kigali. Pourtant la garde rapprochée de Paul Kagame est en majorité composée des fils de ces personnes assassinées. « Ces gardes ne le savent pas, c'est pourquoi je livre ce témoignage » déclare l'ancien agent de la DMI. « A ce moment, plusieurs militaires dont les parents des personnes assassinées ce soir-là, voulaient manifester, mais ils ont du se résigner et regagner leurs camps après que le général Kagame les ait menacés de tous les liquider ».
Le 1er octobre 2010, les massacres des réfugiés hutus en République démocratique du Congo entre 1996 et 2002 ont donné lieu à un rapport d'enquête du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme connu sous le nom de Mapping Report. Selon ce rapport, ces massacres pourraient, si prouvés devant un tribunal compétent, être qualifiés de génocide.
Jean Mitari
Cliquez ici pour écouter le témoignage complet (en kinyarwanda)
28 Commentaires à "Rwanda: Crimes du FPR en RDC, un ex-soldat exilé témoigne"
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Posted by: Nzinink <nzinink@yahoo.com>
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-I have loved justice and hated iniquity: therefore I die in exile.
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Les hutus qui ont tué des civils tutsis en 1994 sont déjà en train de répondre de leurs crimes, maintenant à quand la justice pour les victimes et les enfants des réfugiés qui ont été massacrés comme des chiens dans la brousse congolaise ? J'ignore les raisons qui ont poussé ce monsieur à témoigner que maintenant mais au moins ça le mérite de rappeler que des réfugiés hutus dont la plupart etaient de simples civils non armés ont été massacrés sans que cela ne constitue un crime de guerre. Justice n'a pas été rendu pour ces victimes mais cela prendra le temps qu'il faudra mais les auteurs de ces crimes en répondront.
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En lisant tout ce chose ce vraiment déplorable, Kagamé à la confiance de Tutsi qui vie en Rdc, ce pour cela dans notre pays le congo nous n'aurons pas la paix parceque ce peuple tutsi qui nous attire le malheurs, Kagame les utilisent pour violer, voler et tué le congolais d'origine! mais Kagame payera pour tout ce massacré de peuple congolais et Rwandais qu'il à commis pendant la règne de son pouvoir.
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je pense que kagame n'a jamais caché sa nature dès le départ à sa prise des fonctions de commandant en chef du fpr et je ne vois pas comment les rwandais devraient s'étonner d'apprendre ça et aussi je ne vois pas comment kagamé aurait fait autrement que de faire ce qu'il a fait donc le soldat n'apprend rien à l'immense majorité des rwandais tous confondus et même ceux qui refuseraient de croire celà ça n'est pas des preuves qui leur manqueraient. seulement je vous dis que les rwandais nous devrions quand même assumer le choix de nos actes habyarimana était quand même un homme paisible qui pouvait accepter une contradiction constructive mais il était nul devant son antourage car même s'il y a eu des morts de tutsis(1990-avant génocide)je pense qu'il a eu du mal à s'imposer et surtout le fpr a copliqué les choses dans ses attaques en radicalisant certains hutus qui sont devenus incontrôlables face à habyarimana mais je ne dis ça pour dire que habyaraimana était bon à 100% c'est juste qu'on pensait que kagamé serait 100% un bon dirigent, il aurait valu mieux les avoir tous les deux le résultat aurait été que kagamé n'aurait pas pu se comporter comme il le fait depuis la prise du pouvoir et habyarimana n'aurait pas pu se comporter comme il le faisait pendant 17 de pouvoi nous sommes victimes du fait que personne ne peut retenir kagamé ou au moins l'emmener à bien se comporter au fait je parle de contre pouvoir qui tempère les choses qui évite les débordements. tant qu'il n' y aura pas de vrai contre pouvoir ça sera comme ça pendant même des siècles habyarimana avait changé avec l'arriveé du MDR,PL,PSD,…son 1er ministre pouvait d'avis contraire à celui d'habyarimana je pense et je suis sûr à 100% que les tutsis ne peuvent rien contre kagamé et même si'ils n'approuvaient pas ses actes ils auraient peur de lui demander d'arrêter car ils n'ont aucun pouvoir le pouvoir c'est kagamé et l'armée qui lui obéit au fait l'armée quui lui a donné victoire c'est celle-là même qui pourrait lui dire d'arrêter seule l'armée et sa conscience irréprochable pourront changer les choses au rwanda
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faut que les tutsi eux même comprennent que le monstre qui prétend les défendre n'est autre qu'un imposteur assoiffé de sang. aucune réconciliation n'est possible au Rwanda ni dans la région, sans la justice à tout le monde, personne ne mérite d'être lynché de cette façon,
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Le témoignage de cet ex-soldatdu FPR confirme celui de Ruzibiza et autres.
Kagame a regretté publiquement, devant ses obligés, dits députés, de n'avoir pas achevé le travail. Car, selon lui, les Bahutu sont encore nombreux au Rwanda. S'agissant de l'extermaination des Batutsi à Mudende, ce fait est notoirement connus de tous les habitants de la région. Kagame a ordonné le nettoyage des communes frontalières avec la RDC. Les cadavres qui n'ont pas été mis dans les fours crématoires ont été jetés dans les glottes (elles sont nombreuses dans cette région volcanique) qui, ensuite ont été murées. Les faits sont vérifiables. Les Congolais de la frontière avec le Rwanda ont subi le même sort. Les USA, Royaumes Uni, la Belgique et le Canada en particulier, sponsors de Kagame et son régime sont au courant des ces crimes abominables. Il en est de même du TPIR. En 1992, les soldats du FPR ont massacré des dizaines de paysans Batutsi, dits Bagogwe, à Kabatwa, commune Mutura, tout près de la frontière avec la RDC. Kagame a ensuite imputé ses forfaits aux soldats rwandais d'alors.Le comble pour lui est qu'il ya des rescapés qui peuvent ou qui pourront témoigner.
Cet-ex soldat du FPR est probablement rongé par des remords et entend se soulager moralement. Les tueurs comme lui qui veulent témoigner sont nombreux ici au Rwanda. Pour l'instant, étant sur le sol rwandais, ils ne peuvent rien dire, sous peine de s'exposer à la mort. Certains Rwandais parlent de réconciliation. Certains Bahutu ont massacré massivement les Bahutu et les Batutsi, certains Batutsi ont massacré massivement les Bautsi et les Bahutu. Au regard des faits, c'est la réconciliation entre qui et qui ? Kagame a légalisé la discrimination à l'endroit des millions de Rwandais ( voir article 14 de la constitution rwandaises actuelle). Il a procédé à l'épuration des Bahutu et des Batutsi dits de second rang (c'est-à-dire ceux qui n'ont pa cotisé pour sa guerre contre le Rwanda, ceux qui ont refusé d'envoyer leurs enfants dans son armée et ceux qui ont condamné l'agresion du FPR contre leur pays) dans toutes les structures du Rwanda. Pour Kagame et ses alliés ainsi que pour le TPIR, les victimes Bahutu et Bututsi de second rang sont des déchets et en tant que tels, elles ne méritent aucune justice et encoire moins la compassion. Tout Muhutu est génétiquement génocidaire et doit être traité comme tel, a dit publiquement Kagame, devant des millions de Rwandais. Tous les dirigeants des partis d'opposition sont en prison et le monde entier a vu et voit le sort réservé aux journalistes, qu'ils soient Bahutu ou Batutsi qui ont tenté ou tentent d'informer les Rwandais des méfaits de Kagame et leurs conséquences à meyen et à long terme pour notre pays. A ces méfaits, il faut y ajouter des spoliation des milliers de Rwandais de leurs biens d'une part et des centaines de familles qu'il a jetées dans la rue par le jeu des expropriations illégales d'autre part. Au Rwanda de Kagame, l'injustice est la règle et la justice l'exception, le tout avec l'approbation et conseil des sponsors de Kagame, en tête, l'ex-premier ministre britannique Tony Blair, conseiller spécial celui-ci avec des millions de dollars par an en contre partie. Dans ces conditions,aucune réconciliation si réconciliation il y a, n'est possible sous le régime Kagame.
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Je reste toujours pantois face à l'impunité dont jouit kagame. On peut amener tous les témoignages, les preuves, les fosses communes…rien n'y fait. Il est intouchable.
C'est homme est le pivot du diable sur terre.
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Quand, mais quand….la vérité sautera aux yeux des Occidentaux – dont je suis – ? Trop de richesses en RDC attirent leur cupidité. Je ne sais que dire …nous le paierons.
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Voila. On ne dois pas chercher de midi a quatorse heures les pistes pour comprendre Paul Kagame. Il faut au contraire aller dans son CV quand il etait le chef en priori de renseignement militaire en Ouganda apres la prise du pouvoir Ougandais par son amis ou son frere Yoweri Kaguta Museveni. L'histoire nous dit que son plan du travail pour persuader les Ougandais a avoir peur de lui, etait de tuer les Ougandais qui lui semblait indisciplines et surtout ceux qui voulaient amener une idee contradictoire a celle de lui-meme. Les tueries se trouvent dans son sang et les Rwandais je voudrais dire les Tutsi et autres surtout les militaires Rwandais doivent cesser a supporter les caprices de ce monsieur car apres lui, la population ou les Tutsi en general auront le risque de payer ce que fait Paul Kagame au Congo et au Rwanda. Les militaires Rwandais ont le plain pouvoir de changer les choses au Rwanda pour sauver l'avenir de sa population.
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Je voulais savoir si vous pouvez demander au Temoin de nous preciser où se trouver le commandant HYPO alias Kabila aujourd'hui pésident du congo? car selon certaines sources il serait aussi impliqué dans ce massacre la suite
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Les membres du RNC et ancien APR me font bien rire, ils ont collaboré avec ce monstre pendant presque 20 ans, et c'est maintenant qu'ils se rendent comptent de qui il est ? Ce sont des traîtres, même si ils balancent des vérités aujourd'hui je ne leur ferai jamais confiance ! Je préfère un ennemi clair et identifié comme Kagame, que les girouettes qui trahissent car elles n'ont pas eu leur part du gâteau…
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Monsieur, vous avez une réaction sensée et ds d'autres circonstances, je vous aurais rejoint. Mais pas ds ce cas-ci car » la vérité est en train de monter l'escalier » … ENFIN !
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Il faut cesser de mentir contre Paul Kagame le tutsi-Rwandais , qui ne vaut rien sans les Anglo-Americains. ce qui arrive aujourd'hui aux hutu et Congolais innoncents, et la faute imbecile de hutu aux pouvoir à Kigali d'avoir fuir le pays en masse avec armes à la main. et laisser le boulevard à sa Majesté Paul Kagame. Au contraire la mort du President Juvenal H, pouvais déclenchée le sursaut de se battre, ils ont battus en retraite pour venir semer la désolation contre des civils Congolais,ils n-ont jamais jette AUCUNE pierre au Rwanda pour inquiéter sa Majésté roi de Grand-lac de Kigali, Paul Kagame, leurs forces avec leurs compatriotes tutsi de l'AFDL,RCD,CNDP,M23, FDLR est divers mai-mai alimenter par Kigali montre que ces gens ont un COMBAT commun au Congo, TUER,TUER et partout le moyen alors cesse de denoncer votre complice et compatriote ici on en marre, le Rwanda c'est une honte des Africains n'oubliez jamais çà et votre président n'arrive pas sur la cheville du Magnifique Mobutu, d'Elégant Kaddafi, son sort, wait and see.
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Honte je sais pas si t'es congolais ou rdais , juste une quetion? dis ce que tu connais sur les FDRL?je vx te dire qlq chose c que s L.D kabila qui a donne ls armées aux fdrl.
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Et bien votre soi-disant temoignage du soldat , c'est de la pure invention. Pourquoi, ces hutus fuyaient au congo?? vous les hutus des peureux qui cometent un pire genocide que le monde entier n'oublieras jamais, pour ensuite se poser en victimes. C'est connus le hutus sont ventriotes restez en europe et grattez vous les [*****] du matin au soir en attendant le petit chêque de l'assistance sociale. LE RWANDA AVANCE SANS LES BRÉBIS GALEUSES
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C'est fou que le modérateur de ce site permet ce genre d'insultes. Insultes en plus à deux balles. Ce monsieur devrait, la prochaine fois s'exprimer clairement en Français déjà. Ou alors faites vos déclarations haineuses en Kinyarwanda.Un commentaire digne des abashumba ou de gamin de rue.
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Voilà au moins un tutsi qui reconnait que les hutus n'ont aucune place dans leur Rwanda…
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Ce n'est pas mon habitude de faire de l'ironie avec des choses aussi tragiques mais là, vous me provoquez. Car il y a aussi des Tutsi qui profitent du chèque assistance sociale. Que font-ils encore en Belgique comme réfugiés alors que la paix et l'abondance sont revenues depuis si longtemps au Rwanda ??
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A Inkotanyi ,
La seule chose que vous sachiez écrire correctement est certainement votre pseudonyme haineux car, dans le bréviaire ensanglanté que Paul Kagame vous a fait gober, ne figure point de mots comme amour, vérité, confiance, démocratie, liberté, compassion. Au Rwanda de Kagame, le rose est la couleur que les tortionnaires et les bourreaux font porter aux victimes de votre folie meurtrière. Votre psychopathie est telle que vous devenez incapables de construire un raisonnement cohérent. Vos crimes vous tordent les boyaux que vous avez du mal à vous regarder dans un miroir. Les millions de morts des congolais et des rwandais de Tingi-Tingi, Mbandaka et autres doivent hanter vos nuits que, même en vivant au Rwanda, vous n'arrivez toujours pas à vous poser car la paix du coeur vous fait grandement défaut, l'oeil de la conscience vous pourchasse partout, vos propres crimes vous traquent et emprisonnent la chose la plus importante à offrir à une progéniture: le bonheur!
Ce n'est pas une vie que de vivre dans le mensonge car, la vérité vous traquera toujours. Et, tous ceux que vous considéreriez comme des amis, ne seront que vos compagnons de mensonge.
Malgré son emprisonnement , les enfants de Victoire Ingabire vivront toujours dans le bonheur car la cause défendue par leur mère est juste, ces enfants n'auront jamais honte ou peur de se regarder dans un miroir, ces enfants ne baisseront jamais les yeux face aux gens comme Kagame, comme vous. Pendant que les enfants de Victoire Ingabire seront toujours montrés du doigt avec admiration, ceux de Kagame raseront les murs ou, de honte, choisiront les trottoirs où poser leurs pattes, auront peur du regard des hommes.
Un conseil, allez vous cacher sous la couette diabolique du seul site qui vous irait comme un gant: NANOJV!
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Inkotanyi, gutukana siko kuvugishya ukuri kd menyako bariya bose bavuga ibyabaye ni abatutsi benewanyu babivuga ntawubashize kugahato cg ngo bamugure nkuko Kagame agura abantubose ngobabshe.nibyizacyane kubona ko hari abatutsi bavugisha ukuri kd bashaka ubwumvikane hagati yabahutu nabatutsi sikimwe nkabamwe bavugako inyungu zigihugu ziza nyuma yubwokobwe.ikindi nakubwira nuko weho wiyise nkotanyi udashaka ko ukuri kumenyekana kd nawe urakuzi ariko kubera inyunguzawe cg indayawe ituma utemera ukuri .kd ukuri nakagame yarakwivugiye kongo aboyashatse gucyura yarabacye kd ko ngo aboyashatse kwica yarabishe nabyo urabihakana ?gutukana ngo abahutu ninda ndabikwemereye ariko nakubwirako nabatutsi bafite inda nkabandibose naguha ingeronyinshi.
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DANS TOUTE CETTE SITUATION.QUE FAISAIT FAUSTIN KAYUMBA NYAMWASA?
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A comprendre les temoignages de ce monsieur, mes les opposants de Kagame tels que le Général kayumba qui était chef d'etat major à l'époque et le colonel karegeya qui était chargé des renseignements exterieurs du pays donc d'une manière ou d'une autres certains ordres transitaient par ces deux hommes avant de rejoindre kabarebe, kayonga, karenzi karake et j'en passe qui commandaient à l'est? A moins que les chaines de commandement soient parallele? maints question restent à se poser, l'essentiel que la justice soit faite.
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wembley, les Rwandais ne demandent qu'une seule chose: Que la Justice soit faite pour TOUTES les Victimes, indépendamment de ce qu'elles sont. Or, le constat est limpide.Ce mot fait une trouille ventrale à Kagame à tel point qu'il l'a rendu paranoïaque à l'endroit de tout Rwandais qui ose lui demander d'observer les régles élémentaires de la Justice, précisément mentionnées dans la constitution qu'il a promulguée. Pour lui, il y a des vraies victimes et des fausses victimes rwandaises.
Les vraies victimes sont celles dont les parents et proches parents ont été légalement qualifiés et reconnus comme rescapés du génocide des Tutsi et dont la situation mérite une prise en considération singulière ( article 14 de la constitution).
Les fausses victimes sont celles qui sont nées génétiquement génocidaires et dont le traitement qui leur a été macabrement infligé était légitime. Dès lors, elles doivent être considérées comme n'appartenant pas à l'Humanité et corrélativement, elles ne méritent aucune compassion humaine et encore moins la Justice.
Au regard des faits, celle-ci ne sera possible que lorsque la paranoïa dont souffre l'intéressé n'existera irréfutablement plus.
A défaut, la Justice pour Toutes les Victimes rwandaises n'est pas pour demain, du moins sous le régne du commandant suprême.Il s'ensuit que le témoignage de cet ex-soldat est sans effet sur les membres de la galaxie Kagame comme il en fut celui du feu Ruzibiza. L'injection du poison mortellement retardant à des centaines de prisonniers hutu dits gênants pour le régime Kagame est connue de tous les Rwandais. Il convient de rappeler que le même mode opératoire d'assassinat des Rwandais considérés comme gênants pour Kagame et son régime est toujours une des méthodes de la gouvernance de notre pays par celu-ci. Ce monsieur n'apporte donc rien de nouveau. Il me semble que son témoignage est pour l'instant superfétatoire. Il veut tout simplement soulager sa conscience. A titre personnel, je ne puis douter de sa sincèrité. Que le Plus-Haut ait pitié de lui.
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Dans 50 ans ou 100 ans dans les dictionnaires et livres d'histoires le nom Rwanda va signifier: Assassinats, crimes des masses, mensonges,pitoyables, poisons. 3 ethnies seulement dont les deux majoritaires se haissent du jamais vu dépuis que le monde existe? ce pays devrait redevenir un Royaume avec des prémiéres ministres rotatifs à ces trois ethnies chaque 4 ans. afin d'éviter que chaque fois qu'un tutsi est au pouvoir, des milliers de hutu sont déhors de leurs pays, et si un hutu passe au commande ces sont les tutsi qui vont déguerpir , et c'est le Congo qui va accueillir encore les réfugiés et paie cash leurs haines dans le sang.(10.000.000 millions) des morts.aucun régret, ni pardon, ni amertume, c'est le point zero de l'humanité, c'est l'archipel de l'île de goulag, c'est l'ensemble de la population du Congo-Brazzaville- Gabon-massacrés sous l'autorisation Anglo-Americain par les éxtremistes de Kigali et leurs compartiotes du Fdlr qui font front commun au Congo pour TUER, VOLER, MENTIR, demain va naitre un autre M2013 attendons …………………on a tout vu avec les Rwandais.
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Ah, le Rwanda, ce si beau pays, si attachant … Je ne suis qu'un petit Belge qui y a vécu il y a longtemps, et trop peu de temps. J'ai le souvenir d'un pays paisible, qui se développait tout doucement. Des tensions oui, la révolution de 59 n'était pas encore très loin. Mais je ne connaissais pas assez la situation politique pour me rendre compte que c'était aussi crucial entre les 2 principales ethnies.
J'y ai, bien sûr, gardé quelques amis (tutsi et hutu). Un de ces amis hutu m'a prédit, il y a 19 ans, lors des événements de 94, que les choses allaient se passer telles que relatées ds ce témoignage. D'autres voix crédibles se sont élevées ds le même sens. La communauté internationale, européenne, belge ne les a pas écoutées, mieux même, les a fait taire. Ces communautés sont-elles sourdes, aveugles… ou complices ?? Trop d'intérêts en jeu…
Merci aussi à Messieurs et Mesdames (une particulièrement) les journalistes pour leur parti-pris, leur désinformation, leur incompétence…
Tant de vies humaines ont été sacrifiées à cause de cela. Il faut que ça s'arrête, car CHAQUE vie, sans distinction, est sacrée.
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Eh les africains, le monde se développe, pendant que vous ne faites que vous entre tuer… N'y a t'il pas un homme intelligent pour se lever et dire assez??? Les Hutus veulent se venger, les tutsis se venger, …. on finit quand pour vivre enfin??? Peuple sans intelligence, dominé par des sentiments de l'enfer, haine et vengeance…..Vs resterez sous développés à cause de votre mentalité, l'occident, n'en a rien à faire de vous, vous seuls pouvez vous en sortir, je ne vous insulte pas, je vous dit la vérité.
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Monsieur le belge – je doute très fort que vous le soyez véritablement – peut-être nouveau belge ? Vos propos sont tout simplement racistes ! Personnellement j'en ai marre d'entendre que les tensions ethniques qui existent au Rwanda sont le fait d'un peuple guidé par des sentiments quelconques et donc de l'absence d'une intelligence comme celle des occidentaux. Dites-vous bien monsieur le blanc, que le Rwanda dans les années '80, était plutôt prospère (d'ailleurs même selon la plupart d'occidentaux – vous n'avez qu'à lire les commentaires de l'époque) et pour les plus jeunes qui lisent les commentaires sur ce site, je dirai que la soi-disante opposition hutu-tutsi n'était nullement la préoccupation première du citoyen rwandais à cette époque. Contrairement au pays voisin, le Burundi gouverné par un régime mono-ethnique qui écrasait une majorité de la population, hutu et tutsi pouvaient faire des études, des affaires et les mariages mixtes étaient nombreux. L'appartenance ethnique devenait – à mon avis et je pense que d'autres le partagent – de plus en plus secondaire. C'était malheureusement en sousestimant un problème non résolu; celui des réfugiés en Ouganda. Notons que c'étaient pas les seuls réfugiés dans la région. Le Rwanda était aussi confronté au problème des réfugiés hutu burundais sur son sol suite au génocide des bahutu du Burundi en 1972 et 1988. Pourquoi les occidentaux ont-ils alors voulu à tout prix FORCER un petit pays africain à changer radicalement sa gestion avec les Accords d'Arusha or que jusque là, ils avaient donné tout leur soutien à ce 'paradis en Afrique' comme ils l'appelaient couramment ? Ce sont ces occidentaux – on sait maintenant que le réseau anglo-saxon en avait décidé ainsi – qui décidaient comment les rapports devaient être 'bousculés' au Rwanda (on appelle cela: s'ingérer dans la gestion interne d'un pays et donc sans hésitation de ma part: néocolonialisme). C'étaient les occidentaux avec les USA qui étaient à la base d'un rapport basé sur un faux témoignage mais qui du coup 'justifiait' le changement brutal auquel les gens n'étaient pas préparés. Que diriez-vous, monsieur le belge, si l'on vous imposait d'attribuer 50% au germanophones de la Belgique, voire même d'accepter que la nva devra être d'office accepté comme partenaire à 50% ? Soit; cela aurait encore pu fonctionner malgré, tout si le FPR avait accepté de déposer les armes et de participer paisiblement aux changements 'démocratiques'. Le gouvernement Habyarimana l'avait accepté; le gouvernement de transition n'a fait qu'insister pour que ces accords soient respectés. Si l'Occident avait à ce moment accepté d'appuyer les 'accords de paix' et non d'aider celui qui avait agressé le pays par les armes et qui avait tout fait pour saboter la réalisation des accords – ni le génocide des tutsi, ni le génocide des hutu, ni le génocide du peuple Congolais n'aurait eu lieu. Présenter ensuite le FPR comme 'sauveur' a été une manipulation politique et médiatique qui démontrait comment on se moquait du peuple rwandais (et donc africain en général). Aller « avouer » ensuite « qu'on a été coupable de ne pas être intervenu » était encore d'une plus grande hypocrisie puisque l'intervention de l'occident a permis d'en arriver là. Ce qui ne veut évidemment pas dire, que certains Rwandais n'ont pas eu leur part dans cette culpabilité. Vous n'avez donc visiblement rien compris au conflit 'hutu et tutsi'. Il y a d'ailleurs aussi bien des hutu que des tutsi qui ont trempé dans la trahison de leur pays et du peuple rwandais. Les uns et les autres se sont fait avoir – par ambition, par cupidité, par mépris, etc… comme tous les i… au monde (blanc, noir, jaune ou autre) -par un assoiffé du pouvoir qui a été bercé dans un esprit de vengeance qu'il a appris dès son plus jeune âge par des nostalgiques d'antan qui n'ont jamais digéré qu'un pays doit être représenté et gouverné par toutes les composantes de la nation. Pour votre petite information: beaucoup de belges ADORENT cet antagonisme tutsi-hutu – plus que les Rwandais mêmes – et considèrent TOUJOURS les uns supérieurs aux autres. Bref: les 'bons' et les 'mauvais' noirs. Je l'ai déjà dit plusieurs fois sur ce site, cela provient d'un profond racisme qui trouve encore ses origines dans une mentalité d'antan. Ce qui ne veut par contre pas dire que tous les occidentaux sont ainsi; malgré tout: l'être humain n'est pas vraiment différent, qu'il soit blanc ou noir. La différence est plutôt dans les mentalités, l'éducation, le vécu. Encore un conseil: si vous voulez vraiment approfondir vos connaissances sur le continent africain, vous verrez que le continent africain a connu une histoire, une culture, qui étonnerait plus d'un occidental ! Informez-vous donc avant d'insulter les Africains puisque c'est ce que vous faites !
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@Edouarda,
Complètement d'accord avec votre analyse et, vos propos me fendent le coeur que j'en verse une larme. J'ose espérer que beaucoup de « jambonewsers » me rejoindront pour s'associer à vos propos.
Vous savez, le mal causé par Paul Kagame(qui salit ce nom–je vous conseille plutôt de lire les écrits d'Alexis Kagame-« La Philosophie bantu comparée ») est si lourd et profond que cela demandera des décennies entières pour que l'on en vienne à bout. J'ai, comme vous, foi en l'HOMME. Moi, qui suis congolais, issue et fruit de différents mélanges que nous offrent ce pays, je pleure jusqu'à ce jour, mon frère et ami, Bosco Rutazigwa, danseur intore du Ballet National de l'ex. Zaïre, victime innocente des représailles des kinois aux crimes perpétrés par Paul Kagame et James Kabarebe (encore une fois, sacrifier les tutsi de l'intérieur) sur les populations congolaises. C'est pour vous dire que le peuple congolais a su intégrer toutes les populations qui ont choisi de vivre sur ses terres. Bénita Murekatete est sortie miss univers sous la bannière vert-rouge et jaune de l'ex Zaïre sans que cela n'offusque un muluba, un mukongo, un muswahili ou un mungala de l'ex.Zaïre. Les exemples sont légion de nos mamans rwandaises, soeurs de nos propres mamans qui nous ont donné des frères au « sang mêlé » comme les Lokua Kanza (chanteur mondialement connu), les Djamboleka (ministre sous Mobutu), les Nzanga (conseiller à la Présidence, grand chanteur congolais, officier des Faz) etc… sans que cela n'offusque personne. Il aura fallu que Paul Kagamé arrive et fasse déclencher tous ces crimes et génocides que nous connaissons aujourd'hui.
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C'est fou ce qui se passe ici!
Une femme débarque venant de la Belgique pour rendre hommage a sa famille qui a péri en 1994.
Visitant un endroit publique, elle s'étonne de voir un si BEAU GARÇON TUTSI. Elle fait un simple commentaire voulant savoir comment il a pu échapper au massacre avec son allure! En passant la femme est TUTSI ses enfants sont militaires a Kigali.
Pour ce petit commentaire la femme s'est retrouvée en prison! Quand elle appela ses fils pour savoir ce qui ce passe, ils lui répondent: t'aurais pas du dire ce que tu pensais ici! Va en prison on négociera après!!
Voila le système d'ici.
Alors imaginez dire a ceux qui sont au Rwanda cette histoire du Congo….on vous traiterai de fous!!
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