Au Burundi, une nouvelle coalition politique, sans précédent dans l'histoire du pays, pourrait voir le jour. Ce jeudi 20 novembre, les leaders des ailes majoritaires du principal parti tutsi, l'Uprona, et des ex-rebelles hutus des FNL ont signé secrètement une déclaration dans laquelle ils s'engagent à travailler ensemble. L'Uprona de Charles Nditije, les FNL d'Agathon Rwasa, mais aussi le parti Frodebu Nyakuri de Jean Minani sont les principaux acteurs de cette possible coalition. Une première dans un pays longtemps miné par les divisions et les guerres ethniques.
C'est une annonce qui n'est pas sans surprendre au Burundi : les ennemis d'hier qui décident de s'allier. D'un côté, l'Uprona (Union pour le progrès national), le principal parti tutsi qui a dirigé le pays d'une main de fer pendant 30 ans. De l'autre, son adversaire historique, les FNL (Forces nationales de libération), la première rébellion hutue à avoir pris les armes dans les années 80.
Une nouvelle coalition présentée comme une union sacrée face au danger. Le pays « est au bord du gouffre », martèle-t-on dans ces partis. Et pour Charles Nditije et Agathon Rwasa, le danger s'appelle CNDD-FDD (Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie). Tous deux ont été officiellement évincés de la tête de leurs partis par des proches du parti au pouvoir et ne pourront concourir aux prochaines élections en 2015 qu'en candidats indépendants.
Barrer la route au CNDD-FDD
L'objectif de cette coalition est donc clair : barrer la route au CNDD-FDD. Les deux partis ont donc signé une déclaration qui les engage à mettre rapidement en place une même plateforme politique. D'abord en présentant un programme et des listes communes aux communales et aux législatives, mais aussi un candidat unique à la présidentielle.
Ils appellent dans ce texte toutes les forces politiques, morales et sociales du Burundi à s'engager dans ce combat contre le pouvoir en place pour « sauver le Burundi ». Pour l'instant, rien de tout cela n'est encore fait. Mais l'Uprona de Nditidje et les FNL de Rwasa affichent leur optimisme : « Nous avons déjà négocié à Arusha », rappellent-ils. L'Uprona et les FLN présentent cette coalition comme la preuve que la donne politique a changé au Burundi, elle n'est plus ethnique.
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-“The root cause of the Rwandan tragedy of 1994 is the long and past historical ethnic dominance of one minority ethnic group to the other majority ethnic group. Ignoring this reality is giving a black cheque for the Rwandan people’s future and deepening resentment, hostility and hatred between the two groups.”
-« Ce dont j’ai le plus peur, c’est des gens qui croient que, du jour au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre ».
-“The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.”
-“I have loved justice and hated iniquity: therefore I die in exile.”
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