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Monday 19 November 2012

DRC: Kagame doit revenir à la raison



Kagame doit revenir à la raison 
Goma : le M23 sous haute surveillance !

Kinshasa, le 20/11/2012 

Envers et contre tout, l'aventure de Kagame ne passera pas. Les FARDC promettent de laver l'affront, en réservant une surprise aux rebelles. La Monusco, elle, prend désormais ses responsabilités et ne tolérera aucune avancée du M23, ni de ses alliés vers Goma. La Monusco qui suit de près cette situation, reste plutôt prête à agir, conformément à son mandat, en cas de violation de la consigne. Londres, par la voix de William Hague, son Ministre des Affaires Etrangères et au Commonwealth, enjoint, par ailleurs, le M23 à cesser immédiatement toutes nouvelles violences dont il mesure particulièrement, les risques encourus par les civils, notamment, la population de Goma et les réfugiés dans les régions avoisinantes. A Kinshasa, pendant ce temps, la Majorité, l'Opposition, la Société Civile, les acteurs politiques indépendants ainsi que l'ensemble de Forces vives, sont invités à privilégier l'intérêt national et à parler d'un même langage, comme au Mali, pour s'assurer de la cohésion permettant de faire face à cette situation de guerre injustement imposée à la RD. Congo. Le M23, très souvent, présenté comme une rébellion congolaise n'aura été qu'une constellation d'hommes au service du Rwanda. De plus en plus, des masques sont tombés. C'est Kagame ! C'est bien lui, le vrai patron de cette énième aventure politico-militaire. C'est bien lui qui crée, forme, initie ou entraîne les rebelles, leur dote des moyens et leur assigne des missions à accomplir sur le sol congolais. C'est toujours lui Kagame qui avait été, en son temps, le vrai patron du RCD et du CNDP. Le gouvernement congolais, au-delà de ses titillements liés aux raisons diplomatiques, ne s'en offusque même plus. Lors des affrontements de ce dimanche 18 novembre, à Munigi, aux portes de Goma, des renforts militaires évalués à près de quatre mille hommes des troupes, auraient été interceptés. Une façon somme toute claire, pour Kagame, de signer, cette fois-ci, une guerre des tranchées contre la RD. Congo. Ce dimanche, en effet, l'aventure a tourné court. Goma, après tout, est toujours sous contrôle des FARDC. La Monusco a été d'ailleurs, obligée d'y mettre le paquet, pour mettre fin à cette galéjade. Dix missions organisées en l'espace de quelques heures, y ont sérieusement travaillé. Hélicoptères de combat, hommes d'élites ainsi que des roquettes ont été mis en mouvement dans le but d'écorner l'intention de ces rebelles-marionnettes de s'emparer de Goma. Ainsi, la Monusco a-t-elle engagé ses troupes entre Kibumba et Kibati qui, d'en haut, ont tiré sur des rebelles, à l'arme lourde. Si bien qu'au jour d'aujourd'hui, prendre Goma devient une pure illusion, tant que la Monusco et les FARDC continueront à se serrer les coudes et à œuvrer au maintien de la paix. Mise en garde… ''La Monusco suit de près la situation et ne tolérera aucune avancée ou action des troupes du M23 qui provoquerait une panique au sein de la population civile et engendrerait de nouveaux déplacés. La Monusco condamne fermement la reprise des hostilités et lance un appel au M23, pour cesser immédiatement ses attaques qui ont, pour conséquence, la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire déjà fragiles. Le M23, à l'origine de la présente situation, doit donc en assumer seule, la responsabilité toute entière'', lit-on, dans un communiqué de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo publié ce week-end, peu avant les hostilités de dimanche qui, finalement, ont tourné court, avec l'échec, du reste, prévisible de la conquête de la ville de Goma, Chef-lieu de la Province du Nord-Kivu, qui est, en même temps, le QG des casques bleus de l'Onu. Négociations ? Autant Jules Mutebusi l'avait fait à Bukavu, autant Laurent Nkunda l'avait fait à Goma. Ce n'est ni une première, ni, apparemment, une dernière rébellion à l'Est, au regard du contexte des conflits en cours dans cette partie du territoire national. C'est dans ce cadre qu'il faudrait inscrire l'ultimatum du M23 qui donne 24 heures aux autorités congolaises, pour ouvrir les négociations directes et élargies à l'Opposition politique congolaise, à la Société Civile ainsi qu'à la Diaspora. Même s'il revient aux autorités congolaises d'apprécier l'opportunité de se prononcer sur les tenants et les aboutissants de ces ''éventuelles'' négociations, il y a lieu tout de même lieu de décrier ce chantage. Car, même s'il faut négocier, les choses devaient être considérées sous l'angle de la recherche de la paix que de faire valoir la menace de la conquête de Goma, pour retrouver le chemin du pouvoir. Pile ou face ? Normalement, l'appât est là. Les politiciens vont certainement mordre à l'hameçon. Mais, au fond, que peut être la finalité de ces négociations ? C'est sans nul doute le partage du gâteau, le partage des postes, le dépeçage de la République. Si la saga l'agréait, ce serait une fois de plus, l'occasion de faire une passe en or aux rebelles, de leur décerner une prime pour avoir fait tuer des milliers des personnes derrière la guerre et au mépris de la paix. Ce serait, dans ce cas, un retour à la case départ, à la situation de 2001, peu avant l'entrée en application du schéma 1+4 de triste mémoire. Cela signifierait, en d'autres termes, que l'on négocie, l'on définit des termes de référence, l'on met en place un nouvel ordre institutionnel et, enfin, l'on désigne des nouveaux animateurs pour une transition d'une durée X ou Y. A ce moment là, fini donc les élections, avec leurs prochaines échéances de 2016. Du coup, la boite à pandores sera ouverte. Tout le monde voudra y entrer. Toutes les rébellions, y comprises. Les candidats malheureux, les perdants aux élections 2006 et 2011, chercheront aussi une place au soleil. C'est l'éternel recommencement. C'est la foire alors…Qui dit que demain, si une telle démarche qui déraille la RD. Congo de sa trajectoire normale aboutissait, d'autres rébellions ne vont-elles jamais se multiplier ? C'est pile ou face ? On va aux élections mais, en cas d'échec, on fait alors la guerre ! Pourvu qu'on se retrouve ! Voilà qui pousse les observateurs de la scène à dire que le Conseil de sécurité de l'Onu doit, en tout cas, imposer la paix au Congo-Kinshasa, ramener Kagame et son pays, le Rwanda, à la raison, prendre des mesures nécessaires, pour protéger les populations congolaises. Le 23 novembre prochain, le Comité des sanctions de l'ONU doit passer à la vitesse supérieure, en allongeant la liste de personnes visées par une kyrielle de sanctions. Tout comme Makenga Sultani, les autres responsables des rebellions devront, à leur tour, être identifiés et punis.

La Pros.    


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-“The root cause of the Rwandan tragedy of 1994 is the long and past historical ethnic dominance of one minority ethnic group to the other majority ethnic group. Ignoring this reality is giving a black cheque for the Rwandan people’s future and deepening resentment, hostility and hatred between the two groups.”

-« Ce dont j’ai le plus peur, c’est des gens qui croient que, du jour au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre ».

-“The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.”

-“I have loved justice and hated iniquity: therefore I die in exile.

-“The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.”

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