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Wednesday, 17 July 2013

RDC: La coalition M23-RDF est en débandade


Pendant que la coalition M23-RDF est en débandade. La MONUSCO s'interpose. Elle a empêché les FARDC de poursuivre l'ennemi 
mercredi 17 juillet 2013
*Après d'intenses combats dimanche et lundi derniers, ayant débouché à la reprise par les FARDC des localités de Mutaho et Mujoga (en groupement de Kibati), puis de la colline stratégique de Bukanda (en groupement de Buvira), une autre correction a été infligée hier mardi à la coalition M23-RDF, non loin de 3 antennes (de Kibati)
*Selon notre source, les FARDC qui tentaient un débordement avec des chars à Kibati ont été surpris par l'interposition de la MONUSCO, provoquant la colère de la population qui suit les combats jusqu'aux environs de la ligne de front pour encourager les militaires congolais
Après d'intenses combats dimanche et lundi derniers, ayant débouché à la reprise par les FARDC des localités de Mutaho et Mujoga (en groupement de Kibati) puis de la colline stratégique de Bukanda (en groupement de Buvira), une autre correction a été infligée hier mardi à la coalition M23-RDF, non loin de 3 antennes (de Kibati).
Si déjà à la suite de précédents affrontements on a enregistré dans le rang du M23 au moins 123 combattants tués, 11 capturés et une vingtaine de blessés au nombre de ceux-ci des officiers hier mardi 16 juillet 2013, une autre leçon a été inculquée aux assaillants.
A en croire nos sources, au cours des combats de cette journée, 51 éléments-M23 ont été tués, un Officier (capitaine) du M23 blessé, a été capturé par la suite.
Parmi les 51 corps du M23, indique notre source, 15 étaient vêtus en uniforme-RDF (initiales anglaises de l'armée rwandaise) et identifiés comme de véritables sujets rwandais. A l'instant, la ceinture avancée des FARDC s'observe à 500 m de 3 antennes de Kibati pour ceux qui connaissent le territoire de Nyiragongo.
Au regard des ces avancées des forces loyalistes, une fois le groupement de Kibati entièrement libéré, il ne restera que le Groupement de Buhumba pour que le territoire de Nyiragongo soit complètement sous contrôle des FARDC. La Société Civile du Nord-Kivu, à travers son vice-président et porte-parole qui salue la bravoure de l'armée régulière, encourage le Gouvernement congolais à libérer définitivement les territoires de Nyiragongo et Rutshuru de l'administration criminelle M23-RDF.
Pourquoi s'interposer ?
Selon les dernières nouvelles, la ligne de front est désormais un peu plus au nord de Mutaho, en groupement Kibati. Comme il a été ci-haut indiqué, hier mardi matin les FARDC ont tenté un débordement avec des chars à Kibati. Mais la Monusco s'est interposée provoquant la colère de la population qui suit les combats jusqu'aux environs de la ligne de front pour encourager les militaires congolais. Le commandant des opérations des FARDC, le colonel Mustapha a affirmé sur une radio de Goma que ses militaires ont récupéré trois positions du M23 qui étaient dangereuses pour la ville de Goma.
Cette population du Nord-Kivu qui vit les affres de la guerre ne pouvait que manifester son mécontentement à l'endroit de la MONUSCO qui, elle, est préoccupée par le respect de l'Accord-cadre d'Addis-Abeba, ainsi que la résolution créant la Brigade internationale d'intervention largement violée par le Rwanda. Il revient donc au Gouvernement de la République de se prononcer pour savoir si les FARDC ne sont pas autorisées à se déployer partout où elles veulent pour non seulement protéger la population mais aussi sauvegarder l'intégrité du territoire congolais.
Car, selon nos sources, la situation humanitaire demeure très préoccupante dans la ville de Goma où plus de 5000 ménages ayant fui les derniers affrontements entre les FARDC et les rebelles du M23 occupent plusieurs salles de classes et églises autour de Goma. A cette occasion, le coordonnateur provincial de la protection civile sollicite non seulement une intervention urgente du gouvernement de la République, mais aussi demande au ministre de l'Intérieur et celui des Affaires sociales d'activer rapidement le plan national de contingence, l'unique moyen de répondre aux besoins urgents de cette population en détresse.
Il sied de rappeler que le lundi dernier, la Monusco a escorté des journalistes afin d'aller vivre l'évolution des combats. Le M23 est repoussé derrière Kilimanyoka, à une dizaine de kilomètre de Goma, selon les journalistes témoins de l'événement.
A Goma, au centre-ville, les militaires commandos ont traversé les rues pour aller se positionner le long de la frontière avec le Rwanda depuis la grande barrière jusqu'à la petite barrière et le long des cimetières, redoutant une incursion de l'armée rwandaise.
Des bombes seraient même tombées à 15h05 à Kageshi et à Gasiza au Rwanda, dans le secteur de Busasamana, district de Rubavu, a déclaré le brigadier général Joseph Nzabamwita. En réplique, le Rwanda aurait lancé des bombes vers Goma et deux sont tombées dans la bourgade de Rusayo au Nord de Goma.
Des accusations non fondées
Selon le général rwandais, les deux obus auraient été tirés d'une zone contrôlée par les forces armées congolaises et la Monusco. Et selon lui, cet événement ne serait en aucun cas un accident, car aucun combat n'aurait été signalé à proximité de la zone d'origine des tirs. Aucun blessé n'est à déplorer, selon le militaire rwandais.
Dans un communiqué publié dans la foulée, ce dernier a également affirmé que des rebelles rwandais des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), considérés comme une menace par Kigali, étaient « intégrés » au sein d'unités de l'armée régulière congolaise combattant le M23.
Le gouvernement congolais et la Monusco trouvent en ces accusations une fuite en avant du régime de Paul Kagame qui soutient le M23 et dont les militaires ont été tués et capturés depuis dimanche à Mutaho.
Lambert Mende, porte-parole du Gouvernement a été le premier à dire à la face du monde que le Rwanda ne disposait d'aucune preuve pour étayer son argumentaire. En plus, il a démontré que le Rwanda a pendant longtemps utilisé le conflit identitaire, c'est-à-dire, la soi-disant traque des Tutsi pour justifier sa présence en Rd Congo. Maintenant que cette raison ne tient plus debout, il se permet de se moquer de la communauté internationale, soit du Conseil de sécurité qui a décidé de déployer la Brigade, en alléguant que des FDLR ont été formés pour l'attaquer.
Un peu comme le ministre en charge des Médias et de l'Initiation à la nouvelle citoyenneté l'a dit, les unités spéciales rwandaises sont étonnées de la montée en puissance des FARDC. Du coup, ils se rendent compte que la Rd Congo n'est plus comparable à un couteau dans du beurre. Mais que pour l'instant, quiconque osera défier les institutions du pays rencontrera sur son passage les vaillantes FARDC.
Les troupes de l'ONU en état d'alerte
En novembre 2012, le M23 avait occupé Goma pendant une dizaine de jours après avoir rapidement défait l'armée pourtant soutenue par les Casques bleus onusiens. Les rebelles s'étaient retirés de la ville sous la pression des pays de la région, en échange de l'ouverture de négociations avec le gouvernement de Joseph Kabila.
Mais ces discussions entamées en décembre à Kampala ont atteint leur vitesse de croisière et la balle est dans le camp du Facilitateur Chryspus Kiyonga, qui doit convoquer la plénière en vue de la signature de l'accord.
L'ONU qui entretient 17.000 Casques bleus en Rdc, avait été prise à partie fin 2012 pour son incapacité à protéger les populations du Nord-Kivu. Les Nations Unies ont, depuis, imposé un Accord-cadre signé à Addis-Abeba le 24 février ; tous les pays de la région se sont alors engagés à ne pas appuyer les mouvements rebelles agissant dans l'Est de la Rdc.
Lundi, le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky a formulé une mise en garde, depuis New York : la Monusco a « placé ses troupes en état d'alerte. (Elle) se tient prête à prendre toutes les mesures nécessaires et cela comprend l'usage de la force armée dans le but de protéger les populations civiles », a-t-il dit. « Toute tentative du M23 de se diriger vers Goma sera considérée comme une menace directe contre les civils », a-t-il ajouté.
L'Avenir

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-“The root cause of the Rwandan tragedy of 1994 is the long and past historical ethnic dominance of one minority ethnic group to the other majority ethnic group. Ignoring this reality is giving a black cheque for the Rwandan people’s future and deepening resentment, hostility and hatred between the two groups.”

-« Ce dont j’ai le plus peur, c’est des gens qui croient que, du jour au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre ».

-“The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.”

-“I have loved justice and hated iniquity: therefore I die in exile.

-“The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.”

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