Ce sont quatre dissidents du M23, aujourd'hui réfugiés au Rwanda, qui sont visés par les mandats d'arrêt émis par la justice militaire de la RDC : un civil, Jean-Marie Runiga, chef politique du mouvement, et trois officiers dont le général autoproclamé Baudoin Ngaruye.
Selon les documents transmis au gouvernement rwandais par les autorités congolaises, ces fidèles du général Bosco Ntaganda sont accusés de constitution d'un mouvement insurrectionnel, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité pour meurtres, emprisonnement, tortures, viols et persécutions pour des motifs ethniques.
Respect de l'accord de coopération judiciaire avec Kigali
Autres faits reprochés aux quatre accusés : crime de guerre par torture, enrôlement, conscription et utilisation de mineurs de moins de 15 ans dans les forces armées.
Kinshasa insiste sur le respect de l'accord de coopération judiciaire qui le lie à Kigali, ainsi que sur le respect du point 5 de l'accord cadre signé à Addis-Abeba, en févier, par les dirigeants de la sous-région de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). Tout en évoquant les recommandations du conseil de sécurité concernant la cessation de tout soutien au M23, les autorités congolaises disent attendre avec intérêt la réponse du dirigeant rwandais.
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