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Saturday 15 February 2014

[RwandaLibre] Re: [AFRICAFORUM] Re: *DHR* Procès Génocide Rwandais : Audition de Filip Reyntjens:

 

'A l'époque F. REYNTJENS a même alerté Juvénal HABYARIMANA à l'occasion d'un voyage à Bruxelles, lui recommandant de se méfier certains membres de son entourage, dont Pascal SIMBIKANGWA'
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Ceci était une menace contre le Président. A quel titre
F. REYNTJENS pouvait rencontrer le Président dans la rue et lui donner des remarques ? Les menaces du gouvernement Belge contre Habyarimana sont connus et F. REYNTJENS ne pouvait que soutenir la position de son pays.


From: Samuel Desire <sam4des@yahoo.com>
To: Samuel Desire <sam4des@yahoo.com>; "Democracy_Human_Rights@yahoogroupes.fr" <Democracy_Human_Rights@yahoogroupes.fr>; Rwandalibre Group <rwandalibre@yahoogroups.com>; - Africaforum <Africaforum@yahoogroupes.fr>
Sent: Saturday, 15 February 2014, 11:16
Subject: Re: [AFRICAFORUM] Re: *DHR* Procès Génocide Rwandais : Audition de Filip Reyntjens:


Un Blanc menteur voyage au Rwanda pendent la guerre pour une durée d'une semaine, il rencontre certaines personnes de l'opposition et du FPR dans un bar, il évite de  rencontrer les représentants du gouvernement pour comprendre les positions des deux cotes, puis il rentre chez lui, puis comme il a les moyes a sa disposition, comme il est aussi payé par son employeur  pour écrire 'quelque chose', il publie un livre ou un article sur  ce qu'on lui a dit. Maintenant il nous crache le contenu de ses publications et articles dans le procès de Simbikangwa. C'est comme ca que tout ce monde  qui vient témoigner ont travaillé sur le Rwanda.
 


From: Samuel Desire <sam4des@yahoo.com>
To: "Democracy_Human_Rights@yahoogroupes.fr" <Democracy_Human_Rights@yahoogroupes.fr>; Rwandalibre Group <rwandalibre@yahoogroups.com>; - Africaforum <Africaforum@yahoogroupes.fr>
Sent: Saturday, 15 February 2014, 10:48
Subject: [AFRICAFORUM] Re: *DHR* Procès Génocide Rwandais : Audition de Filip Reyntjens:

 

Je ne suis pas contre  ce que Filip Reyntjens a dit et il a droit de le dire. Mais son analyse est superficielle  et n'apporte rien de nouveau. Il reprend des rumeurs que nous connaissons tous. On dit que Simbakangwa était connu  par tous. 'Tous' c'est qui? Mois je ne le connaissais pas au Rwanda et je n'avais jamais entendu parler de lui. Mais maintenant nous avons les Blancs  menteurs qui le connaissaient plus que nous. Comment l'ont-il connus ? Par des rumeurs ou par le FPR !
Le rôle clé du FPR et de l'opposition de l'époque sont  mis a cote.
Ce procès est un montage rempli de préjugés et fabrications.



From: pierre foucher <akagera@hotmail.fr>
To: FOUCHER Pierre <democracy_human_rights@yahoogroupes.fr>
Sent: Saturday, 15 February 2014, 8:48
Subject: RE: *DHR* Procès Génocide Rwandais : Audition de Filip Reyntjens:

 
Défense difficile car, contrairement aux blancs menteurs présents en masse,  de nombreux  témoins qui auraient pu  déposer en faveur de la vérité ne se présentent pas , ainsi de Stephen SMITH et de François Xavier Nsanzuwera.
 
Relisons cet interview du second par le premier parue en 1995 dans Libération, à une époque où ce journal ne faisait pas dans l'enfumage:
 

Giti, à l'écart du génocide mais pas des représailles

Stephen SMITH dans Libération du 27 février 1996 à 00:46 (Mis à jour : 27 février 1996 à 00:46)

 Dans la commune, la majorité des victimes sont hutues.

 S'étirant le long d'une petite piste en latérite, à flanc de collines, la commune de Giti ressemble à beaucoup d'autres: des maisons dispersées au milieu des bananeraies, des champs de maïs en pente, des choux et des pommes de terre cultivés dans la vallée d'une rivière et, sur un sommet, la mairie, l'église et le dispensaire. Pourtant, Giti est une exception. Ici, à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de Kigali, le génocide n'a pas eu lieu. Alors que, partout ailleurs, les Tutsis se firent massacrer dans les jours suivant l'attentat meurtrier contre l'avion de l'ex-président Habyarimana, le 6 avril 1994, l'ancien maire de Giti, Edouard Sebushunga, parvint à maintenir l'ordre dans sa commune de 45.271 âmes. Même s'il y eut quelques morts et s'il fallut que les gendarmes du village ouvrent le feu sur des miliciens venant des collines alentour pour provoquer l'hécatombe.

Giti, terre d'espoir au pays des fosses communes? Certainement, comparé à Murambi, non loin, où le maire extrémiste Jean-Baptiste Gatete orchestrait le génocide qui a fait, dans cette seule commune et en cinq jours, plus de 15.000 victimes. Lorsque le Front patriotique rwandais (FPR) s'est emparé de Murambi le 13 avril 1994, il a tué à son tour près de 10.000 civils hutus. Cependant, quoique nombreux, ces morts pèsent moins lourd sur l'avenir que ceux qu'il y a eu, en l'absence de génocide, à Giti. Combien? «Beaucoup, dit un habitant hutu, beaucoup trop.» Originaire de Giti, un réfugié du camp de Kibumba, dans l'est du Zaïre, avance ­ sans preuve ­ le chiffre de 2.000. On ne connaîtra peut-être jamais le nombre exact. Mais lorsqu'en juin dernier le préfet de Byumba, Deogratias Kayumba, est venu à Giti pour une cérémonie d'inhumation des victimes du génocide, il savait comme tout le monde qu'il consacrait une terre abritant plus de Hutus que de Tutsis.

Depuis dix-neuf mois, le «nouveau Rwanda», celui du FPR et de la diaspora tutsie revenue, se construit dans le souvenir omniprésent du génocide. Mais la mémoire est tronquée. A la vérité de l'éradication de 800.000 Tutsis se mêlent des mensonges intéressés, la raison d'un Etat accaparé par une armée victorieuse: celle des Tutsis venus de l'Ouganda, du Burundi, du Zaïre et d'ailleurs. Cette armée a tué des civils hutus, massivement. A Kayonza, dans la préfecture de Kibungo, où, lors de la première «réunion de pacification» en mai 1994, sucre et sel ont été distribués. Le lendemain, lorsque l'affluence fut plus grande, hommes, femmes et enfants ont été fauchés. A Ngoma, dans la commune de Mbogo, des civils ont été enfermés dans une école primaire puis déchiquetés à la grenade. A Butamwa, également dans la préfecture de Kigali rural, une centaine de civils rassemblés ont été fusillés. Lorsque la Mission des Nations unies pour l'assistance au Rwanda (Minuar) a enquêté sur ce «crime contre l'humanité», elle n'a pas trouvé de témoins jusqu'à ce que, finalement, le directeur du centre scolaire, Alexis Rubandabaliyo, se décide à parler. Arrêté et affreusement torturé, il est mort en novembre dernier.

«Au début, j'ai cru à des dérapages et, si l'armée avait cessé de tuer à l'automne 1994, j'aurais admis la colère», explique l'ancien procureur de Kigali, François-Xavier Nsanzuwera, réfugié à Bruxelles depuis mars 1995. «Mais le génocide est devenu une sorte d'industrie, une carte de visite, une justification pour les violations actuelles des libertés fondamentales. Il y a volonté délibérée de tuer les Hutus.» Dans le pays, personne n'oserait l'affirmer au grand jour. Mais quand des habitants de la commune de Muyira se réunissent dans le secret pour rédiger un «appel au secours» à Amnesty International, ils dénoncent des faits précis, imputés à «l'escadron antihutu dirigé par le bourgmestre Pierre-Célestin Kayihura». Leur conclusion: «La non-poursuite de telles actions signifierait qu'il n'y a pas de faute à tuer un Hutu.» Or, en la matière, l'impunité est la règle. «Ces femmes et ces enfants étaient-ils armés?», a demandé un observateur des droits de l'homme des Nations unies au sergent de l'Armée patriotique rwandaise (APR) ayant fusillé, il y a un an, au moins treize civils dans la forêt de Nyungwe. «Non. ­ Alors, vous les avez froidement abattus? ­ Oui.» Le sergent, de même que le colonel commandant le secteur militaire, sévissent toujours.

En janvier 1995, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a lancé un «cri d'alarme» au sujet du surpeuplement des prisons. A l'époque, six mois après la fin du génocide, 19.000 présumés coupables avaient été arrêtés. Depuis, au rythme constant de 700 nouvelles arrestations par semaine, plus de 250 «cachots» et 14 prisons se sont remplis de 66.000 détenus. La réaction de la communauté internationale? Elle s'est mise à construire des «camps de détention provisoire». Cinq sont en cours d'aménagement et l'un, à Nsinda, à 60 kilomètres à l'est de Kigali, abrite déjà 5.100 détenus, sa capacité prévue. Curieusement, les prisonniers s'y entassent dans les lits en bas sans toucher à la rangée en haut. «C'est pour ceux qui vont venir», explique l'un d'eux. Sage précaution. Lors d'une réunion avec les Nations unies, le gouvernement rwandais a déjà annoncé qu'en cas de retour massif des réfugiés du Zaïre, du Burundi et de la Tanzanie, il fallait s'attendre à «plus de 200.000 détenus». Or, même dans les conditions inhumaines qui y règnent actuellement, les prisons et «camps» ne pourront enfermer que 112.000 personnes. Aussi, le PNUD propose-t-il aux bailleurs de fonds du Rwanda, pour 30 millions de dollars, un «programme accéléré de construction de prisons»...

Quand tous ces «génocideurs» présumés seront-ils jugés? «Tant que l'épuration ethnique de la magistrature ne sera pas terminée, il n'y aura pas de jugements», a estimé, début janvier, François-Xavier Nsanzuwera. Il y a un an, l'ancien procureur de Kigali avait voulu ouvrir le procès de centaines de coupables, passés aux aveux. Mais le FPR s'y était opposé. Depuis, en trois cours accélérés de huit semaines, quelque 300 magistrats ont été formés, de même que 90 procureurs et 250 inspecteurs de la police judiciaire. En même temps, des magistrats confirmés ­ tous hutus ­ ont été arrêtés ou limogés, le dernier en date, Silas Munyagishali, substitut du procureur de Kigali, le 13 février. Trois jours plus tard, le gouvernement rwandais a annoncé l'ouverture des premiers procès pour «fin mars, début avril», à la veille du second anniversaire du début du génocide.

«Rendre la justice n'a été une priorité absolue qu'aux yeux du monde extérieur, estime un magistrat à Kigali. Pour le FPR, c'est un enjeu politique qu'il fallait maîtriser.» Dans un carton, l'homme qui travaille toujours dans un bureau aux vitres cassées a collectionné des coupures de la presse internationale décrivant «l'appareil judiciaire massacré» ou «une justice de bouts de chandelle». S'il est vrai que la justice a été anéantie par le génocide, sa «réhabilitation» a été délibérément retardée. Selon des chiffres que le ministère rwandais de la Justice vient de publier, sur 9,2 millions de dollars mis à sa disposition par les bailleurs de fonds étrangers, seulement 5,4 ­ soit à peine plus de la moitié ­ ont été employés.

A présent, la justice se met en marche. En fonction du degré de leur culpabilité d'exécutant, d'organisateur ou de commanditaire du génocide, les prévenus seront «triés» et, pour les moins compromis d'entre eux, pourront «négocier» leur peine en échange d'aveux «complets et sincères». Pour les autres, passibles de la peine de mort, ils devront comparaître devant un jury populaire. Une justice équitable pourra-t-elle être administrée? «Il faut se rappeler, explique un magistrat étranger, que la justice allemande, pourtant équipée du nécessaire, n'a jugé depuis cinquante ans qu'environ 12.500 personnes impliquées dans l'Holocauste. Peut-être le gouvernement allemand manquait-il de volonté, mais il en faudrait beaucoup pour vider ici les prisons.»

Titanesque, la tâche n'effraierait pas si le silence gêné de la communauté internationale et la terreur du nouveau régime n'avaient pas entamé ce qu'un prêtre catholique appelle «la pureté du génocide». Le Mal n'est plus absolu. Lorsque, dans une paroisse de Kigali, un Hutu a été arrêté comme «génocideur», un rescapé tutsi est allé se confesser: «Mon père, cet homme m'a sauvé du génocide. ­ Pourquoi ne le dis-tu pas pour le sauver? ­ Parce que s'il m'a sauvé, moi le Tutsi, n'est-ce pas la preuve que j'étais complice d'un Hutu génocideur? Alors, ils vont me tuer moi aussi.».


 

To: democracy_human_rights@yahoogroupes.fr
From: akagera@hotmail.fr
Date: Fri, 14 Feb 2014 23:06:37 +0100
Subject: RE: *DHR* Procès Génocide Rwandais : Audition de Filip Reyntjens:

 
Est-on bien sûr que cela a été dit par le professeur Reyntjens?
 
Méfions nous des comptes rendus bidonnés de Gauthier ans co !
 

To: Democracy_Human_Rights@yahoogroupes.fr; rwandalibre@yahoogroups.com; Africaforum@yahoogroupes.fr
From: sam4des@yahoo.com
Date: Fri, 14 Feb 2014 19:15:18 +0000
Subject: *DHR* Procès Génocide Rwandais : Audition de Filip Reyntjens:

 
Procès Génocide Rwandais : Audition de Filip Reyntjens:
  
Ainsi donc, Filip Reyntjens  contredit ce que les opposants de Habyarimana et ce que nous savons tous qu' Akazu était une arme de propagande inventée par  l'Opposition.

Filip Reyntjens   semble connaitre mieux que les Rwandais  qui étaient sur terrain ( a savoir l'Opposition au régime de  Habyarimana) qui confirme que le terme Akazu était une stratégie de propagande contre le régime Habyarimana. Selon Filip Reyntjens, rien n'est vrai dans tout cela !  

Sur base de la présentation de Filip Reyntjens, la famille royale belge  est un  'Akazu' en Belgique,  Kagame aussi ne vit et ne travaille pas seul. Il a une famille et les gens qui l'entourent. Tous le mode sait qu'ils sont influents et ses opposants Tutsi ont bel et bien décrit son régime comme un régime Akazu.  

En Ouganda et dans les autres pays africains  existent  des Akazu ou les membres du la famille du Président sont influents et même occupent des responsabilités au sein du gouvernement.
En bref, quelqu'un pourrait nous dire   quel pays/régime/monarchie on ne dirait pas qu'il s'agit d'Akazu ?  La présentation de Filip Reyntjens  ne va pas plus loin pour expliquer le cas unique de l'Akazu de Habyarimana  par comparaison aux   autres régimes africains de l'époque et même actuels que nous connaissons .
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Filip Reyntjens, professeur en droit constitutionnel et droits de l'homme à Anvers (Belgique) déclare d'emblée :
« Je n'ai rien à dire. J'attends vos questions ».
Mis devant le fait accompli ?
Il précise qu'il a initialement refusé de témoigner, « le débat est dévoyé en France dès qu'on parle du Rwanda », mais qu'il s'est trouvé en quelque sorte mis devant le fait accompli lorsqu'il a reçu la citation à comparaître demandée par la défense de Pascal SIMBIKANGWA.
Mauvaise tactique, semble-t-il, car, si le Pr REYNTJENS se montre fort critique sur le gouvernement rwandais actuel, il n'en demeure pas moins très ferme sur la réalité du génocide des Tutsi et la place de Pascal SIMBIKANGWA dans les réseaux de pouvoir.
L'Akazu
Il confirme sans hésitation l'existence de l'Akazu :
« c'est une nébuleuse, pas une association formalisée avec liste des adhérents ».
C'était un système évolutif, avec des membres changeants, qui a pu reposer sur plusieurs bases de solidarité:
- une solidarité régionale incontestable, le nord-ouest, le Bushiru, d'où est issu Habyarimana ; au cœur duquel les préfectures de Gisenyi et Ruhengeri se taillaient la part du lion
- une identité idéologique et politique, l'akazu déployant la notion de Hutu « purs et durs »
F. REYNTJENS alerte J. HABYARIMANA sur « un grand danger »
Le Professeur belge confirme également l'existence des escadrons de la mort et l'appartenance de Pascal SIMBIKANGWA à ces derniers, une information qu'il a divulguée dans son ouvrage d'octobre 1992.
A l'époque F. REYNTJENS a même alerté Juvénal HABYARIMANA à l'occasion d'un voyage à Bruxelles, lui recommandant de se méfier certains membres de son entourage, dont Pascal SIMBIKANGWA. Le Pr REYNTJENS l'aurait mis en garde contre le grand danger –y compris pour sa personne- qu'il courait à côtoyer ces individus.
Aux critiques jusqu'ici formulées par Pascal SIMBIKANGWA lui-même, dénonçant une accusation qui n'aurait reposé que sur une seule source, peu fiable, celle d'Afrika Janvier, F. REYNTJENS répond implicitement, en soulignant qu'il a au moins 5 ou 6 sources qui confirment ce fait.
Mis à part Janvier Afrika et le colonel BUREGEYA (aujourd'hui décédé), il préfère ne pas citer ses autres informateurs, car « ceux qui sont toujours en vie courent encore un danger 20 ans plus tard ».
SIMBIKANGWA, connu  comme tortionnaire
Enfin, concernant le SCR, le fameux service central de Renseignements, où travaillait SIMBIKANGWA, la réponse est sans appel : « tout le monde en avait peur, il avait des informateurs partout, comme dans tous les Etats totalitaires ».
Si Pascal SIMBIKANGWA n'était pas le grand patron du SCR, cela ne suffit pas pour juger de son influence : « l'organigramme officiel n'est pas forcément l'organigramme vrai, il y a des organigrammes parallèles, invisibles, basés sur relations familiales ou d'affaires… Je ne pense pas qu'il était le seul à torturer au SCR ou dans ses antennes préfectorales SRP (services de renseignements préfectoraux). Mais il était le plus connu. »
Stéphanie Monsénégo
Source :
 
 

















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-« Ce dont j’ai le plus peur, c’est des gens qui croient que, du jour au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre ».

-“The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.”

-“I have loved justice and hated iniquity: therefore I die in exile.

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