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Wednesday 26 June 2013

Le Nord-Kivu exige des négociations Rwanda-Ouganda-Rebellions respectives


Emboitant le pas à Jakaya Kikwete. Lettre ouverte à Ban Ki-moon.Le Nord-Kivu exige des négociations Rwanda-Ouganda-Rebellions respectives 
mercredi 26 juin 2013
*Dans une lettre ouverte adressée à Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU, les communautés du Nord-Kivu rejoignent la démarche proposée par le président tanzanien Jakaya Kikwete, le premier à avoir demandé publiquement à Kigali et à Kampala de négocier avec leurs rébellions respectives
*Cette solution est plus avantageuse que toute autre, car elle enlève au Rwanda et à l'Ouganda l'alibi souvent évoqué pour déstabiliser la Rd Congo
* La communauté internationale doit exercer les pressions nécessaires pour que ces pays ouvrent sans délai les négociations avec leurs propres rébellions et se soumettent au jeu démocratique au même titre que les autres pays africains dont la Rd Congo
Pendant que tout le monde pensait que la nécessité d'organiser des pourparlers internes entre les autorités du Rwanda et de l'Ouganda et leurs rébellions respectives, était un dossier renvoyé aux calendes grecques, les communautés du Nord-Kivu viennent encore d'enfoncer le clou. Par une lettre ouverte adressée à Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU, il lui est demandé d'obliger ces deux pays à négocier directement avec leurs rébellions respectives.
Comme on peut bien le constater, Kagame n'a pas voulu commenter cette position de son homologue de la Tanzanie, préférant déléguer sa ministre des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, prête à tout faire. Kagame ne s'est donc pas trompé, car son envoyée déclarera à quiconque voulait l'entendre que la position de ce président membre de la Conférence internationale pour la Région des Grands Lacs (CIRGL) était une aberration.
Loin de convaincre les Congolais, ceux-ci s'étaient rendus compte que le Rwanda, incapable d'accepter ses responsabilités, va préférer mettre tout sur le dos des autorités congolaises. Ils vont aller plus loin, jusqu'à préconiser la solution politique, en lieu et place de la solution diplomatique et militaire privilégiée par les autorités de la Rd Congo.
Voilà pourquoi, vu que le Rwanda a toujours utilisé cette situation d'insécurité créée par les milices rwandaises pour intervenir en Rd Congo, les communautés du Nord-Kivu en appellent à Ban Ki-moon pour qu'il assume ses responsabilités. Elles ont donc rejoint la démarche proposée par le président tanzanien, Jakaya Kikwete, le premier à avoir demandé publiquement à Kigali et à Kampala de négocier avec leurs rébellions respectives.
« Cette solution est plus avantageuse que tout autre car elle enlève au Rwanda et à l'Ouganda l'alibi souvent utilisé pour déstabiliser la République démocratique du Congo, explique Jean Sekabuhoro, le président de la coordination intercommunautaire du Nord-Kivu. Nous demandons à la communauté internationale d'exercer les pressions nécessaires pour que ces pays ouvrent sans délai les négociations avec leur propre rébellion et se soumettent au jeu démocratique au même titre que les autres pays africains dont la République démocratique du Congo ».
Hunde, Ngenge, Hutus et Tutsis, ainsi que les communautés de Walikale, saluent par le biais de leur représentant la présence du contingent tanzanien au sein de la brigade d'intervention de l'ONU à l'est de la Rdc.
Le même Jean Sekabuhoro, le président de cette coordination, a estimé dimanche 23 juin qu'un pays ne peut pas assurer sa sécurité en insécurisant ses voisins. « Nous avons plus d'un million de personnes déplacées et refugiées parce que le Rwanda et l'Ouganda croient qu'en poursuivant leurs rebelles en Rdc, ils se protègent eux-mêmes. On ne peut pas continuer de tolérer qu'un pays puisse baser sa paix et sa sécurité sur l'insécurité d'un pays voisin.
Que la communauté internationale puisse s'investir pour que le Rwanda puisse comprendre le message du président Jakaya Kikwete », plaide Jean Sekabuhoro. La proposition de Jakaya Kikwete avait été formulée au cours de la célébration du cinquantenaire de la création de l'Union africaine n'est pas bien perçue par le Rwanda qui ne veut pas négocier avec les FDLR. Kigali considère ces rebelles comme des génocidaires.
La part de Ban Ki-moon
Pour la Rd Congo, on comprend que c'est à cause de certaines faiblesses constatées que tout le monde se permet de dire que la solution militaire n'est pas du tout une solution à la crise à l'Est du pays. Et pourtant, la Rd Congo a toujours proposé une solution en trois volets : soit un volet militaire, diplomatique et politique. Même si le volet militaire pose quelques pépins, les deux volets (politique et diplomatique) sont actuellement activés.
Ce qui étonne maints observateurs, c'est lorsque cette fameuse communauté internationale se permet d'oublier vite que c'est elle la première à adopter une résolution créant une brigade spéciale d'intervention avec un mandat précis. Tout le monde doit d'abord travailler afin que la Brigade accomplisse les missions qui lui ont été confiées, notamment l'éradication des forces négatives et autres milices qui pullulent l'Est de la République. La résolution dont il est question a cité sans ambages les rebelles du M23, les FDLR, les ADF-NALU, etc.
Est-ce que c'est parce que la Rd Congo est faible militairement que quiconque se permettrait de formuler toutes les recommandations possibles, même les plus folles ? Raison pour laquelle nombreux voudraient voir l'ONU imposer la même discipline au Rwanda et à l'Ouganda, en leur intimant l'ordre d'ouvrir leurs larges bras pour accueillir les enfants prodigues que sont les FDLR et les ADF-NALU et autres Armée de la résistance du Seigneur (LRA), tristement célèbre à cause des dégâts énormes causés au sein de la population innocente. Le cri des communautés du Nord-Kivu où s'était rendu dernièrement le Coréen lors de sa tournée en Rdc mérite d'être entendu.
L'Avenir

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-“The root cause of the Rwandan tragedy of 1994 is the long and past historical ethnic dominance of one minority ethnic group to the other majority ethnic group. Ignoring this reality is giving a black cheque for the Rwandan people’s future and deepening resentment, hostility and hatred between the two groups.”

-« Ce dont j’ai le plus peur, c’est des gens qui croient que, du jour au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre ».

-“The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.”

-“I have loved justice and hated iniquity: therefore I die in exile.

-“The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.”

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