De : Mpania Jean <drjeanmpania@yahoo.fr>
À : Hinterland <hinterland1@yahoogroupes.fr>
Envoyé le : Mercredi 26 février 2014 17h13
Objet : [hinterland1] Tr : L'OCCUPATION RWANDAISE EN MARCHE
2. Alice Uwinera, maitresse de Lambert Mende Omalanga, Porte-parole du gouvernement ;
3. Angéline Mugaza, maitresse de Muyej, ministre de l'intérieur ;
4. Marie-Rose Mugwarinyama, maitresse de Raymond Tshibanda, ministre des affaires étrangères ;
5. Carine Mutaga, maitresse de Didier Etumba, chef d'état-major général des FARDC
6. Aliane Rwagamirhe, 2e personnalité des services de renseignements
rwandais, maitresse du Général Amisi Tango Fort.
Chers Patriotes,
Chers amis de la RDCongo,
Salutations les plus amicales !
Autour du 14 février dernier, un sujet accaparant, sous la plume combien perspicace de notre aimable compatriote Kimp, nous avons été abreuvé d'un sujet troublant : « CNDP-M23 : embêtante révélation de Bosco Ntaganda à la CPI » où nous voyions, désabusé, BNtaganda s'en sortir sans égratignure pour, essentiellement, le simple fait de se déclarer Rwandais plutôt que Congolais, avec comme langue principale le kinyaRwanda, inconnue comme tel en RDCongo.
Un débat s'en est suivi avec des interventions les unes aussi bonnes que les autres. Un seul regret toutefois : quelques écarts de langage devenus, malheureusement, courants chez nombreux dès qu'il s'agit de l'honorable VKamerhe ou, pire, du Président de la République… Pourrions-nous, s'il vous plaît, une fois pour toute cesser de croire que ceux et celles qui nous déçoivent sont nécessairement des étrangers ? Puis, « être étranger » (européen, angolais, tanzanien, Tutsi, Hutu…), est-ce vraiment le problème ? Le frère Guy De Boeck ne nous sert-il pas abondamment et quotidiennement bien, au moment où un autre frère né au centre du pays, LMende, nous noie dans une propagande des années staliniennes !? Non, jugeons les gens par ce qu'ils font et non par leurs apparences…
Mais, si je vous reviens en ce jour, je dois avouer que c'est à la suite d'un point soulevé par le frère Dilondi avec, à l'appui, une discussion du New York Times sur « Judge at War Crimes Tribunal Faults Acquittals of Serb and Croat Commanders » par Marlise Simons (14 juin 2013). Cet article, en effet, révèle une fuite d'information au Tribunal ad hoc des Nations Unies sur l'ex-Yougoslavie qui relate un conflit entre des juges de ce Tribunal international. Le conflit a comme point d'achoppement, « the degree of responsibility that senior military leaders should bear for war crimes committed by their subordinates », c'est-à-dire le drgré de responsabilité duquel un officier supérieur peut être, personnellement, tenu responsable pour des crimes commis par leurs subalternes.
Il est vrai que des juges, essentiellement européens, se sont questionnés sur le comportement expéditif d'un de leurs collègues américains. Ils se demandaient s'il n'exerçait pas une pression, « probablement politique », indue visant à faire libérer des autorités militaires et policières serbes et croates… À cette grave accusation, le juge mis en vedette, un juge ordinaire parmi les autres, aurait répondu que s'il y avait une pression politique réelle visant à libérer tel ou tel autre individu, elle serait exercée par le juge-président de ladite Cour international, lui aussi américain. Car, seul le président aurait pu établir des politiques de modification de la procédure pouvant avoir l'impact désiré ; pas un juge simple.
Sans être de la partie, je perçois deux situations dans le cas.
En premier, dire que nous avons affaire à un Tribunal international ad hoc des Nations Unies (sur l'ex-Yougoslavie). Ce genre de Tribunal constitue le prolongement des sortes de tribunaux internationaux qui sont nés pour juger les vaincus : Nuremberg, Tokyo, TPIR (Rwanda), Cambodge, Sierra Leone, ex-Yougoslavie. Ces sortes de tribunaux, toujours temporaires dans le temps, ont toujours des objectifs précis à atteindre. Ces objectifs sont choisis par le (ou les) vainqueurs. Bien souvent, la justice finit par y être sacrifiée.
Nous pouvons comprendre, ainsi, combien les juges sont tiraillés par des agendas plus ou moins politiques mais aussi, et surtout, par « qui paie la facture » ? ». Les juges viennent des deux grands systèmes de droit, soit le Droit civil et la Common Law. Beaucoup de fois, on semble voir le droit civil s'imposer sur les règles de fond (d'où la force d'enquête du Procureur), tandis que la Common Law semble dominer les règles et principes de fond (l'imprescriptibilité, faire en sorte que la poursuite et la défense soient à « bras égaux », l'équité, la place de la victime, etc.)… Juste à voir tout ceci, on doit se dire que les juristes (avocats, juges, chercheurs en droit) qui participent à ces assises doivent être d'un niveau éthique très élevé pour travailler à rendre justice dans toutes ces conditions sans s'en prendre les uns contre les autres. Il se peut que le conflit relevé par The New York Time soit loin des
pressions politiques et qu'il résulte plutôt de toutes ces autres contingences.
En second, dire que la CPI est un tribunal indépendant des Nations Unies. Il est permanent et non ad hoc. Il est appelé à durer dans le temps, à faire ses preuves par essai et erreur, mais surtout à se perfectionner et s'imposer au dessus de la mêlée politique et financière. Dans un climat de pareille assurance, le Droit civil et la Common Law se marieront et feront un dans une justice à la recherche de la Justice. Et cela ne prendra pas trop longtemps avant que la CPI rejoigne, non seulement sur le plan spatial, mais aussi dans le sérieux et la réputation sa consœur, la Cour internationale de justice (CIJ), qui siège dans la même ville, La Haye.
De retour sur le fond, BNtaganda et son acquittement possible sous le prétexte qu'il est fils d'un pays non signataire de la convention internationale créant la CPI, mais aussi, comme l'a rapporté le frère Dilondi qu' « il y a à craindre (redouter) une tendance de voir des pressions sur les juges de la CPI de protéger le pouvoir international ''militaire'' surtout d'un haut grade militaire comme Bosco Ntaganda qui est un client de ce pouvoir international ''militaire'' servant le pouvoir international économique. En contraste JP Bemba paie surtout parce qu'il n'a pas servi le pouvoir international militaire ni économique dans son intervention en RCA (son mouvement a créé beaucoup de pertes financières aux puissances internationales et est devenu une force négative aux Groupes d'Intérêts Economiques GIE) ».
Ce paragraphe est chargé en contenu. Je procède par élimination pour passer vite à travers. La question relative à JPBemba n'est pas dans l'article du NYT, c'est une extrapolation du frère, je crois. Le cas de JPBemba est pathétique. On dirait que, orgueilleux dans ses titres, il n'aurait pas saisi le conseil de sa défense qui, je pense, doit lui avoir conseillé d'abaisser son niveau de responsabilité dans le MLC (particulièrement le commandement militaire) pour s'en sortir. Ou, aussi, que sa défense, encline au Droit civil, n'a pas pu s'ajuster au droit international qui combine les deux grands systèmes de droits… Il y a également le fait qu'il n'ait jamais montré de la compassion ni du remord envers les victimes. Il semble se démener comme un lion dans une cage. Au final, il faut dire que JPBemba est là non pas pour ce qu'on lui reproche d'avoir fait, mais pour ce qu'il avait promis de faire et qu'il n'avait pas fait : « juger les responsables, parmi ses hommes, des crimes commis en RCA ». Ceci explique en minimisant les apports réels ou imaginés du « pouvoir international militaire vs pouvoir international économique ».
L'autre élément, déjà, expliqué est le fait que le frère Dilondi confond la CPI, un tribunal permanent des Nations Unies et le Tribunal criminel ad hoc des Nations Unies sur l'ex-Yougoslavie. Toutefois, cette différenciation n'ôte vraiment pas le fond sur la question de jugement des militaires en situation de guerre.
Ce cas est effectivement très délicat. Il a, par ailleurs, un fondement qui l'explique mieux. Et c'est le suivant : Les Conventions successives de Genève (et leurs protocoles) sur la Guerre ne sont pas là pour mettre fin à la guerre même. Elles essaient d'encadrer les comportements des forces sur les champs de bataille. Voilà leurs faiblesses majeurs, mais aussi la principale contradiction entre les ONGs de droits de l'Homme d'un côté et, de l'autre, les cours et tribunaux et les experts militaires et les hommes politiques. Autrement, l'homme politique, le militaire, les cours et tribunaux ne sont pas là pour mettre fin à la guerre mais pour « juger » les comportements donnés (une liste limitative) pendant une guerre. Parenthèse, c'est là où nos ONGs nationaux deviennent dangereuses car ils mettent l'agresseur et l'agressé au même rang dans leurs évaluations de la situation. Ceci donne des munitions aux politiques puissants qui recherchent, dépendamment de leurs intérêts, la partie coupable à sanctionner.
Malgré ce côté subjectif, quand on arrive au « cadre strictement militaire », il devient souvent difficile d'établir les actes qui quittent visiblement le cadre militaire. Nous parlons ici d'une armée professionnelle avec des officiers formés dans des bonnes académies militaires. Nous ne parlons pas de milices. Ainsi, même dans les cas de Nuremberg et autres, il a toujours été plus facile de condamner les chefs de milices (les SS nazi, par exemple) que les chefs militaires. Aussi, dans une armée moderne, le militaire est formé en droits de l'homme. Il a le droit de refuser un ordre qui va contre ce qu'il perçoit être une violation d'une convention de Genève. Sue le champ de bataille, le soldat devient ainsi responsable de ses actes qui violent lesdites conventions ; pas son commandant nécessairement. Alors, il devient difficile de passer du militaire sur le terrain à un officier supérieur qui commande, souvent de loin. Même dans les juridictions qui ont paru des plus biaisées, le cas du TPIR, Arusha n'a pas condamné un seul individu du groupe appelé « Military I », celui-là qu'on a même appelé le « cerveau du génocide rwandais » de crime de guerre, crime contre l'humanité ni de crime de génocide. Un seul membre du groupe qui en composait quatre, je crois, le colonel Bagosora est sentencé pour des « faits qu'il aurait du savoir ! ». Aussi, dans le cas soulevé par le NYT, on voit la libération des uns et des autres du côté opposé ; des Serbes et des Croates. Si la manipulation qui ressort de la crainte du frère Dilondi était réelle, les Serbes ne s'en seraient pas sortis car ils étaient du côté que combattaient les É.-U.
Enfin, pour finir avec BNtaganda, quelques pronostics peuvent être permis, avec tout le risque de se tromper bien sûr.
Le fait d'être rwandais ne le sauve en rien… Il n'y a pas sur terre, quelqu'un qui peut se sauver de la juridiction de la CPI pour la simple magie que son pays n'est pas signataire du Statut de Rome. Par contre, tout pays qui a un système administratif et judiciaire crédibles peut juger ses citoyens sans crainte de les voir rappelé, de nouveau, à la CPI. Car, la CPI étant une consécration internationale des Droits administratifs interne aux États, elle n'est compétente que là où un État ne peut garantir une justice indépendante et équitable à ses citoyens… Ainsi, le Soudan qui n'est pas signataire a vu son président accusé de crimes graves par la CPI, contrairement par exemple à un soldat britannique qui serait responsable de crimes comparables en Irak, car sa cour martiale fait confiance.
BNtaganda est un milicien ; il n'a jamais été formé dans une académie militaire. Il est personnellement reconnu avoir participé dans la commission des crimes qu'on lui reproche…
BNtaganda n'a pas coopéré en temps opportun. Si non il aurait du être à La Haye à la même époque avec TLubanga. En plus, après qu'il ait été exfiltré par le Rwanda pour le Nord-Kivu, il n'a pas mis fin à ses crimes : le cas de Kiwandja et autres. Donc, il y a eu récidive, un fait aggravant, en effet.
Si nous prenons le cas TLubanga comme référence, BNtaganda risque une sentence aussi lourde que celle de CTaylor ; ceci grâce à une bonne défense de son équipe. Avec un bon comportement en détention, il pourrait se voir reconnaître le double (en temps) qu'il aura passé à La Haye avant la condamnation et le système de gestion de la sentence pourrait lui créditer le tiers du temps pour bonne conduite en détention. Il ne pourra pas faire moins de trente ans de prison.
Ce n'était qu'un pronostic.
Merci beaucoup pour votre temps !
Mastaki Bayange 25fev2014
Judge at War Crimes Tribunal Faults Acquittals of Serb and Croat Commanders
By MARLISE SIMONS, New York Times
Published: June 14, 2013
http://www.nytimes.com/2013/06/15/world/europe/judge-at-war-crimes-tribunal-faults-acquittals-of-serb-and-croat-commanders.html?_r=0
PARIS — A judge at the United Nations war crimes tribunal in The Hague has exposed a deep rift at the highest levels of the court in a blistering letter suggesting that the court's president, an American, pressured other judges into approving the recent acquittals of top Serb and Croat commanders.
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.The letter from the judge, Frederik Harhoff of Denmark, raised serious questions about the credibility of the court, which was created in 1993 to address the atrocities committed in the wars in the former Yugoslavia.
Even before Judge Harhoff's letter was made public Thursday, in the Danish newspaper Berlingske, the recent acquittals had provoked a storm of complaints from international lawyers, human rights groups and other judges at the court, who claimed in private that the rulings had abruptly rewritten legal standards that had been applied in earlier cases.
Experts say they see a shift in the court toward protecting the interests of the military. "A decade ago, there was a very strong humanitarian message coming out of the tribunal, very concerned with the protection of civilians," said William Schabas, who teaches law at Middlesex University in London. "It was not concerned with the prerogatives of the military and the police. This message has now been weakened, there is less protection for civilians and human rights."
Other lawyers agreed that the tribunal, which has pioneered new laws, is sending a new message to other armies: they do not need to be as frightened of international justice as they might have been four or five years ago.
But until now, no judge at the tribunal had openly attributed the apparent change to the court's current president, Theodor Meron, 83, a longtime legal scholar and judge.
Judge Harhoff's letter, dated June 6, was e-mailed to 56 lawyers, friends and associates; the newspaper did not say how it obtained a copy.
In his letter, Judge Harhoff, 64, who has been on the tribunal since 2007, said that in two cases Judge Meron, a United States citizen who was formerly an Israeli diplomat, applied "tenacious pressure" on his fellow judges in such a way that it "makes you think he
was determined to achieve an acquittal."
"Have any American or Israeli officials ever exerted pressure on the American presiding judge (the presiding judge for the court that is) to ensure a change of direction?" Judge Harhoff asked. "We will probably never know."
A spokesman at the court declined to comment on the letter. Other judges and lawyers were willing to speak, provided that their names were not used.
By their accounts, a mini-rebellion has been brewing against Judge Meron, prompting some of the 18 judges of the International Criminal Tribunal for the Former Yugoslavia to group around an alternative
candidate for the election for tribunal president this fall.
"I'd say about half the judges are feeling very uncomfortable and prefer to turn to a different candidate," said a senior court official. The official said he did not believe that American officials had pressured Judge Meron to rule a certain way in any case, "But I believe he wants to cooperate with his government," the official said. "He's putting on a lot of pressure and imposing internal deadlines that do not exist."
The legal dispute that is the focus of Judge Harhoff's letter and that has led to sharp language in dissents is ….
In earlier cases before the tribunal, a number of military or police officers and politicians were convicted of massacres and other war crimes committed by followers or subordinates on the principle that they had been members of a "joint criminal enterprise."
In contrast, three Serbian leaders and two Croatian generals who played crucial roles during the war were acquitted because judges argued that they had not specifically ordered or approved war crimes committed by subordinates.
Judge Meron has led a push for raising the bar for conviction in such cases, prosecutors say, to the point where a conviction has become nearly impossible. Critics say he misjudged the roles played by the high-level accused and has set legal precedents that will protect military commanders in the future.
The United Nations Security Council created the tribunal, a costly endeavor, and has been pressing it for years to speed up work and wind down, with the United States and Russia at the forefront of those efforts.
By early this year, 68 suspects had been sentenced and 18 acquitted. But some of the highest-ranking wartime leaders have been judged at a time when the tribunal is short-staffed and under pressure to close down.
Several senior court officials, while declining to discuss individual cases, said judges had been perturbed
by pressures from Judge Meron to deliver judgments before they were ready.
After the only session to deliberate the acquittal that Judge Meron had drafted in the case of the two Croatian generals, one official said, the judge abruptly declined a request by two dissenting judges for further debate.
In his letter, Judge Harhoff also said Judge Michele Picard of France was recently given only four days to write her dissent against the majority decision to acquit two Serbian police chiefs, Jovica Stanisic and Franko Simatovic.
"She was very taken aback by the acquittal and deeply upset about the fast way it had to be handled," said an official close to the case.
Judge Harhoff's letter seems likely to add a bruise to the tribunal's reputation.
"The latest judgments here have brought before me a deep professional and moral dilemma not previously faced," he wrote in conclusion. "The worst is the suspicion that some of my colleagues have been behind a shortsighted political pressure that completely changes the premises of my work in my service to wisdom and the law."
This article has been revised to reflect the following correction:
Correction: June 17, 2013
An earlier version of this article misspelled the given name of one of the Serbian police chiefs recently acquitted at the United Nations war tribunal in The Hague. He is Franko Simatovic, not Frank.
(…)
Le mardi 11 février 2014 16h23, Jean Kadima-Schipa <jzpalmares@gmail.com> a écrit :
CNDP-M23 : embêtante révélation de Bosco Ntaganda à la CPI
Le lundi 10 février 2014, la Chambre Préliminaire de la Cour Pénale Internationale (CPI) a organisé l'audience de confirmation des charges retenues par l'accusation contre Bosco Ntaganda, ex-général des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) et chef du CNDP (Congrès National pour la Défense du Peuple) poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Ce qui a le plus fait mal aux Congolaises et Congolais de souche, c'est la déclaration solennelle du responsable du panel de ses avocats selon laquelle son client est un citoyen rwandais.
C'était l'argument-massue brandi avant l'examen du fond de l'affaire, en vue de détruire l'allégation de la Procureure de la CPI selon laquelle l'ex-homme fort de l'armée de l'UPC (Union des Patriotes Congolais) en Ituri, entre 2002 et 2003, était au cœur des conflits interethniques meurtriers entre Hema et Lendu. S'il est en effet démontré que le prévenu n'est pas un sujet congolais et partant n'appartient à aucune tribu ou ethnie congolaise, en principe les préventions de tueries, viols, vols, pillages, recrutements d'enfants-soldats enregistrées à l'époque en Province Orientale devraient être abandonnées.
La ligne de défense choisie par les avocats de Bosco Ntaganda constitue une véritable douche
froide et une interpellation pour les autorités civiles et militaires congolaises qui l'avaient protégé pendant six ans, de 2006 à 2012, alors qu'il était sous le coup de deux mandats d'arrêts de la CPI, sous prétexte qu'il était l'élément catalyseur du retour d'une paix durable au Nord-Kivu. Certains décideurs politiques, en réponse aux propos présentant l'intéressé comme un infiltré rwandais au sein des FARDC, avaient soutenu qu'un officier supérieur aussi gradé qu'un général ne pouvait être qu'un citoyen congolais.
Mais avant que son avocat n'enfonce le clou, Bosco Ntaganda avait déjà annoncé les couleurs, lors de l'audience de son identification en avril 2013, en affirmant haut et fort qu'il était Rwandais et qu'il ne pouvait s'exprimer qu'en Kinyarwanda, la langue nationale la plus usitée dans son pays d'origine. La révélation de l'ex-patron du CNDP a ceci d'embêtant qu'elle met à mal tous ses parrains congolais qui lui avaient accordé, pour des raisons obscures, la nationalité congolaise, lui permettant d'infiltrer la hiérarchie militaire dans une province aussi ultra-sensible que le Nord-Kivu. Chacun peut se rendre compte, aujourd'hui, à quel point les autorités congolaises ont joué avec le feu, en refusant de livrer à la CPI un criminel qui n'était, en réalité, qu'un faux Congolais, aujourd'hui prêt à rendre coup pour coup pour sauver sa peau.
Des hordes de loups dans la bergerie
Le feuilleton judicaire de Bosco Ntaganda à La Haye rappelle à la mémoire collective congolaise que les FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) sont infestées de hordes de loups depuis la réunification territoriale et administrative intervenue au lendemain du Dialogue intercongolais, suivie des opérations assassines de « brassage » et « mixage » entre les troupes loyalistes et les combattants des mouvements rebelles, truffés d'officiers et soldats étrangers.
Le général Laurent Nkunda et le colonel Jules Mutebusi de triste mémoire, les tout premiers officiers infiltrés à sonner le tocsin de la révolte au sein de l'armée nationale, à partir de la ville de Bukavu en 2004, eux aussi réputés Congolais, se la coulent douce présentement au Rwanda, sous leur véritable casquette, celle de Rwandais.
Dès lors qu'il est démontré aujourd'hui que ne pouvaient s'assembler au sein du CNDP (Congrès National pour la Défense du Peuple) que des officiers et soldats rwandais, l'on en déduit que tous ceux qui ont rejoint Bosco Ntaganda dans la rébellion du M23 (Mouvement du 23 mars 2009), ne pouvaient être que des « oiseaux de même plumage » que lui.
Ainsi, pendant des années, les FARDC ont hébergé des « chevaux de Troie » qui ont fini par révéler leur véritable face, celle de tueurs, violeurs, voleurs, pilleurs… acquis au schéma de la balkanisation du grand Congo. A ce jour, aucun doute n'est plus permis quant aux torts causés à la République par des criminels au service des forces du mal, que les parlementaires ont paradoxalement résolu de récompenser à travers la loi d'amnistie.
Le feuilleton de Bosco Ntaganda à la CPI fait penser aussi à celui d'un député de Masisi, Jean-Paul Dunia (MLC), arrêté au Rwanda en 2006. Thomas Luhaka, Secrétaire général du MLC, qui avait effectué le déplacement en territoire rwandais en vue de réclamer sa relaxation, au motif qu'il était couvert par l'immunité parlementaire, s'était entendu dire que la justice rwandaise était en droit de juger un sujet rwandais. Tout le monde était ainsi surpris d'apprendre que le député prétendu congolais mis en examen au Rwandais avait la nationalité rwandaise. Par conséquent, son immunité n'avait aucun effet sur la justice de son pays d'origine.
Les autorités congolaises, suffisamment renseignées sur les cas de traîtrise qui ont affaibli notre système de défense, devraient ouvrir l'œil et le bon et penser à nettoyer les « écuries » à tous les niveaux : institutions politiques, entreprises publiques, diplomatie, armées, police, services de renseignements, territoriale, etc. Car, d'autres Nkunda et Ntaganda se cachent encore dans la bergerie nationale. « Qui a trahi…trahira ! », renseigne l'adage.
Kimp
A TOUS LES CONGOLAIS VIVANT EN AFRIQUE DU SUD, A CEUX QUI AIMENT LA PAIX ET A TOUS LES AMIS DE LA RDC!
Pendant que les congolais se démènent nuit et jour pour se débarrasser du rwandais « JOSEPH KABILA » et de son système arriéré qui, il y a dix ans de cela, s'est infiltré dans les « bagages » du conglomérat d'aventuriers du 17 mai 1997 pour s'emparer du pouvoir dans les conditions que le peuple connait très bien avec comme conséquences les résultats désastreux dans tous les domaines, voilà que des laudateurs de tous acabits se mettent brusquement en ligne de bataille pour soutenir, à tort , un autre candidat imposteur, au « parcours exceptionnel et parlant toutes nos langues nationales », pour qu'il accède aux fonctions suprêmes de l'Etat congolais. A notre sens, il n'y a rien qui puisse justifier ce choix. C'est vraiment une erreur monumentale de soutenir un individu dont l'identité est sujette à caution et qui est en quête de hautes fonctions de l'Etat. Nous devons cesser de faire des rêves chimériques aussi ridicules que puérils. Notre pays est en danger à cause de ses propres fils et filles. Aujourd'hui, certains citoyens américains continuent sans désemparer à demander à OBAMA son certificat de naissance pour être sûr de sa nationalité américaine. Chez nous ici, les belges nous disaient que nous sommes des xénophobes !! Etonnant comme propos de nos néo colonisateurs qui ne voient pas ce qui se passe exactement dans leur pays entre les Wallons et les Flamands.
JOSEPHINE KOUKA
hutu et tutsi rwandais de la bande a Rwakanyasygyzhe Vital Kamehere et consorts.
C'est dans ce contexte qu'il s'impose de placer la rupture intervenue entre les deux complices dans la perpetration des pires atrocites et du genocide en cours de perpetration sur toute l'etendue du territoire
national congolais avec des exces tout a fait particuliers dans les contrees Ets de la Republique Democratique du Congo dont le Nord-Kivu, le Sud-Kivu, l'Ituri, le Nord-Katanga ...
La rupture survenue en Rwankanyasygize et son excellent allie dans la perpetration du genocide congolais en l'occurrence Hypolitte Kanambe le genocidaire,- avait pour seule et unique cause le lachage du FDLR et consorts consecutivement a la decision unilaterale prise par la rupture des termes de references du pacte conclu parle Pouvoir de Kinshasa en intelligence avec le groupe zimbabween pour integrer les FDLR et les consorts comme partie prenante au Pouvoir en place a Kinshasa.
Jacques Matanda ma-Mboyo Kudia Kubanza
La société PERENCO pousse d'ailleurs le cynisme en présentant sur son site internet des réalisations sociales pour la région. Celles-ci sont calquées sur le programme du gouvernement congolais actuel : « les cinq chantiers ». Programme que la population désillusionnée a rebaptisé « les cinq chansons ».
The Commission ignored the crime of aggression, focusing only on alleged war crimes in the ongoing low-level war. Its policy stance here, like that of Human Rights Watch and Amnesty International in the Iraq invasion/occupation, was that condemnations of acts of aggression are outside of its sphere of interest—it focuses only on any ensuing war crimes committed by the aggressor or his victim. This flies in the face of the UN Charter, but is wonderfully convenient to the United States as the world's towering leader in the field of aggression, and fitted nicely the needs of Kagame and the RPF in their aggression against, and conquest, of Rwanda.
by Robin Philpot
282 pages | Trade paper $24.95 | ISBN 978-1-926824-94-9 | all book formats
2002-2003 : Il est nommé par « Joseph Kabila », en qualité de Commissaire général chargé de la Paix dans les Grands Lacs. A ce titre, il prendra part aux négociations de Gaborone, Addis-Abeba, Pretoria, Luanda, Lusaka et SUN CITY (Afrique du Sud).
LE TEMPS DE LA VÉRITÉ SUR LA BALKANISATION
2390 rue Ryde, Bureau 202, Montréal, Québec, H3K 1R6
Tél. : (514) 262-7981, cell. : (514) 923 77 78
Courriel : aepc.canada@yahoo.fr
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Le Très Honorable M. Stephen Harper
Premier ministre du Canada
Édifice Langevin
80, Wellington
Ottawa, Ontario
K1A 0A2
Au-delà de la question des identités multiples de Monsieur Kamanzi, nous aimerions vous rappeler que depuis 2006, notre organisations vous a déjà adressé environ 12 mémorandums dans lesquels elle n'a cessé de vous apporter des preuves hors de doute raisonnable sur la responsabilité de Paul Kagamé dans les crimes qui sont commis en République démocratique du Congo depuis l'agression du Congo par le Rwanda en octobre 1996 et en août 1998 jusqu'à la dernière agression commise par ce pays par le M 23 interposé. Dans chacune de ces agressions, le président du Rwanda utilise des individus aux multiples identités qui comme Ntaganda, Nkunda Batwaré, François Ruchogoza ou Désiré Kamanzi, ont été des membres du Front Patriotique Rwandais. Nous joignons ici une étude qui montre comment avant l'invasion de la République démocratique du Congo en 1996, il avait également utilisé les services des individus aux identités multiples pour infiltrer l'armée congolaise, acheter les armes pour les amasser en divers endroits sur le territoire congolais, etc.
prions d'agréer, Monsieur le Premier ministre, l'expression de très haute considération.
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République démocratique du Congo (S/2012/348 ;
signataires n'était pas un citoyen de la RDC ;
en République démocratique du Congo
A TOUS LES CONGOLAIS VIVANT EN AFRIQUE DU SUD, A CEUX QUI AIMENT LA PAIX ET A TOUS LES AMIS DE LA RDC!
http://www.petitions24.net/juristes_catholiques_congo_contre_integration_m23
Petitions24.net
Les autorités de la RDC et les groupes de la société civile ont appelé les Nations Unies à intervenir plus énergiquement au Katanga, où des groupes armés revendiquant la sécession de la province ont brûlé des dizaines villages et affronté les forces gouvernementales. Jusqu'à 400 000 personnes ont fui leur domicile.
La stabilisation du Katanga est cruciale pour le pays en raison des importantes ressources naturelles, notamment minérales, dont elle dispose : l'essentiel du budget national provient des revenus de l'exploitation minière et de l'exportation des minéraux du Katanga, comme le cuivre et le coltan. Compte tenu de l'importance du Katanga, toute intervention extérieure serait sensible d'un point de vue politique.
Martin Kobler, chef de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), a indiqué que les commandants de la Mission réfléchissaient à l'envoi de soldats pour appuyer les 450 Béninois actuellement stationnés au Katanga. Il a indiqué que les troupes supplémentaires permettraient à la MONUSCO d'escorter les convois chargés d'acheminer l'aide humanitaire.
« Je suis fermement convaincu que nous devons renforcer notre présence militaire là-bas pour donner de l'espoir aux populations et, dans la mesure du possible, prévenir des évènements tels que les incendies de villages », a dit aux journalistes d'IRIN M. Kobler, lors d'un entretien téléphonique en date du 10 février. « Nous allons le faire, car notre présence sur place est impérative ».
Il a toutefois prévenu qu'ils ne seraient pas en mesure de prévenir tous les actes de violence, ajoutant qu'il revenait au gouvernement de la RDC de mettre fin à la rébellion, y compris en apportant une réponse aux revendications sociales portant sur le sous-développement, et au différend entre le Katanga et les autorités centrales concernant le partage des richesses de la région.
« Nous ne sommes pas là pour résoudre les problèmes. Le gouvernement doit résoudre les problèmes, et nous pouvons aider le gouvernement à le faire ».
La crise du Katanga arrive au mauvais moment pour la mission des Nations Unies. Les Nations Unies font pression sur le gouvernement et les bailleurs de fonds internationaux pour qu'ils développent rapidement un programme de démobilisation des rebelles vaincus du mouvement M23, alors que les soldats de la MONUSCO et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) affrontent deux mouvements rebelles dans l'est du pays.
Les raisons de la violence
Depuis octobre, des petits groupes armés de fusils d'assaut AK 47, d'arcs et de flèches ont incendié des dizaines de villages situés dans une zone pauvre du centre du Katanga, surnommée le « triangle de la mort ». Il s'agit de la phase la plus récente et la plus meurtrière du soulèvement qui dure depuis deux ans.
D'après un rapport récemment rendu public par un groupe d'experts nommés par le Conseil de sécurité des Nations Unies, les violences dans le triangle sont l'œuvre des Kata Katanga (« couper le Katanga » en Swahili), un réseau peu structuré de groupes sécessionnistes. Le rapport a identifié le commandant militaire de Kata Katanga comme étant Kyungu Mutanga, un chef rebelle plus connu sous le nom de Gédéon, qui s'est échappé de prison en 2011. Il avait étécondamné à mort pour des actes de terreur commis contre des populations civiles de la région en 2009.
Les violences qui se sont produites autour des villes de Manono, Mitwaba et Pweto – les trois sommets du célèbre triangle – ont suivi un schéma tristement banal. Les habitants et les groupes de défense des droits de l'homme évoquent les meurtres et actes de torture commis par les rebelles, et les extorsions et mauvais traitements perpétrés par les FARDC. Comme lors du cycle précédent de violences, les rebelles ont incendié des villages et ils auraient forcé des enfants à rejoindre leurs rangs.
Des responsables et des travailleurs humanitaires présents dans la région ont dit que, dans certaines zones, les violences sont venues s'ajouter aux querelles politiques locales et aux efforts déployés pour contrôler les activités minières lucratives. Bon nombre de chefs traditionnels ont été tués ou ont pris la fuite. Les tensions ont aussi dégénéré en affrontements meurtriers entre les Bantous et les Pygmées.
Appels à l'action
Moise Katumbi, le gouverneur de la province du Katanga, avait appelé la MONUSCO à ne pas simplement permettre l'acheminement de l'aide humanitaire.
« Les gens se focalisent sur l'est du Congo et ils oublient le Katanga », a dit aux journalistes d'IRIN M. Katumbi lors d'un entretien réalisé à la fin du mois de janvier. « Nous avons besoin que cette intervention [de la MONUSCO] ait lieu […] Ils peuvent anéantir ces petits groupes en deux mois ».
Justicia, un groupe de défense des droits de l'homme, a également exhorté la MONUSCO à intervenir. Dans une lettre ouverte adressée à M. Kobler et au président de la RDC Joseph Kabila, l'organisation a indiqué que des activistes avaient même commencé à menacer Lubumbashi, la capitale provinciale et le siège principal des entreprises étrangères de l'industrie minière en RDC.
En mars 2013, les habitants de Lubumbashi ont été choqués de voir quelque 300 membres des Kata Katanga entrer dans la ville, sans rencontrer d'opposition. Les forces de sécurité ont ouvert le feu après que les manifestants ont descendu le drapeau de la RDC qui flottait sur une place du centre-ville et hissé le drapeau de l'éphémère État du Katanga, né après l'indépendance du Congo en 1960. Des dizaines de personnes auraient été tuées ou blessées.
La ville a de nouveau été secouée en décembre : des heurts auraient éclaté entre l'armée et des partisans de Paul Joseph Mukungubila, candidat malheureux à l'élection présidentielle et fervent opposant de M. Kabila, peu de temps après que des heurts similaires ont éclaté à Kinshasa, donnant lieu à des rumeurs de tentative de coup d'État.
« Insuffisant »
M. Kobler a dit que la MONUSCO examinait la possibilité de déployer de nouvelles troupes dans plusieurs zones, notamment à Pweto et à Kalemie, une ville située dans le nord du pays. Il n'a donné ni chiffres ni calendrier, mais il a indiqué que ces forces ne pourraient prévenir le genre de raids éclair qui ont secoué la zone isolée du « triangle ».
Les FARDC n'avaient qu'un bataillon dans la région, a-t-il ajouté : « Très loin d'être suffisant ».
De plus, il a indiqué qu'il revenait aux autorités congolaises de résoudre les « problèmes politiques » liés à la rébellion. Il a fait allusion aux allégations selon lesquelles des militants auraient été soutenus en sous-main par des dirigeants provinciaux et nationaux sur fond d'épreuve de force au sein de l'élite politique du pays.
Les incidents de décembre se sont produits suite à la nomination d'un nouveau chef de la Police nationale après l'éviction de son prédécesseur, John Numbi. Membre éminent du cercle rapproché de M. Kabila, il avait été suspendu de ses fonctions en 2010 après la mort d'un célèbre militant des droits de l'homme.
Le rapport des experts des Nations Unies accuse M. Numbi d'avoir fourni des armes aux membres des Kata Katanga et d'avoir permis aux miliciens d'utiliser sa ferme des environs de Lubumbashi comme base d'opérations, comme la marche sur la ville en mars. M. Numbi a démenti avoir des liens avec les Kata Katanga ou M. Mukungubila. Les soldats de l'armée ont effectué un raid sur la propriété de M. Numbi en janvier et plusieurs suspects auraient été placés en détention.
M. Kobler a esquivé les questions sur la manœuvre politique, mais il a dit que la lutte contre la pauvreté et la distribution inégale des richesses dans la province ainsi que l'amélioration des relations entre Lubumbashi et Kinshasa permettraient de saper la rébellion. Les dirigeants provinciaux demandent au gouvernement central d'octroyer 40 pour cent du revenu national généré dans la province au Katanga, conformément à la Constitution.
Pas de solution à l'horizon
À plus court terme, les autorités ont tenté d'affaiblir les Kata Katanga en attirant les combattants à coup d'allocations de démobilisation ou de promesses d'intégration au sein des forces de sécurité de la RDC. En novembre, un haut commandant rebelle et 400 de ses soldats se sont rendus. Depuis, plusieurs centaines de défections auraient été enregistrées. Mais la spirale de la violence s'est accélérée.
M. Katumbi, gouverneur de la province du Katanga, a dit que les dirigeants rebelles, y compris Gédéon, devraient comparaître devant la Cour pénale internationale pour des crimes tels que le recrutement d'enfants soldats afin de briser le cycle de la violence en RDC.
Pour d'autres, la priorité était de convaincre les Kata Katanga d'abandonner le combat.
« Il faut d'abord rétablir la paix. Ensuite, nous pourrons essayer de trouver qui a fait quoi et qui mérite d'être présenté devant la justice », a dit Francis Kazembe, administrateur de la ville de Manono et de ses environs.
Le gouvernement a dit qu'il serait intransigeant envers les opposants, soulevant la possibilité d'une éventuelle offensive militaire. Les responsables locaux et les travailleurs humanitaires craignent que l'armée ait des difficultés à faire la distinction entre les rebelles et les civils et que des innocents ne soient tués. En tout cas, personne ne croit vraiment qu'une solution soit en vue.
Si les dirigeants rebelles disent poursuivre des objectifs politiques ambitieux, d'anciens combattants soulignent que trouver une solution à la pauvreté dans une région qui ne s'est pas remise des guerres qui ont secoué la RDC permettrait de prévenir toute résurgence d'activisme.
« Il n'y a pas d'écoles, pas de travail, pas assez de nourriture. C'est pour cette raison que nous nous sommes soulevés », a dit Jean Muzela, un homme de 42 ans qui attend la démobilisation dans un lugubre centre de détention temporaire de Manono. « Il faut que le gouvernement comprenne cela ».
sg/rz-mg/ld
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Des sources concordantes, il nous revient qu'un mouvement rebelle serait en gestation en Ituri dans la Province Orientale. Cette rébellion qui serait opérationnelle d'ici quatre matins, serait dirigée par Deogracias Bugera et Roger Lumbala, qui seraient entourés d'autres anciens rebelles du M23, CNDP, RCD/N. Ce nouveau mouvement rebelle serait parrainé par l'Ouganda et le Soudan du Sud.
Mary Robinson
En fait, la diplomate onusienne refuse de voir la réalité en face. Cette réalité tient pourtant en cinq mots : Rien n'a changé.
Quelles sont les "recommandations" adressées au gouvernement du Congo-Kinshasa aux termes de cet Accord-Cadre?
Pour l'essentiel, on peut citer : continuer et approfondir la réforme de la sécurité en particulier l'armée et la police; consolider l'autorité de l'Etat à l'Est et empêcher les groupes armés de déstabiliser les pays voisins; effectuer des progrès en matière de décentralisation; promouvoir les services sociaux de base; renforcer la coopération régionale et promouvoir la réconciliation nationale, la tolérance et la démocratisation.
Quelles sont les réformes déjà accomplies depuis le 24 février 2013?
Primo : l'armée et la police.
Aucune réforme n'est en route. Bien que la défense et la sécurité sont des "domaines de collaboration" entre le président de la République et le gouvernement, "Joseph Kabila" continue à considérer ces secteurs comme une "chasse gardée". A titre d'exemple, il a décidé l'envoi des troupes congolaises en Centrafrique sans que l'opération ait fait l'objet d'une délibération au sein du conseil des ministres. Il faut être candide pour espérer que l'armée et la police seront réformées. Ces deux corps constituent les piliers d'un régime qui n'excelle que dans la violence et l'arbitraire. Il n'y a aucune volonté déterminante pour promouvoir une armée républicaine laquelle pourrait échapper au contrôle du Président.
Secundo : consolider l'autorité de l'Etat à l'Est. Les dirigeants zaïro-congolais ont une mauvaise conception du concept "autorité de l'Etat". Pour eux, par autorité, il faut entendre la force brutale. Alors qu'il s'agit de mettre en place les services publics (police, administration, justice etc.) destinés à assurer à chacun et à tous une égale protection devant la loi et une vie collective harmonieuse. Il s'agit de garantir la paix civile. A plusieurs reprises, le chef de la Monusco et ses agents ont déploré le retard qu'accusent les pouvoirs publics pour déployer les symboles de l'Etat dans les localités reprises aux combattants du M23 dans le Nord Kivu. Notons que le pouvoir kabiliste entretient des "liaisons troubles" avec des groupes au Nord Kivu et au Nord Katanga.
Tertio : la décentralisation. Sept années après la promulgation de la Constitution congolaise, les provinces continuent à être "gérées" par le ministre de l'intérieur du "gouvernement central". Pire, prise par la boulimie du pouvoir, la Présidence de la République s'évertue à entretenir le désordre au sein des institutions provinciales. Depuis le 24 février 2013, rien n'est fait pour laisser ces entités assurer leur "libre administration". La loi ad hoc n'est pas appliquée.
Quarto : Promouvoir les services sociaux de base. Le gouvernement du Premier ministre Augustin Matata Ponyo semble incapable de faire le départ entre les projets et les réalisations effectives. L'exécutif national a mis à son actif un millier d'écoles et centres de santé qu'il se propose de construire. L'eau courante et l'électricité demeurent la croix et la bannière pour la population aux quatre coins du pays. Que dire de la santé, de l'éducation et des infrastructures de base?
Quinto : promouvoir la coopération régionale. A la décharge du pouvoir congolais, il faut dire que l'opinion congolaise considère cette "recommandation" comme une injonction faite à leur pays pour "partager ses ressources" avec des "pays agresseurs" que sont le Rwanda de Paul Kagame et l'Ouganda de Yoweri Museveni et dans une certaine mesure le Burundi. Une sorte de prime à l'agression. Tout en étant ouverte à une politique d'intégration régionale, une certaine opinion congolaise considère que l'Etat doit consolider ses attributs (armée, police, administration, justice, diplomatie) avant de se lancer dans la conclusion des accords de coopération avec quelques voisins militaristes et expansionnistes plus aguerris. "(...), ce qui intéresse réellement Kigali, c'est d'exploiter les ressources du Congo et de s'étendre territorialement", déclarait, en février 2001, l'Italien Aldo Ajello, alors représentant de l'Union européenne pour la région des Grands lacs. Dans son ouvrage "Dans les coulisses du Monde, du Rwanda à la guerre d'Irak...", publié, début 2013, aux éditions Robert Laffont, Jean-Marc de la Sablière, ancien directeur Afrique au Quai d'Orsay et représentant permanent de la France aux Nations unies ne dit pas autre chose aux pages 109 et 110 : "Une dizaine d'années plus tard, alors que je présidais les missions du Conseil de sécurité dans la région, je rencontrais Paul Kagamé à chacun de nos tournées. Les membres du Conseil n'étaient pas dupes des pillages rwandais et de ses manœuvres dans l'Est de la RD Congo pour contrôler une partie du Kivu par supplétifs interposés. (...)".
Sexto et dernier point : promouvoir la réconciliation nationale, la tolérance et la démocratisation. La loi portant amnistie a été promulguée. Suffira-t-elle à réconcilier les Congolais en l'absence d'une justice impliquant la réparation? Que dire de la tolérance? La réponse est simple : le pouvoir kabiliste est allergique au pluralisme politique. Il a peur du débat démocratique au point que les médias publics sont mis au service exclusif de "Joseph" et de sa mouvance. Les organes de presse de l'opposition sont soumis à diverses tracasseries (coupure de signal, arrestation des journalistes etc.). Les opposants sont harcelés et intimidés par les "services" jouant le rôle de police politique.
Au regard de ce tableau, on cherche en vain les "avancées" à l'origine de la satisfaction exprimée par l'Envoyée de Ban Ki-moon à l'issue de son entrevue avec le chef de la diplomatie congolaise. Une chose semble certaine : face à une opposition muselée et une population résignée, seule une pression ferme et résolue de la "communauté internationale" pourrait changer la donne.
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Première réunion du conseil des ministres de l'année 2014 :Congo-Kin : «Joseph Kabila» est le problème !
"Joseph Kabila"Sous la présidence du Premier ministre Augustin Matata Ponyo, le gouvernement congolais a tenu lundi 10 février … sa toute première réunion du conseil des ministres pour l'année 2014. Et pourtant. Depuis le 1er janvier, les sujets brûlants n'ont pas manqué dans ce pays à pacifier. «Joseph Kabila» qui est tout le contraire d'un «bosseur» - dans ce Congo où tout est centralisé à la Présidence de la République -, semble s'ennuyer ferme. Il voyage beaucoup à l'étranger : Kampala, Luanda, Ndjamena, Addis Abeba etc. Le 20 novembre dernier, il a surpris l'opinion nationale en parcourant au volant de son véhicule 4x4 près d'un millier de kilomètres pour relier Bunia (Province Orientale) à Goma (Nord Kivu). Le «safari présidentiel» a duré dix jours. «Joseph» est le problème pour ce pays. Il constitue le goulot d'étranglement qui empêche le Congo-Kinshasa à se reconstruire. Faute d'un leadership loyal et visionnaire.«Le président de la République convoque et préside le Conseil des ministres. En cas d'empêchement, il délègue ce pouvoir au Premier ministre», énonce le premier alinéa de l'article 79 de la Constitution.
Le Premier ministre Augustin Matata Ponyo a donc présidé la toute première réunion du Conseil des ministres pour l'année en cours. A ce rythme, les membres de l'exécutif national n'auront qu'une dizaine de rencontres du genre d'ici au 31 décembre prochain. En Belgique, le conseil des ministres a lieu chaque vendredi. En France, c'est le mercredi.
A l'issue de cette réunion tenue lundi, le Conseil n'a fait aucune annonce forte. Il n'a pris aucune décision. Dans son édition datée du mardi 11 février, un quotidien kinois pro-kabiliste publie un «compte-rendu» qui se limite à ces quelques mots : « Le gouvernement se réjouit de l'excellent comportement du contingent militaire congolais déployé en République Centrafricaine, un comportement qui a valu à notre pays les félicitations des hauts responsables de la Misca». Le reste de l'article n'est que la retranscription des propos du commandant du contingent des FARDC dans ce pays voisin. Où est passé le très volubile porte-parole du gouvernement?
Selon d'autres sources, le gouvernement se réjouit également «des retombées de la campagne de pacification du pays» au Nord Katanga ainsi que dans la province du Nord Kivu. Tout ça pour ça ?
Point n'est besoin de relever que «Joseph Kabila» et son gouvernement ne sont jamais là où le pays a besoin d'eux. Gouverner un Etat revient non seulement à faire des choix mais aussi à administrer un territoire, à communiquer et à justifier. Sans oublier de rassurer les citoyens. Les dirigeants congolais sont restés aux abonnés absents au cours des récents événements : les attaques du 30 décembre 2013 - imputées aux fidèles du «prophète» Joseph Mukungubila, des sites stratégiques - à Kinshasa, à Lubumbashi et à Kindu ; l'assassinat - non élucidé à ce jour -, le 2 janvier 2014, du colonel Mamadou Ndala aux environs de Beni au Nord Kivu ; la détérioration de la situation sécuritaire au Nord Katanga où «Gédéon» Kyungu Mutanga est accusé par des experts onusiens d'avoir pris le commandement des Ba Kata Katanga. Sans oublier, l'envoi d'un contingent de l'armée congolaise en Centrafrique sur décision proprio motu de «Joseph Kabila». La Constitution, en son article 91, proclame pourtant que «la défense, la sécurité et les affaires étrangères sont des domaines de collaboration entre le président de la République et le gouvernement».
«Déposer les armes et soutenir Kabila»
En lisant entre les lignes le «compte-rendu» de cette réunion du conseil des ministres, il apparaît que «Joseph Kabila» et son gouvernement semblent préparer l'opinion sur les effets de la loi d'amnistie. Celle-ci a été promulguée le lendemain de cette réunion gouvernementale. C'est un secret de Polichinelle d'avancer ici que plusieurs anciens chefs miliciens et autres combattants seront les grands bénéficiaires de cette législation. C'est le cas notamment des éléments du M23 et ceux des Ba Kata Katanga. Après le CNDP de Laurent Nkunda Mihigo, il n'est pas exclu que ce dernier groupe armé - suspecté d'avoir commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité - se mue dans les semaines et mois à venir en parti politique avant de rejoindre la fameuse «majorité présidentielle». Il n'est pas non plus exclu de compter l'ex-chef milicien «Gédéon» Kyungu Mutanga - condamné à la peine de mort en 2008 et évadé de la prison de la Kasapa en septembre 2011 - parmi les bénéficiaires de l'amnistie. Vous avez dit « tolérance zéro » ?
A Lubumbashi, Gabriel Kyungu wa Kumwanza a annoncé les couleurs. Dans une déclaration faite jeudi 6 février, le président de l'Assemblée provinciale du Katanga a annoncé que des miliciens des groupes armés «Bakata Katanga» et «Mai-Mai» ont pris l'engagement «de déposer les armes» et de…«soutenir» «Joseph Kabila». Ces propos énigmatiques ont été tenus à l'issue d'une réunion dite d'évaluation d'une mission dite de sensibilisation «sur le retour de la paix» effectuée au nord du Katanga par des notables Luba du Katanga non autrement identifiés. Et ce, en présence du ministre de l'Intérieur Richard Muyej. C'est un fâcheux précédent que des politiciens luba du Katanga tentent d'inaugurer avec la connivence du premier magistrat du pays censé incarner l'intérêt général.
Dans une dépêche datée du lundi 10 février, l'AFP annonce que des «miliciens repentis» à Manono affirment avoir pris les armes pour «interpeller Papa Kabila» sur «la pauvreté et les promesses non tenues». «Nous avons élu Kabila à 100% ici chez nous, et à ce jour, nous n'avons ni routes, ni écoles, ni aucun pont», a déclaré un chef milicien non-autrement identifié. Il s'adressait au chef de la Monusco, Martin Kobler de passage à Manono. «Nous avons pris les armes pour que notre papa (le chef de l'Etat) puisse nous écouter et résoudre nos problèmes». La confirmation est ainsi faite que les bandes armées qui sèment la terreur dans l'ex-Shaba ont été montées de toutes pièces par des notables locaux pour défendre leurs intérêts catégoriels auprès du "Mulubakat à 100%", autrement dit le "raïs".
Joseph Kabila est le problème
Depuis treize ans, le Congo n'est pas gouverné. Le chef de l'Etat est attiré plus par la frivolité que par son rôle d'"arbitre suprême" en réunissant périodiquement les membres du gouvernement. Non gouverné, le pays n'est pas non plus administré. L'article 200 de la Constitution stipule notamment : «Il est institué une Conférence des gouverneurs de province. (…). Elle est présidée par le président de la République. Elle se réunit au moins deux fois par an sur convocation de son Président. (…).». La Constitution en vigueur a été promulguée le 18 février 2006. Depuis 2007, un petit calcul mental donne un total de 14 conférences du genre. «Joseph» n'en a présidé que trois. La quatrième serait «en préparation». Elle devrait avoir lieu à Mbandaka. Lors des précédentes rencontres à Kisangani, Kinshasa et à Kananga, les participants commencent par faire un «état des lieux»: non approvisionnement en eau et électricité, dégradation de la qualité des soins de santé et de l'enseignement, mauvais état des infrastructures de base et insuffisance de moyens d'action. La clôture d travaux est ponctuée par des recommandations : le renforcement de l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire national ; la lutte contre l'impunité, la corruption et toutes sortes d'anti-valeurs notamment les viols et les violences faits à la femme, fille et enfant ; l'accélération de l'installation de la justice de proximité sur l'ensemble du territoire national etc.
L'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RD Congo et la Région signé le 24 février 2013 à Addis Abeba «exhorte» les autorités congolaises notamment à «effectuer des progrès en matière de décentralisation» et à "promouvoir les services sociaux de base". La Constitution en vigueur a choisi la décentralisation comme mode de gestion. Habitué à tout régenter depuis la capitale, le «gouvernement central» donne l'impression de résister à ce changement. A preuve, la loi relative à la libre administration des provinces reste non appliquée. Alors que le développement économique et social ne pourrait venir que de la base. Et non de la capitale. lors de l'audition du président de la Commission électorale nationale indépendante à la Commission des Affaires extérieures du sénat et de la chambre du royaume de Belgique, certains "commissaires" ont insisté sur la nécessité de promouvoir "la démocratie de proximité" en organisant les élections locales.
Questions finales ? Est-il sain, dans un pays aux multiples problèmes existentiels qu'est le Congo démocratique, que l'homme qui trône à la tête de l'Etat ne soit quasiment jamais disponible pour exercer les fonctions qui lui procurent des avantages et privilèges à savoir sanctionner les lois tout en présidant les réunions du conseil des ministres et la Conférence des gouverneurs des provinces? Est-il sain que ce même homme trouve dans son agenda le temps nécessaire pour parcourir un millier de kilomètres – du 20 au 30 novembre 2013 pour relier Bunia à Goma - au volant de son véhicule 4x4 ?
Plus que jamais, «Joseph Kabila» constitue le problème de ce pays. Il s'accroche au pouvoir alors qu'il n'a pas les ressources nécessaires pour l'exercer...Baudouin Amba wetshi
© Congoindépendant 2003-2014THE UN AND THE US GETTING TIRED OF SUPPORTING AND COVERING UP FOR KAGAME'S BUTCHERING OVER 8,000,000 IN RWANDA AND DRCPAUL KAGAME, BUTCHER OF THE GREAT LAKES, WORSE THAN IDI AMIN DADATHE UN AND THE US GETTING TIRED OF SUPPORTING AND COVERING UP FOR KAGAME'S BUTCHERING OVER 8,000,000 IN RWANDA AND DRC"Kagame has far outstripped Idi Amin as a mass killer [Amin's killings are estimated at 100 000 – 300 000, whereas Kagame's surely run well over (8) million civilians]". (From "Peter Erlinder jailed by one of the major genocidaires of our Era" by David Paterson; 6/17/2010).In 1979, the international community was so incensed and ashamed of the butchery practiced by Idi Amin Dada, the dictator of Uganda, that they helped President Nyerere's Tanzanian army to actually invade Uganda and chase Idi Amin Dada who went into exile in Saudi Arabia.Paul Kagame, the "ferocious mass killer" also known as the "Butcher of the Great Lakes", beats Idi Amin by far and he has even outpaced Adolf Hitler's slaughter of 6 million Jews, as Nicholas Kristof wrote in the New York Times ("Congo's Killing Fields Worse than Holocaust", 2/6/2010). Indeed, Hitler Kagame has killed hundreds of thousands of RwandanTutsis and Hutus – collateral sacrifice for his acquiring power by force in 1994-5, which he could not achieve democratically, his Tutsi group being a tiny minority of the total Rwandan population, 8.4% in 1991 census – (in Recensement general de la population et de l'habitat au 15 aout 1991, Service National de Recensement, Republique Rwandaise, p.124 – in "Paul Kagame: 'Our Kind of Guy'" by Edward Herman, 10/5/2010). Then, in the most callous and despicable acts ever practiced by a mass killer, Kagame collected the skulls of the Hutus and Tutsis he had killed and built a monument on the big lie that these were Tutsis killed by Hutus and that he's the one who stopped the carnage, deceiving the world with this big lie, especially since skulls cannot speak (but UN, independent investigators, and other Tutsis can and they've done so (http://www.rwandadocumentsproject.net/).Hitler Kagame has added to his butchery total since invading the Congo in 1996, where he has sexually abused and mutilated over 2,000,000 females (even the elderly and little girls as young as 4 years old) and butchered over 8,000,000 innocent Congolese (in his attempt to wipe out the Congolese population of Eastern DRC and to replace it with Tutsis, annexing it and permanently exploiting Congo's resources).This Butcher of the Great Lakes is so incredibly despicable in the different manners that he taught his troops to slaughter the elderly, men, women, and little children (one needs to read the accounts of former Tutsis members of Kagame's army, i.e., Testimonies of Dr. Theogene Rudasingwa to BBC, or that of Lieutenant Abdul V. Luzibiza, who fled Rwanda in 2001 and had, since, been assassinated by poisoning, which is one of the ways Hitler Kagame gets rid of anyone who disagrees with him, including his Tutsi colleagues as well as those who committed atrocities he ordered or were witnesses to his crimes, thereby erasing permanently anyone who might expose or testify against him in the future).The question is, how can Hitler Kagame, this "ferocious mass killer" and the Butcher of the Great Lakes, continue even now to slaughter both Congolese and his own people in Rwanda and outside (he just assassinated in South Africa his former friend and colleague, General Patrick Karegeya, and he boasted about it publicly), which he has been doing since 1996 without being denounced or charged for his butchering millions of innocent human beings; whereas, right now, the world community is publicly and forcefully denouncing and fighting Syria's Assad because 100,000 Syrians have died in the Civil War going on there; or that America, in 1999 under Bill Clinton, actually bombed Serbia right away for the killing of Muslims.Or, as President Obama wondered in an interview with The New Republic in January 2013: "How do I weigh tens of thousands who've been killed in Syria versus the tens of thousands who are currently being killed in the Congo?"The evidence for Hitler Kagame's butchery continue to mount as more is uncovered and exposed. A sample of the evidence:- UN Report of the Mapping Exercise prepared for the HCHR and released 10/1/2010;- The Robert Gersony Report, Summary of UNHCR Presentation Before Commission of Experts, 10/11/1994 (Gersony was an employee of the US AID attached to the UNHCR. He Found that between April and July, 1994, "5,000 to 10,000 Hutus were killed each month" by Butcher Kagame and his bloody soldiers of RPF, and there were "Large scale indiscriminate killings of men, women, and children, including the sick and the elderly"…- "Affidavit of Michael Andrew Hourigan" Investigative Report for the ICTR, 1996. He found that "There is overwhelming evidence that this shootdown (of President Habyarimana's plane, which triggered the 1994 Rwanda's co-genocide) was organized by Paul Kagame"…- George E. Moose, "Human Rights Abuses in Rwanda", Information Memorandum to the Secretary (Sec. of State Warren Christopher), U.S. Department of State, September, 1994: "a UN team on the ground in Rwanda "concluded that a pattern of killing had emerged" there, the "[RPF] and Tutsi civilian surrogates [killing] 10,000 or more Hutu civilians per month, with the [RPF] accounting for 95% of the killing… The purpose of the killing was a campaign of ethnic cleansing intended to clear certain areas in the south of Rwanda for Tutsi habitation."- Report of the UN Panel of Experts on the "Illegal Exploitation of Natural Resources and Other Forms of Wealth of the Democratic Republic of Congo" (S/2002/1146, October, 2002) which stated that "by September 2002, some 3.5 million excess deaths had occurred in the five eastern provinces as 'a direct result of the occupation of the DRC by Rwanda and Uganda'."- "What Really Happened in Rwanda" by Christian Davenport and Allan C. Stam (U.S. academics who were employed by ICTR to document all deaths in 1994 in Rwanda. When they uncovered the evidence that "the majority of victims are likely Hutu and not Tutsi", they were summarily fired…- From Rwandan Tutsis and former colleagues of Kagame: "the Confession of Ambassador Theogene Rudasingwa", the interviews to different media, including to French R.F.I. of General Kayumba Nyamwasa and General Patrick Kariegeya (before he was just assassinated in South Africa by Hitler Kagame), the "Confession of Lieutenant Abdul Ruzibiza" (the officer who was part of the Kagame's crew he ordered to shoot down Habyarimana's plane)…- "Madame Prosecutor", Carla Del Ponte's memoir. (Even though she was a UN prosecutor, she was promptly fired from her UN position by the Bill Clinton administration, in May 2003, after she refused to cover up the evidence that the UN investigators uncovered in Rwanda that "Kagame assassinated Habyarimana, and the RPF was responsible for (at least) 15 massacres sites"; and there was unimpeachable evidence to indict and prosecute Paul Kagame.Under this Great Pyramid of atrocities, why would Bill Clinton, Tony Blair, the UN, and other corrupt companies, media, and individuals want to continue to hold Kagame's bloody hands and continue to protect him and his holocaust-like record?Obama, Hollande, Cameron, Merkel, these new leaders are not beholden to Hitler Kagame since they were not partners in crime with him from 1990 to 2008.Thus it is time that the UN (and America) frees itsef from Kagame no matter what he provides to bribe America (i.e., military bases in Rwanda)in order to blackmail and neutralize the US so that it does not denounce his crimes while letting him continue to slaughter and gang-rape with impunity in the DRC (with Yoweri Museveni's help and "Joseph Kabila"'s assistance).The time to put an end to Kagame's holocaust-like record seem to be nearing, as the US and the UN just released the recent UN report on Rwanda's continued rebuilding of M23 fighters after their defeat, the UN ignoring Rwanda's usual protests and its crocodile's tears, which were described by Kagame's former ambassador to the US and Chief of Staff, Dr. Theogene Rudasingwa as Kagame's "false narrative, denials, and deceptions" (See "Confession to BBC: 'I Confirm it is Paul Kagame who Sparked the Rwandan Genocide'").As for Hitler Kagame's Tutsi's so-called "disciplined" army that he uses as a "carrot" to the UN for its African missions, so that the UN "looks the other way" while Rwanda continue to slaughter in the DRC as they did in Rwanda (1990-1995), all these soldiers have killed innocent people, gang raped, mutilated, and committed crimes of genocide, crimes against humanity as well as war crimes both in Rwanda and in DRC. Thus, Kagame's Rwandan army belongs in its entirety into the cells in the Hague.Here, for instance, is a video that a group of Kagame's soldiers made of themselves as they returned from the DRC after killing and raping, carrying whatsoever they had looted. They are speaking Kinyarwanda. The Rwandan flag is visible on their left shoulders (Type on Youtube: "Preuve de l'invasion: Des soldats Rwandais regagnant le Rwanda Apres Une attaque au Congo" – "Proof of the Invasion: Rwandan soldiers returning to Rwanda after an attack in Congo").The unspeakable atrocities must stop, thus Paul Kagame (and Yoweri Museveni and Joseph Kabila) must be exposed and charged as the mass murderers they are. The blackmailing must stop. The US and the UN must learn to do without Kagame and Museveni's bloody soldiers and without the US bases in Rwanda. Many countries in Africa will work with America and the UN to help bring peace in Africa. It is unconscionable to use for peace missions armies that have killed over 8,000,000 and sexually abused and mutilated over 2,000,000 women and little girls.History will not be kind to this generation if it continues giving carte blanche to the murderous and world-defying trio of Paul Kagame, Yoweri Museveni, and Joseph Kabila.« Le 812ème Régiment des FARDC insécurise les acteurs de la société civile du Kasaï Occidental »B.P.16737KINSHASA 1R.D. CongoAssociation Africaine de Défense des Droits de l'HommeAfrican Association for the Defense of Human RightsCOMMUNIQUE DE PRESSE N°006/ASADHO/2014« Le 812ème Régiment des FARDC insécurise les acteurs de la société civile du Kasaï Occidental »L'Association Africaine de Défense des Droits de l'Homme, ASADHO en sigle, dénonce la chasse aux acteurs de la Société Civile de la ville de Kananga lancée par le 812ème Régiment depuis qu'ils ont adressé une lettre ouverte au Président de la République, Monsieur Joseph KABILA.En effet, en date du 06 février 2014, le Comité provincial de suivi du Symposium de la Société Civile a adressé une lettre ouverte au Président Joseph KABILA en mettant en cause certains éléments du 812ème Régiment qui s'illustrent par des actes de vol à mains armées, de pillage, et de meurtre dans la ville de Kananga, en toute impunité.Après la publication de cette lettre, les 8 membres de la Société Civile (signataires)[2] sont activement recherchés et menacés par certains éléments du 812ème Regimbent des FARDC.En date du 08 février 2014, le bureau de la Société Civile était encerclé par quelques éléments du 812ème Régiment, mais n'ont pas pu y entrer. Ils avaient garé leur jeep à quelques mètres du bureau où étaient réunis les membres de la Société Civile.A cette même date, après midi, les bureaux de l'un des signataires de la lettre ont été visités par deux hommes habillés en civil et armés qui étaient à sa recherche. Ils ont trouvé seulement le gardien qui leur a dit que les bureaux n'étaient ouverts le samedi.Dans la nuit de cette même date, un des signataires de la lettre a reçu un appel téléphonique anonyme qui lui disant que «Entre la protection des militaires et des acteurs de la Société civile, le Président de la République choisira de protéger les militaires, c'est ce qui est important pour lui. Même votre mort ne compte pas pour lui ».Dans la même nuit, un autre signataire de la lettre recevra aussi un appel téléphonique anonyme lui disant que « Vous avez ouvert un front contre nous, vous devez serrer vos ceintures ».Depuis ces événements, tous les 8 signataires de la lettre sont entrés en clandestinité par crainte d'être arrêtés ou tués par les éléments du812ème Régiment [3]des FARDC.Face à ce qui précède, l'ASADHO recommande :Ø Au Président de la République :- De prendre en compte les doléances de la société civile exposées dans la lettre lui adressée par le Comité provincial de suivi du Symposium de la Société Civile ;- De prendre des mesures qui s'imposent pour que les éléments du812ème Régiment des FARDC mettent fin aux atteintes des droits de l'Homme mises à leur charge par les populations de Kananga.Ø Au Ministre de la Justice et des Droits Humains :- De prendre des mesures urgentes pour assurer la protection des acteurs de la société civile qui sont recherchés et menacés par les éléments du 812ème Régiment.Ø A l'Auditeur Général des FARDC- D'engager des poursuites judiciaires contre tous les éléments du812ème Régiment qui insécurisent les populations du Kasaï Occidental et les acteurs de la société civile.radiFait à Kinshasa, le 13 février 2014ASADHOPour toute information, contactez :Maître Jean Claude KATENDE : Président NationalTéléphone : + 243 81 17 29 908.Maître ra ZAKI ; Vice Présidente Nationale.Téléphone : 00243 99 40 61 31
[1]*Organisation affiliée à la Commission Internationale des Juristes (Genève), à la Fédération Internationale des Droits de l'Homme (FIDH), dotée du statut d'observateur auprès de la Commission africaine des Droits de l'Homme et des peuples (Banjul) et Membre du Réseau OMCT/SOS Torture.ASADHO – Bureau National : Lokele n°3, Commune de Gombe,Kinshasa /Gombe, Local 2, RD. Congo E-mail :asadhokin@yahoo.frTél. (00243) 9999 37493 Site web : http:/http://www.asadho-rdc.net/(1) Décret-Loi n°002/2002 du 26 janvier 2002[2] Pour toutes les personnes qui veulent bien intervenir en faveur des victimes, leurs noms sont disponibles à l'ASADHO. Ils peuvent être communiqués sur demande.[3] Il ya lieu de rappeler que le 812ème Régiment est constitué principalement des éléments du CNDP qui étaient délocalisés de l'Est vers la province du Kasaï Occidental.---------------------------------------------------------------Jean Claude KATENDE dit :" les citoyens ont le droit naturel de combattre tout Gouvernement qui viole les droits fondamentaux et qui met en péril la démocratie ".Maître Jean Claude KatendeAvocat au Barreau de LUBUMBASHIPrésident National de l'ASADHOTél :+¨243 811 729 908, + 243 9970 32 984Skype: jckatende1site web: http://www.asadho-rdc.net/KINSHASARépublique Démocratique du CongoBy Norman W Miwambo and Henry D GombyaFrench Judge Bruguiere whose attempts top have President Kagame charged with the assassination of Presidents Habyarimana and Ntaryamira were thwarted by Kofi Annan, among others.In exactly two months from today, the people of Rwanda will commemorate 20 years since the start of the 1994 genocide that showed the limits to which man can go to eliminate each other. Close to a million people are said to have been massacred in 100 days of frenzied, human degradation by two tribes speaking the same language.Rwandan President Paul Kagame has been celebrated, wined and dined the world over as the person who brought to an end this carnage and who has since built "a strong and democratic country". But what is the real story behind what happened in Rwanda on 6 April 1994?Starting today, The London Evening Post is going to go "behind the scenes" and try to expose what really happened that day. In addition to talking to renowned world academics, we will talk to the people who were there that day and try to go through what happened and how it came about.We start today with an exclusive interview with Prof Peter Erlinder, professor of law at William Mitchell Law College in St Paul, Minnesota. Author of The Accidental Genocide, Prof Erlinder was arrested in Rwanda in May 2010 while working as a lead defence council for the International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR). He was detained for 21 days after he had travelled to the country to defend then presidential candidate Victoire Ingabire Umuhoza against charges of 'genocide ideology'. He was charged with 'genocide denial' and only released after he faked an attempt to commit suicide, something that the Kagame regime would not permit to happen on his watch.In this exclusive interview, Prof Erlinder exposes the depth to which the international community has gone in trying to protect the Rwandan government by hiding what exactly happened in Rwanda 20 years ago next month. He exposes what happened when former Rwandan and Burundian presidents Juvenal Habyarimana and Cyprien Ntaryamira lost their lives when their private jet was shot out of the sky when approaching it final destination in Kigali, the Rwandan capital, after talks with the now ruling Rwanda Patriotic Front (RPF) in neighbouring Tanzania.Prof Erlinder reveals in his book secret documents that he says the UN wanted kept out of the public eye for, can you believe it, 100 years. That's precisely a time when most of us living today would not be alive any more. The rest is all told here in the interview.Prof Peter Erlinger appears in court in a prison garb during his imprisonment in KigaliThe London Evening Post: You say your book – The Accidental Genocide – is the original version made out of UN documents – explaining day-by-day events that followed the 1994 genocide in Rwanda and after. Please, explain more on this.Prof. Erlinder: During the ICTR Bagosora et al trial, I put thousands of pages of original UN documents into evidence that I was able to find in UN files that were not supposed to be released for 100 years. The UN had dozens of persons reporting daily from Kigali and other places in Rwanda and Dallaire [Roméo Dallaire then UNAMIR Commander] met regularly with Kagame…These documents tell a completely different story than Kagame and the RPF told about the 4 year war and the 100 days of the "genocide". As a result, ALL leaders of the Habyarimana government and military were found not guilty of long-term planning of genocide or any other crimes BEFORE the assassination…. this means the mass violence was a reaction to the killing of the president…. NOT planned killing by a "genocidal government." The book explains how the mass killing in Burundi in the months before…. made Rwandans susceptible to fear of RPF…and the military superiority of RPF made the fear real.The LEP: What was the primary objective of the original book?Prof. Erlinder: To make the evidence that is already on the record at the UN Tribunal for Rwanda that acquitted the members of the Habyarimana government and military of long-planned conspiracy to commit crimes against civilians, including genocide, accessible to the general public using the original documents.The LEP: You have persistently rejected the official version about the 1994 Rwandan Genocide. Why?Prof. Erlinder: Because I was given access to documents in the UN archives that no other defence lawyer had…and got access to U.S. government documents, which are available to researchers; the documents require a different conclusion than the victors in the four-year war for power in Rwanda would prefer. Before the Chief UN Prosecutor told the UN Security Council in 2003 that Paul Kagame assassinated President Habyarimana, I got access to these documents…. I believed the same story as everyone else. The evidence changed my mind and the ICTR judges agreed. Please see the Appeals Chamber Judgement of December 11, 2011. Bagosora was found innocent of all crimes except for April 7, 8, 9…and Kagame said he was the "architect" of the genocide…but there was no evidence to support the claim.The LEP: The public, which is the majority, would say that you're on a different page [knowledge about Rwanda Genocide] from what they know or have been told. Are you suggesting the public are disconnected from the truth?Prof. Erlinder: After every war the winners tell the story – this is normal. The public has heard the Kagame/RPF story repeatedly for 20-years. UN and USG (United States Government) documents created at the time events were occurring tell a completely different story. What is different this time is that documents that were to be secret for 100 years have been exposed, and have been put into evidence in the ICTR to acquit the losing side.The LEP: Who is fighting to see that he status quo remains as has been told?Prof. Erlinder: Certainly the Kagame/RPF side that won the war wants to see that their story dominates. But they were created and supported by the U.S./U.K…, which have an interest in the story remaining the same. In 2003, UN Prosecutor Carla del Ponte was removed from her UN position by the U.S./UK when she insisted on prosecuting Kagame for killing Habyarimana and starting the genocide…. according to her own book (Madam Prosecutor) published in 2009.The LEP: You mention about people in authority who have conspired to hide the truth. How are you prepared if they file a civil suit against you?Prof. Erlinder: In the US courts, truth is a defense. All of the statements and conclusions in my published work are supported by documented sources from USG, the UN or sworn testimony. I merely accumulate and present evidence that is already on the record – which is what makes the publication important, not what I say.The LEP: As a human rights lawyer; what is your comment about how justice has been delivered to the perpetrators of the 1994 Rwandan Genocide?Prof. Erlinder: The UN Tribunal has only prosecuted the crimes of those who lost the war. The UN Tribunal was supposed to be a neutral body. This means the Rwanda War was the only war in history in which only ONE side committed crimes OR the UN Tribunal was really a Victor's Tribunal…. like Nuremberg and the Tokyo Tribunal. My objection is that it should be recognized AS a victor's tribunal…. and should NOT be sold to the world as something it was not.The LEP: What would you like to see with regards to the dispensing of justice?Prof. Erlinder: Equal treatment for both sides in the Rwandan War and all national and international conflicts. This means treating leaders of powerful and weaker nations equally. The ICC (the International Criminal Court) has prosecuted only African leaders when it is plain that leaders of major powers such as the U.S. U.K, Russia, China, and France are at least as culpable. We have not yet reached the point in history when the "rule of law" means the same for all leaders.The LEP: People would say that you're on the wrong side. What would you tell such individuals who think, Prof. Peter Erlinder is on the wrong side about the 1994 Rwanda Genocide?Prof. Erlinder: The evidence put before the ICTR judges caused them to agree with my analysis about whether there was a long-planned genocide by the Habyarimana government. I have no opinions of my own. I examine evidence and make conclusions based on the evidence. It was UN Chief Prosecutor and the evidence that changed my mind…. when others have carefully examined all of the evidence, they might change their minds too. But this is difficult because the emotions are so strong and it is much easier to respond emotionally than to do the difficult detailed research – which is why the book is based on historical records, not my opinions.The LEP: Given the dangers meted to you in Rwanda [experience], what you witnessed and what you've gone through as a result of your being involved in Rwanda issues at a level of an attorney in courts, why not just let it go to avoid being hunted by Kagame's regime and secret agents?Prof. Erlinder: I believe we all have a responsibility to history, to speak the truth and have to account to our actions to the infinite. If one happens upon the truth based on evidence and does not speak, no religion in the world can respect that person.The LEP: Many people around the world see and consider President Paul Kagame as a saviour who stopped the genocide. In your own words-based on the UN documents you have gone through, how would you describe Kagame to a person who has never had a chance to look at what you have seen?Prof. Erlinder: My book has a copy of the confession of Paul Kagame's Chief of Staff Dr. [Theogene] Rudasingwa. He admits he was part of a 20-year cover-up of the killing of Habyarimana. Former Chief UN Prosecutor Del Ponte has called for his prosecution openly since 2002. The Chief UN Investigator Michael Hourigan called for his prosecution in 1997. All of these facts have been covered-up…but they have long been in the public record. Mr. Kagame tried to assassinate me in 2010 because I put this evidence in the ICTR record. I think he knows already.The LEP: Since you published The Accidental Genocide, have you received some kind of threats from Rwanda or from Kagame's allies? If yes, who are they or what kind of threats did you receive?Prof. Erlinder: I have been the subject of a personal "Wanted Dead or Alive" order directly from Mr. Kagame since October 1, 2010 after I escaped from Rwanda by pretending I had attempted suicide. This order was given to all ambassadors, military attaché' and military leaders. The book has only refreshed the standing order, I imagine.Former UN Secretary General Kofi Annan repeatedly turned down requests to have President Kagame charged with the Rwanda genocide.The LEP: Has anybody ever contact you to stop the publication of The Accidental Genocide? If yes, who and when?Prof. Erlinder: No, the method of publication has been taken with precautions.The LEP: How do you manage to live this kind of life; watching your back all the time?Prof. Erlinder: As the information I have become more public and better understood, I become less important as an individual threat to Kagame. But, it is necessary to take precautions.The LEP: With such evidences of the Rwanda Genocide coming into public domain, do you see in future; individual (s) taking responsibility to account for the atrocities? If your answer is 'no' or 'yes', why?Prof. Erlinder: In my opinion, Rwanda's future lies in both sides taking responsibility and both sides mourning their losses. A South African-style Truth and Reconciliation process is more likely to permit Rwanda to heal than a criminal tribunal process, which will never get the balance exactly right. MOST important, the US and the UK MUST acknowledge the responsibility for creating and arming the RPF and manipulating the ICTR to make it appear that; the Hutu committed all crimes. Demonizing a whole people is a form of "political genocide" that must be exposed and denounced as well. THIS is what the US and UK have done in assisting the cover-up of RPF crimes.The LEP: You mean, Mr Paul Kagame issued an order mandating his all-inclusive ambassadors around the world to have you killed or kidnapped?Prof. Erlinder: This is the report I received from a high-ranking military officer who has defected from the RPF who claimed to have been present at the meeting whose rank was such that he would have been at the meeting, the report was received person to person within days of the meeting from another defector who I know personally. I must take it seriously just as Gen Nyamwasa [survived two attempt assassination] and Col Keregeya [his body was discovered on New Year's Day].Do not miss our next interview with Rwandans who were on the scene in 1994. The interviews will appear here all this month.SOS : viabiliser les provinces et stabiliser les populations !-----------Le Phare de 6 Feb.2014SOS
: viabiliser les provinces et
stabiliser
les populations !
Quelques
grandes villes de la RDC se sont lancées, après Kinshasa,
dans des opérations
de bouclage qui viseraient de les débarrasser des
déserteurs, éléments
incontrôlés et autres voleurs à main armée et marginaux.
En réalité, c'est le
trop plein de monde, avec ces chiffres démographiques
alarmants, qui dérange la
quiétude des gouvernants dans les provinces, notamment avec
la montée de
l'insécurité.
A Mbuji-Mayi et Kananga, pour ne citer
que ces deux villes, les
quartiers
résidentiels surpeuplés sont devenus, difficiles à
contrôler. Des ghettos se
constituent par-ci, par-là, jusque dans les quartiers
périphériques, sécrétant
la violence avec un taux de criminalité plus élevé. Certes, l'implantation des
partis politiques
n'était pas là pour faciliter la tâche aux maires
et aux administrateurs de
territoires. Surtout que sur le plan de la revendication
politique, au moins
l'opposition a permis à la rue de gronder à chaque
crise, pour se faire
entendre. Et les manifestations sociales, comme il faudrait
le souligner, sont
brandies aujourd'hui, comme l'une des voies pour
porter loin leurs
revendications et faire pression sur les gouvernants.
A Kananga, aux dernières nouvelles,
nous apprenons qu'un climat général
d'insécurité règne dans cette ville. Des
bandes des malfaiteurs ont commis plusieurs vols à main
armée, agressant de
paisibles citoyens, les dépouillant de leurs biens de
valeur. Quelques meurtres
ont même été enregistrés au cours de cette période.
Excédée, l'autorité
provinciale a décidé de mettre fin à cette insécurité.
Et dernièrement, des
opérations policières ont été lancées dans les
quartiers, particulièrement à
Kananga II. Au cours de ces bouclages, les familles sont
visitées, et les
maisons fouillées de fond en comble. Sur base de la saisie
des armes de guerre,
les détenteurs, premiers suspects, sont conduits dans les
commissariats pour y
être interrogés.
Si
ces quelques actions policières ont restauré la sécurité
à Kananga, l'on
déplore néanmoins les dérapages et autres bavures commis
par des agents de
l'ordre. L'on signale même que la nuit, après
ces bouclages, la pègre déploie
ses membres dans les quartiers. Ces visites ciblent, des
maisons bien équipées
appartenant aux diamantaires et autres négociants en
diamants. On laisse
entendre que certains policiers serviraient
d'indicateurs aux malfaiteurs à qui
on a donné la cartographie des maisons à visiter. Et
curieusement, même les
biens cachés sous le lit à l'insu des voisins, sont
repérés et emportés par des
bandits. Le repérage des appareils électro-ménagers, des
effets vestimentaires
de valeur, et autres biens, et leur localisation avec
précision dans la maison,
par des malfaiteurs, indiquent que les malfrats ont
bénéficié d'une certaine
complicité.
C'est ce qui a poussé la population à
exiger de l'autorité urbaine, l'organisation
des opérations de bouclage en vue
de neutraliser des malfaiteurs, des déserteurs et autres
éléments
incontrôlables. Ces opérations continuent, mais la
population s'étonne du
revers de la médaille avec des vols à main armée
ciblés.
Il
faut viabiliser les provinces et stabiliser les
populations
Avec la montée de l'insécurité, la
grande préoccupation des autorités urbaines est de
remettre de l'ordre,
sécuriser les quartiers et ramener le calme. Mais à la
lumière des dérapages et
autres bavures, force est de reconnaître que quelques
brebis galeuses de la
police en profitent toujours pour ternir l'image de
marque de ce corps, et
discréditer ces opérations visant le renforcement de la
sécurité pour les
populations.
L'effort qui doit être fait ces temps
derniers, est de stabiliser les populations dans leurs
provinces. Cette
stabilisation passe par la viabilisation des provinces. Car,
avec la faillite
de plusieurs sociétés, et de petites et moyennes
entreprises, la main-d'œuvre
jetée au chômage ne peut que se tourner vers les grandes
villes et
particulièrement, Kinshasa, pour venir chercher un emploi
ou s'accrocher aux
basques d'un membre de famille fortuné. L'exode
rural n'est plus le fait d'un
sentiment de curiosité pour découvrir les réalisations de
la modernité, mais
bien une démarche dans le cadre de la lutte pour la survie.
D'où les villes ne
cessent de recevoir des chômeurs venus de
l'intérieur. Et cela à un rythme
effrayant.
A l'époque, l'administration coloniale
avait réglé ce genre de problème. Pour passer un séjour
dans une ville, les
«indigènes» venus de villages devaient obtenir
une autorisation de leur chef du
village. A Kinshasa, ils devaient faire viser cette
autorisation et se faire
identifier auprès du chef de quartier où ils devaient
laisser des traces. Si le
délai de séjour obtenu de l'administration du
village, était dépassé, les
policiers passaient au domicile familial, pour se rassurer
que le villageois
avait regagné son terroir.
Aujourd'hui, on vient comme on veut
dans la capitale, sans avoir à rendre compte à
l'administration du quartier, du
territoire ou de la province, aussi bien à l'aller,
qu'au retour.
J.R.T.Chers compatriotes,
Les préoccupations et les propositions faites dans cet article du "Phare" sont identiques à celles faites il y a +/- deux ans, par le maire de la ville de Lubumbashi, l'honorable KASEBA MAKUNKO. Ce dernier s'était inquiété de l'envahissement de Lubumbashi par des enfants non accompagnés venus des provinces du Kasaï, qui arrivaient dans cette ville alors qu'ils n'y avaient aucune attache familiale; Ceux-ci venaient gonfler les rangs des enfants de la rue. Une vague d'attaques haineuses menée par une certaine frange d'intellos, dirigeant certaines organisations de la société civile de la place, contre ce digne responsable politique avait conduit ce dernier à la disgrâce. Ceci est la preuve que toutes les "victoires" obtenues sur base des mensonges et d'arguties perfides, sont de courte durée et préparent la société à vivre des plus grands malheurs.
La leçon à tirer de ceci est qu'une société civile ou politique incapable de se départir du sentimentalisme dans l'analyse des phénomènes sociétaux, est non seulement inutile mais aussi et surtout néfaste aux intérêts collectifs.
Il est très urgent de créer une société civile crédible, capable de guider la société politique de notre pays vers des politiques amélioratrices de la situation de nos populations.
Il est plus que temps de tourner le dos aux agitations crillardes et incongrues.
Bien à vous
Dieudonné KABIMBI NGOY
Les intentions dangereuses de Martin Kobler
Le patron versatile de la Monusco en soutien au plan congolais de DDR
30/01/2014 ActualitéLe général Kalev Mutond, chef de l'Agence Nationale de Renseignements, a rallié le représentant de Ban Ki Moon à Kinshasa au plan de démobilisation en deux volets qui prévoit l'envoi forcé dans les camps de l'Armée régulière (FARDC) des soldats du M23 qui ont pourtant opté pour un retour à la vie civile.General Kalev Mutond, head of the ANR (Agence Nationale de Renseignements), has agreed with the representative of Ban Ki Moon in Kinshasa on the demobilization plan in two parts which includes sending into the camps of the regular army (FARDC) M23 soldiers although these have opted for a return to civilian life.Les commentaires sont ouverts! Forum en bas de page.30 / 01 / 2014Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en RD Congo et chef de la si puissante Monusco (par le nombres de ses membres, 20 000 hommes, et par son faramineux budget annuel, de plus d'un milliard et demi de dollars par an), l'allemand Martin Kobler, change-t-il d'avis au gré de ses humeurs ? Ou bien préfère-t-il plutôt venir au bout de ses desseins par étapes, histoire d'accoutumer progressivement l'opinion publique et ses interlocuteurs aux décisions qu'il entend prendre ?Ainsi que l'Agence d'information l'évoquait dans sa précédente dépêche [http://www.lagencedinformation.com/060-montee-des-tensions-contre-les.html], le patron des Casques Bleus aura d'abord semblé en désaccord avec le plan de Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR) des différents groupes armés que le gouvernement congolais est en train de mettre au point. Il y aurait eu, dans les hautes sphères de la Monusco, des réticences à avaliser un concept de démobilisation prévoyant la relocalisation des anciens combattants en dehors de leurs communautés d'origine car, disait-on, ceux-ci ne l'auraient pas accepté. Le gouvernement voudrait appliquer cette mesure en particulier aux ex-militaires du M23, invoquant la crainte d'une résurgence de ce mouvement, déjà évoquée dans des déclarations de divers acteurs locaux ou internationaux de la crise congolaise.On pouvait croire toutefois, jusqu'à il y a 48 heures, que Martin Kobler ne semblait pas convaincu du bien fondé du plan gouvernemental en gestation. Il aurait même voulu en parler au président Kabila, mais ce dernier avait opposé un fin de non recevoir à sa demande d'entretien. Le locataire du Palais de la Nation a choisi de traiter ce dossier brûlant avec ses partenaires par l'intermédiaire de Kalev Mutond,qui dirige l'Agence nationale de renseignement (ANR). Selon une source sécuritaire congolaise, ce dernier serait finalement parvenu à harmoniser les points de vue, d'abord discordants, entre Kinshasa et une partie de la dite "communauté internationale". Ainsi, suivant cette même source très proche du dossier, « Kobler envisage maintenant le cantonnement au Kivu des démobilisés à l'exception des anciens de la branche militaire du M23 (ARC) qui devraient être dispersés hors de la province » et, plausiblement, si l'on en croit l'information de source gouvernementale d'il y a quelques semaines, cantonnés dans les trois bases militaires de Kitona (Bas-Congo), Kamina (Katanga) et Kota Koli (Equateur).Cela est en contradiction flagrante avec les déclarations actées depuis plusieurs mois par le M23, dont les militaires qui ont déposé les armes le 5 novembre dernier préfèrent revenir à la vie civile plutôt que de réintégrer l'armée nationale. Pourquoi vouloir les obliger au cantonnement, d'autant que leur retour au pays reste volontaire selon les protocoles signés par les deux parties et la "communauté internationale" le 12 décembre à Nairobi ?Prévenu de ce qui est en train de se jouer dans les coulisses, le président du M23, Bertrand Bisimwa, a manifesté son inquiétude via twitter : « Ne pas confondre redéploiement militaire et réinsertion sociale. Le premier est une opération de commandement militaire, la deuxième une réintégration familiale. » Il avait précédemment affirmé que « le Kivu ne serait pas sorti de l'auberge tant que l'on substituera un problème par un autre en croyant résoudre le premier ».En effet, si la force de l'armée du M23, actuellement cantonnée en Ouganda, fait peur – ce qui est surprenant de la part de ceux qui n'ont pas arrêté d'en décréter la « défaite », l'estimant réduit à 200-300 soldats –, la solution demeure dans la pacification du Kivu davantage que dans la déportation de ces combattants transformés en prisonniers de guerre dans les camps militaires de la RDC.
Kinshasa et la Monusco jouent-ils avec le feu ? Ou faut-il craindre que leur aventurisme politique trahisse un dessein plus vaste, impliquant les mêmes forces qui, avant la cessation des hostilités, visaient à l'embrasement de la sous-région ?Dans ce sens, un courrier de l'Ong américaine Human Rights Watch (HRW) portant la date du 29 janvier est adressé par son directeur exécutif Kenneth Roth au président Kabila pour lui demander l'arrestation d'une douzaine de leaders du M23, ou ex-M23, dont le général Sultani Makenga, contre lesquels la justice militaire congolaise aurait émis, selon Roth, des mandats d'arrêt. Tout cela, en dépit de la loi d'amnistie récemment votée au Sénat de la RDC et en attente de validation par la chambre basse du Parlement.HRW est largement décrédibilisée du fait de sa politisation extrême et de son manque total de déontologie au Kivu, ses opérateurs n'ayant pas hésité à rémunérer des « témoins » à charge recrutés auprès d'organisations ou d'individus a priori réputés pour leur engagement partisan. Ses initiatives pourraient être relativisées si elles ne convergeaient pas avec d'autres pour saper le processus de paix en RDC.Ceux qui voulaient l'anéantissement total du M23 ne l'ayant pas eu, le recherchent par des méthodes qui se substituent à la voie du dialogue et sont susceptibles de ramener l'Est de la RDC dans une situation de guerre. Il est important de souligner qu'une justice équitable comme une paix durable ne peuvent pas être dévoyées par un principe malsain de vengeance. Sans compter qu'il n'est pas sûr que les apprentis sorciers aient les moyens de leur politique.L'Agence d'information
Le Parlement congolais (RDC) a adopté une loi d'amnistie censée favoriser la réconciliation nationale en permettant la réinsertion sociale d'anciens rebelles. Un vote salué par la communauté internationale.Mercredi, le Parlement congolais a adopté une loi, votée mardi par le Sénat, ouvrant l'amnistie pour les "faits insurrectionnels, faits de guerre et infractions politiques commis sur le territoire" national du 18 février 2006, date de promulgation de la Constitution, au 20 décembre 2013, date de l'approbation du projet de loi par le gouvernement.
Dans un communiqué publié par la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco), les envoyés spéciaux étrangers "saluent la nouvelle loi sur l'amnistie adoptée par le parlement de la RDC". Ils estiment "à l'unanimité [...] que l'adoption de la loi sur l'amnistie est un signal positif" et une "réalisation historique", ajoute le texte publié au nom des représentants spéciaux de l'ONU, de l'Union européenne, des États-Unis et de l'Union africaine pour la RDC ou les Grands Lacs.
Les envoyés spéciaux étrangers, selon le communiqué onusien, "se félicitent du fait que la nouvelle loi ait exclu l'amnistie pour les crimes tels que le génocide, les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre".
Il appartient désormais au président Joseph Kabila de promulguer cette loi.
>> Lire aussi : des centaines de familles fuient les rebelles dans l'Est de la RDC
"Paix durable"
La loi d'amnistie correspond à l'un des engagements pris par Kinshasa en décembre à Nairobi lorsque la rébellion du Mouvement du 23-Mars (M23) et le gouvernement congolais ont mis fin formellement au conflit qui les a opposés dans l'Est, de la naissance de cette milice, en mai 2012, à sa défaite militaire début novembre 2013.
Les envoyés spéciaux voient dans ce texte une contribution à "une paix durable" dans l'est congolais et exhortent "tous les groupes armés" à saisir l'occasion "pour déposer leurs armes".
Au contraire, le Réseau national des ONG des droits de l'homme de la RDC (Rhenadoc) a dit accueillir "avec déception et regrets" la nouvelle loi.
Dans un pays comme la RDC caractérisé par le recyclage dans la vie politique d'anciens rebelles ayant bénéficié de "plusieurs décennies d'impunité", la nouvelle loi consacre "la banalisation des crimes et autres graves violations des droits de l'homme", commis par toutes sortes de milices depuis 2006, écrit le Renadhoc.
L'amnistie pour "infractions politiques" découle d'une promesse faite mi-octobre par le président Kabila, mais bon nombre d'opposants politiques ne pourront en bénéficier car ils sont emprisonnés sous d'autres chefs d'accusation.
Source: Jeune Afrique
RD Congo – Kabila : Le garant de l'impunité par Boniface MUSAVULIsamedi 1er février 2014C'est un débat assez étrange qui se déroule en République Démocratique du Congo autour de l'amnistie dont devraient bénéficier les membres du M23. Le régime de Joseph Kabila déploie une énergie débordante pour obtenir l'adoption d'une loi qui ouvrirait la voie au retour du M23 au Congo avec la certitude que ses membres ne répondraient pas de leurs actes devant les cours et tribunaux. Si le sénat a déjà adopté le texte, une certaine résistance s'est organisée à l'assemblée nationale, l'opposition allant jusqu'à suspendre sa participation aux travaux en commission. Mais tous ces efforts ne suffiront pas à empêcher la perpétuation de la culture de l'impunité. La faute au Président Kabila en personne.En tout cas, pour se conformer à la volonté du "chef", la majorité présidentielle rivalise d'imagination pour justifier « la prime à ceux qui prennent les armes », selon la formule consacrée. De l'aveu même de nombreux parlementaires, cette loi finira par être adoptée, sauf grande mobilisation populaire à travers le pays. Pas évident.
La logique du Président
Il ne pouvait pas en être autrement, dès lors que Joseph Kabila s'était employé à« ressusciter » le M23 en se rendant à Kampala[1], au moment où la population saluait la victoire des FARDC. En contre-courant de l'opinion nationale, le Président va relancer les pourparlers de Kampala et pousser son gouvernement à signer les contestables[2] engagements de Nairobi[3] du 12 décembre dernier.
C'est en application de ces engagements que le pouvoir de Kinshasa se bat pour faire adopter une loi d'amnistie. Et ce, en dépit du dernier rapport des experts de l'ONU[4]alertant sur la résurgence du M23 ainsi que les recommandations des ONG(Human Rights Watch) insistant sur la nécessité de privilégier des poursuites judiciaires[5]. Silence radio du côté de Kabila.
Son régime s'emploie plutôt à obtenir une amnistie pour la majorité des combattants du M23 tout en se gardant d'exiger l'extradition des responsables de ce mouvement, fermement protégés par le Rwanda et l'Ouganda. En d'autres termes, pour le régime de Kinshasa,une partie des membres du M23 doit être amnistiée et ramenée au Congo afin d'exister en tant que « parti politique légitime », pour reprendre la formule des engagements de Nairobi. Une autre partie resterait protégée au Rwanda et en Ouganda à l'abri de poursuites, Kabila se gardant d'exiger à Kagamé et Museveni l'extradition des personnes mises en cause. Résultat du calcul : la totale impunité.
C'était l'enjeu des pourparlers de Kampala pour Museveni et Kagamé, les parrains du M23. Ils ont toujours exigé l'amnistie totale. Maintenant c'est fait !
Il y aura, bien entendu, et comme d'habitude, quelques effets de manche dans les médias autour de la nécessité de poursuivre les membres du M23. Rien que du vent. Les Makenga, Nkunda, Runiga, Mutebutsi, Ngaruye, Zimurinda et autres ont beau figurer sur des listes de sanction internationale (ONU[6], gouvernement américain[7], Union européenne[8]). In fine, seul un homme, Joseph Kabila, peut réellement leur créer des ennuis en mettant leur arrestation et leur extradition à son agenda. Mais il ne le fera pas. Le Président Kabila veille à ne pas mécontenter ses homologues et parrains de longue date que sont Kagamé et Museveni. Une impunité qui laissera tout de même une blessure profonde dans la société congolaise.
Peut-on oublier ça et dormir tranquille ?
Ainsi ne saura-t-on jamais ce que sont devenues les victimes du M23 et son ancêtre, le CNDP. Le gouvernement n'a même pas cherché à les identifier ni à savoir dans quelles conditions elles se trouvent. Kinshasa va, en revanche, dépenser des sommes colossales au profit de leurs bourreaux, un mécanisme de réinsertion étant prévu au profit des membres du M23.
En l'absence de poursuites, on ne saura pas non plus où sont passés les 500 millions de dollars récoltés par le M23sur le trafic d'or[9], en plus d'autres butins[10], ni l'usage que ce mouvement compte en faire. On ne saura jamais comment ce mouvement a pu se procurer son impressionnantarsenal militaire en violation de la Résolution 1533 (2004)du Conseil de sécurité de l'ONU imposant un embargo sur les armes dans l'Est du Congo[11]. On a, en effet, retrouvé plus de 300 tonnes de munitions et armes lourdes dans la seule localité de Chanzu[12] après la fuite du M23.
Comment ces armes sont-elles arrivées là-bas alors que le Congo est quadrillé par plus de vingt mille casques bleus ? Qui étaient les complices ? Comment croire qu'une fois le M23 revenu au Congo, ces livraisons d'armes ne recommenceraient pas ? Autant de question dont le gouvernement aurait dû fournir les réponses longtemps avant d'envisager une loi d'amnistie qu'il sera trop tard de regretter.
Morts pour rien ?
Mais il faut bien se rendre à l'évidence. Joseph Kabila tient à ce que les membres du M23 reviennent au Congo et rentrent, d'une manière ou d'une autre, dans la vie institutionnelle. Ils avaient des revendications contenues dans les fameux accords du 23 mars 2009[13].
Les Congolais ont rejeté ces revendications et accepté le sacrifice d'une guerre atroce, perdant au passage de valeureux soldats. Mais au final, le M23 va, grâce à l'implication active de Joseph Kabila, obtenir quasiment tout ce que son ancêtre, le CNDP de Laurent Nkunda, exigeait les armes à la main.
Le fond du problème
Finalement, on revient toujours au parcours et au passé de Joseph Kabila. Il faut constamment avoir à l'esprit les relations « complices » qui le lient à Kagamé et Museveni, pour comprendre les évènements politiques au Congo sur fond de guerres, de crimes et d'impunité chronique.
En effet, dès son accession au pouvoir en janvier 2001, Joseph Kabila a tenu à donner des gages au titre d'allégeance au Président Kagamé, rompant avec la posture nationaliste de son prédécesseur de père, Laurent-désiré Kabila. Il va ainsi commencer son règne en posant un geste lourd de conséquences : renoncer aux poursuites contre le Rwanda et l'Ouganda devant la Cour Internationale de Justice(CIJ).
Pour la petite histoire, avant son arrivée au pouvoir, en janvier 2001, le Congo avait un dossier à la Cour Internationale de Justice où le Rwanda et l'Ouganda étaient poursuivis pour « actes d'agression armée » en violation de la Charte de l'ONU[14]. La procédure avait été engagée sur instruction du défunt Président Laurent-Désiré Kabila.
Les poursuites seront abandonnées le 1er février 2001 suite à une rencontre à huit clos entre Joseph Kabila et Paul Kagamé[15], à Washington, quelques jours seulement après l'assassinat de Laurent Kabila.
Depuis, le Rwanda et l'Ouganda semblent assurés qu'ils ne risquent rien, quelle que soit la gravité des crimes qu'ils commettraient sur le sol congolais par groupes armés interposés. Que ce soit àBukavu où, en juin 2004, la ville fut investie, endeuillée et pillée par les hommes de Laurent Nkunda et Jules Mutebutsi, soutenus par le Rwanda[16].
Ou à Kiwanja où, en novembre 2008, plus de 150 civils congolais ont été massacrés[17], certains dans leurs lits. Ou encore à Mushakeoù, en 2007, plus de 2 600 soldats congolais, désorientés par les trahisons et les ordres contradictoires, furentsauvagement massacrés[18].
Pas un seul agent rwandais ou ougandais n'a été poursuivi pour ces crimes, dont on peut raisonnablement croire qu'ils n'auraient pas pu être commis si seulement Joseph Kabila avait maintenu la logique des poursuites devant la Cour internationale de Justice et la Cour Pénale Internationale[19].
Le prix de l'impunité
L'impunité est telle qu'en août dernier, le Rwanda, sous couvert du M23, va carrément lancer des obus sur une ville comme Goma, forte d'un million d'habitants, causant des morts et des blessés dans les rangs de la population. Des maisons d'habitation seront éventrées[20] par les obus avec, parfois, des familles à l'intérieur. Actes d'agression, crimes de guerre, crimes contre l'humanité !
Mais à Kinshasa, pas le moindre début de dossier judiciaire contre les responsables des deux pays. A la place, on se prépare quasiment à dérouler le tapis rouge aux combattants rwando-ougandais maintenant assurés de revenir au Congo par la grande porte. A Kigali et à Kampala, on est tranquilles.
Un homme, à Kinshasa, veille à ce que « les poulains de Kagamé et Museveni » ne soient jamais poursuivis en justice. Et il mobilise le gouvernement et le parlement« congolais » pour qu'il en soit ainsi.
Le garant de l'impunité.
Boniface MUSAVULIQu'attend le Gouvernement congolais pour poursuivre le Rwanda devant la justice internationale ?Pourquoi nos dirigeants sont-ils incapables de poursuivre le Rwanda devant la justice internationale ?Pourquoi s'empressent-ils de faire ce qu'ils ne devraient pas faire: intégrer les criminels dans nos institutions ?République démocratique du CongoDes soldats congolais s'apprêtent à reprendre la base militaire de Rumangabo dont s'étaient emparé les rebelles M23, à proximité de la ville de Runyoni, en RD Congo.Le conflit armé s'est poursuivi dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), les forces de sécurité congolaises et des groupes armés non étatiques commettant de graves exactions contre des civils. Le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda, a été l'auteur de nombreux crimes de guerre, notamment d'exécutions sommaires, de viols et du recrutement forcé d'enfants. Alors que l'armée cherchait à mettre le M23 en échec, de nombreux autres groupes armés s'en sont également pris aux civils.Dans la capitale, Kinshasa, ainsi que dans d'autres régions, les autorités gouvernementales ont tenté de réduire au silence toute voix dissidente en recourant à des menaces, des actes de violence et des arrestations arbitraires à l'encontre de militants des droits humains, de journalistes et de chefs et de sympathisants de partis politiques qui critiquaient les agents de l'État ou participaient à des manifestations antigouvernementales.Au mois de mars, Bosco Ntaganda, chef du M23 et ancien commandant militaire congolais, s'est rendu à l'ambassade des États-Unis au Rwanda. Il est en attente de jugement à la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis dans le nord-est de la RDC en 2002 et 2003. L'un des plus violents chefs de guerre de la région, Ntaganda a commandé des forces qui, ces dix dernières années, ont semé la terreur parmi les populations civiles.Abus commis par les forces de sécuritéFin novembre 2012, les militaires du gouvernement qui fuyaient l'avancée du M23 sur Goma, ville de l'est de la RDC, ont déclenché une vague de violence et violé au moins 76 femmes et filles dans la ville de Minova, au Sud-Kivu, et dans les environs. À Kitchanga, au Nord-Kivu, de fin février jusqu'à début mars, des militaires du 812ème régiment, alliés à une milice tutsie qu'ils avaient dotée en armes, se sont affrontés à un groupe armé composé majoritairement de membres de l'ethnie hunde. Au moins 25 civils ont péri lors des combats. Nombre des civils tués étaient des Hunde que des militaires auraient vraisemblablement pris pour cible en raison de leur ethnicité. En outre, les forces de sécurité ont délibérément tué des civils lors d'opérations lancées contre des combattants Maï-Maï dans la province du Katanga.Des agents militaires et du service de renseignement ont détenu de nombreux anciens combattants du M23 et des collaborateurs présumés pendant plusieurs semaines sans les faire comparaitre devant un tribunal, souvent en leur imposant une détention secrète et des conditions extrêmement difficiles.Crimes de guerre perpétrés par les rebelles du M23Fin novembre 2012, alors qu'ils occupaient Goma et les régions voisines, des combattants du M23 ont sommairement exécuté au moins 24 personnes, violé au moins 36 femmes et filles, pillé des centaines de foyers, de bureaux et de véhicules et recruté de force dans leurs rangs des soldats et officiers médicaux, des policiers et des civils. Le M23 s'est retiré de Goma le 1er décembre après que le gouvernement avait convenu d'entamer des pourparlers de paix à Kampala, en Ouganda.Après des luttes intestines entre deux factions du M23 et la reddition de Ntaganda en mars, les exactions du M23 se sont poursuivies. Entre mars et juillet, des combattants du M23 ont sommairement exécuté au moins 44 personnes et violé au moins 61 femmes et filles. En août, après la reprise de combats acharnés entre le M23 et l'armée congolaise soutenue par la Mission de l'ONU pour la stabilisation au Congo (MONUSCO), le M23 a pilonné des quartiers peuplés de Goma et des environs, tuant au moins 7 civils et en blessant plus de 40.Depuis sa création, le M23 a reçu un important soutien militaire de la part du Rwanda, dont le déploiement de troupes rwandaises en République démocratique du Congo pour lutter à ses côtés ; la livraison d'armes, de munitions et d'autres fournitures ; une formation à l'attention des nouvelles recrues du M23 ; et le recrutement forcé d'hommes et de garçons au Rwanda, qui étaient ensuite envoyés de l'autre côté de la frontière afin de combattre aux côtés du M23.-------------------------------------------------«Aimez notre noble, notre chère patrieDe toutes les forces de votre âme;Aimez-la d'un amour ardent, exclusif, chauvinEt si jamais quelque sage à la tête bien équilibréeVient vous reprocher ce qu'il peut y avoir d'excessif dans ces sentiments,Répondez-lui qu'on ne discute pas les mérites d'une mèreSurtout lorsqu'elle a perdu ses enfants».Paul BERT
L'offshore secrète de Moïse Katumbi, Gouverneur du Katangahttp://mariannebelgique.blogspot.com/2014/01/loffshore-secrete-de-moise-katumbi.html
L'offshore secrète de Moïse Katumbi, gouverneur du Katanga
Le gouverneur de la riche province minière du Katanga est à la tête d'une discrète société panaméenne créée fin 2006, dont Marianne Belgique révèle pour la première fois l'existence. Moïse Katumbi aurait-il abrité, dans ce véhicule occulte au nom évocateur, les 60 millions de dollars amassés en seulement 18 mois grâce à un deal minier pour le moins suspect?
(c) Marianne Belgique
«Un personnage complexe, un équilibriste même…» Après lui avoir consacré deux documentaires, le cinéaste Thierry Michel résume ainsi la personnalité de Moïse Katumbi, l'actuel gouverneur du Katanga en République démocratique du Congo. A 49 ans, ce métis né d'une mère congolaise et d'un père juif séfarade, règne sur cette riche et instable province minière depuis son élection – triomphale – en janvier 2007.
Quelques mois plus tôt, en juillet 2006, Katumbi était devenu le champion national des voix de préférence. Au scrutin législatif, cette fois, en tant que candidat du PPRD, le parti du président Joseph Kabila. Lors de ses campagnes «à l'américaine», financées sur fonds propres, Katumbi a toujours affiché un soutien indéfectible au président. Il est vrai qu'il lui doit son retour au pays, en juillet 2003, après son exil précipité par la chute de Mobutu en 1997 (lire «L'"étoile filante" du Katanga», ci-dessous). Mais Katumbi lui doit aussi, d'une certaine manière, une partie de sa fortune.
Exécutions extrajudiciaires
Car quand il rentre au Katanga, Moïse Katumbi se relance dans les affaires minières via sa société Mining Company Katanga (MCK). En novembre 2004, MCK signe un deal avec Anvil Mining, une société canadienne qui vient d'être mêlée à une sale histoire. Quelques semaines plus tôt, en octobre, l'armée congolaise (FARDC) a maté dans le sang une révolte à Kilwa, ville portuaire stratégique pour les opérations d'Anvil. «Après avoir bombardé la ville, les soldats congolais ont procédé à des exécutions extrajudiciaires, des détentions illégales, des viols, la torture, et le pillage. Ils ont tué plus de 70 personnes, selon les Nations Unies, raconte le Centre canadien pour la justice internationale (CCJI), un organisme financé par l'ONU qui travaille avec des victimes et cherche à traduire en justice les auteurs de crimes impunis. Anvil, dont la mine Dikulushi était située à 50 km de la contre-offensive, a admis avoir fourni un soutien logistique aux FARDC, sous la forme de véhicules et de transport aérien.»
Cette complicité avérée d'Anvil à des exécutions sommaires ne semble guère émouvoir Katumbi. Les affaires, c'est les affaires. Mais quel est donc ce deal signé avec la sulfureuse Anvil? Grâce, semble-t-il, à ses relations au sein de la Gécamines (la société d'Etat qui gère et exploite une grande partie des ressources minières du Katanga), Katumbi a obtenu – pour une bouchée de pain – les droits d'exploitation pour 25 ans de trois importants gisements de cuivre et de cobalt (Kinsevere, Tshifufia et Nambulwa) au nord-est de Lubumbashi. Une bouchée de pain d'un million de dollars, certes, mais qui va lui permettre de toucher un fameux jackpot.
60 fois sa mise
En juillet 2007, le projet minier de Kinsevere était valorisé à 683 millions de dollars australiens (435 millions d'euros) par les analystes du bureau d'études australien Euroz Securities. Incapable d'exploiter seul ce gisement, Katumbi va revendre ses droits à Anvil. Entre novembre 2005 et mars 2007, sa société MCK cède 95% de ces droits d'exploitation au cours de trois transactions (voir les communiqués de presse d'Anvil Mining ici). L'opération est donc bouclée en mars 2007, au moment précis où Katumbi prend la tête du Katanga. Elle lui a rapporté 61,3 millions de dollars. Soit soixante fois sa mise. En un an et demi seulement. Coup de maître.
Cette opération a-t-elle des ramifications au Panama? Marianne est en mesure de révéler que Moïse Katumbi a créé dans ce paradis fiscal sud-américain, le 13 novembre 2006, une société offshore dénommée GKMIC S.A., dont il est également le président (voir les statuts de GKMIC ici). Le nom de cette offshore rappelle furieusement la Gécamines, voire la contraction phonétique de Gécamines et MCK. Cette offshore est toujours «vigente» (en vie) aujourd'hui, d'après le registre des sociétés panaméen. Le jackpot minier de Katumbi y serait-il logé?
Identité «secondaire»
L'identité qu'a fournie Katumbi aux intermédiaires chargés de créer GKMIC n'est pas exactement celle qu'il utilise d'habitude, à savoir Moïse Katumbi Chapwe. Au Panama, il s'est enregistré sous le nom de Moïse Katumbi d'Agnano, une identité «secondaire» qu'il utilise dans certains contextes. Pour brouiller les pistes? C'est sous ce nom qu'il apparaît, en décembre 2006, sur un documentd'Euroz Securities recensant les vingt premiers actionnaires d'Anvil Mining (une partie de ses droits miniers lui a été payée par Anvil sous forme d'actions). Il en est alors le huitième actionnaire avec 1,1% des titres.
Son rival Jean-Claude Muyambo, ancien bâtonnier de Lubumbashi et ex-ministre, avait par ailleursaffirmé, en septembre 2013, que Moïse Katumbi avait ouvert un compte sous cette même identité alternative en 2003, à la banque Belgolaise, ancienne filiale de BNP Paribas Fortis aujourd'hui fermée. Mais l'adresse fournie par Katumbi dans les statuts de GKMIC – 8 avenue Mahenge à Lubumbashi – confirme définitivement, si besoin était, que la panaméenne lui appartient bien: il s'agit de l'adresse à laquelle sa société de transports Hakuna Matata est domiciliée…
Les deux autres administrateurs de GKMIC – Ultra Mega Development S.A. et Fairfax Invest Corp. S.A. – sont de discrètes et sulfureuses offshores basées aux îles Vierges britanniques, autre havre d'opacité et de clémence fiscale. Sulfureuses, car ces deux «sociétés de paille» ont été citées en lien avec un homme d'affaires colombien arrêté à Panama en 2008, puis extradé à New York en 2010 pour blanchiment d'argent de la drogue. Il a plaidé coupable.
Le silence du Gouverneur
Résumons. Recours à un paradis fiscal opaque, identité «alternative», prête-noms douteux: la recherche de discrétion par Moïse Katumbi est manifeste. A-t-il créé cette offshore pour mettre fiscalement à l'abri tout ou partie des 61,3 millions de dollars amassés lors de la vente de ses droits d'exploitation miniers? S'agirait-il d'un montage visant à réceptionner discrètement un éventuel «cadeau» de Joseph Kabila, en échange du soutien de Katumbi pour l'ensemble de sa campagne présidentielle en 2006? Ou s'agit-il tout simplement de l'utilisation légale d'un véhicule offshore, déclaré au fisc congolais, dans le cadre de ses affaires?Le gouverneur de la riche province minière du Katanga est à la tête d'une discrète société panaméenne créée fin 2006, dont Marianne Belgique révèle pour la première fois l'existence. Moïse Katumbi aurait-il abrité, dans ce véhicule occulte au nom évocateur, les 60 millions de dollars amassés en seulement 18 mois grâce à un deal minier pour le moins suspect?
(c) Marianne Belgique
«Un personnage complexe, un équilibriste même…» Après lui avoir consacré deux documentaires, le cinéaste Thierry Michel résume ainsi la personnalité de Moïse Katumbi, l'actuel gouverneur du Katanga en République démocratique du Congo. A 49 ans, ce métis né d'une mère congolaise et d'un père juif séfarade, règne sur cette riche et instable province minière depuis son élection – triomphale – en janvier 2007.
Quelques mois plus tôt, en juillet 2006, Katumbi était devenu le champion national des voix de préférence. Au scrutin législatif, cette fois, en tant que candidat du PPRD, le parti du président Joseph Kabila. Lors de ses campagnes «à l'américaine», financées sur fonds propres, Katumbi a toujours affiché un soutien indéfectible au président. Il est vrai qu'il lui doit son retour au pays, en juillet 2003, après son exil précipité par la chute de Mobutu en 1997 (lire «L'"étoile filante" du Katanga», ci-dessous). Mais Katumbi lui doit aussi, d'une certaine manière, une partie de sa fortune.
Exécutions extrajudiciaires
Car quand il rentre au Katanga, Moïse Katumbi se relance dans les affaires minières via sa société Mining Company Katanga (MCK). En novembre 2004, MCK signe un deal avec Anvil Mining, une société canadienne qui vient d'être mêlée à une sale histoire. Quelques semaines plus tôt, en octobre, l'armée congolaise (FARDC) a maté dans le sang une révolte à Kilwa, ville portuaire stratégique pour les opérations d'Anvil. «Après avoir bombardé la ville, les soldats congolais ont procédé à des exécutions extrajudiciaires, des détentions illégales, des viols, la torture, et le pillage. Ils ont tué plus de 70 personnes, selon les Nations Unies, raconte le Centre canadien pour la justice internationale (CCJI), un organisme financé par l'ONU qui travaille avec des victimes et cherche à traduire en justice les auteurs de crimes impunis. Anvil, dont la mine Dikulushi était située à 50 km de la contre-offensive, a admis avoir fourni un soutien logistique aux FARDC, sous la forme de véhicules et de transport aérien.»
Cette complicité avérée d'Anvil à des exécutions sommaires ne semble guère émouvoir Katumbi. Les affaires, c'est les affaires. Mais quel est donc ce deal signé avec la sulfureuse Anvil? Grâce, semble-t-il, à ses relations au sein de la Gécamines (la société d'Etat qui gère et exploite une grande partie des ressources minières du Katanga), Katumbi a obtenu – pour une bouchée de pain – les droits d'exploitation pour 25 ans de trois importants gisements de cuivre et de cobalt (Kinsevere, Tshifufia et Nambulwa) au nord-est de Lubumbashi. Une bouchée de pain d'un million de dollars, certes, mais qui va lui permettre de toucher un fameux jackpot.
60 fois sa mise
En juillet 2007, le projet minier de Kinsevere était valorisé à 683 millions de dollars australiens (435 millions d'euros) par les analystes du bureau d'études australien Euroz Securities. Incapable d'exploiter seul ce gisement, Katumbi va revendre ses droits à Anvil. Entre novembre 2005 et mars 2007, sa société MCK cède 95% de ces droits d'exploitation au cours de trois transactions (voir les communiqués de presse d'Anvil Mining ici). L'opération est donc bouclée en mars 2007, au moment précis où Katumbi prend la tête du Katanga. Elle lui a rapporté 61,3 millions de dollars. Soit soixante fois sa mise. En un an et demi seulement. Coup de maître.
Cette opération a-t-elle des ramifications au Panama? Marianne est en mesure de révéler que Moïse Katumbi a créé dans ce paradis fiscal sud-américain, le 13 novembre 2006, une société offshore dénommée GKMIC S.A., dont il est également le président (voir les statuts de GKMIC ici). Le nom de cette offshore rappelle furieusement la Gécamines, voire la contraction phonétique de Gécamines et MCK. Cette offshore est toujours «vigente» (en vie) aujourd'hui, d'après le registre des sociétés panaméen. Le jackpot minier de Katumbi y serait-il logé?
Identité «secondaire»
L'identité qu'a fournie Katumbi aux intermédiaires chargés de créer GKMIC n'est pas exactement celle qu'il utilise d'habitude, à savoir Moïse Katumbi Chapwe. Au Panama, il s'est enregistré sous le nom de Moïse Katumbi d'Agnano, une identité «secondaire» qu'il utilise dans certains contextes. Pour brouiller les pistes? C'est sous ce nom qu'il apparaît, en décembre 2006, sur un documentd'Euroz Securities recensant les vingt premiers actionnaires d'Anvil Mining (une partie de ses droits miniers lui a été payée par Anvil sous forme d'actions). Il en est alors le huitième actionnaire avec 1,1% des titres.
Son rival Jean-Claude Muyambo, ancien bâtonnier de Lubumbashi et ex-ministre, avait par ailleursaffirmé, en septembre 2013, que Moïse Katumbi avait ouvert un compte sous cette même identité alternative en 2003, à la banque Belgolaise, ancienne filiale de BNP Paribas Fortis aujourd'hui fermée. Mais l'adresse fournie par Katumbi dans les statuts de GKMIC – 8 avenue Mahenge à Lubumbashi – confirme définitivement, si besoin était, que la panaméenne lui appartient bien: il s'agit de l'adresse à laquelle sa société de transports Hakuna Matata est domiciliée…
Les deux autres administrateurs de GKMIC – Ultra Mega Development S.A. et Fairfax Invest Corp. S.A. – sont de discrètes et sulfureuses offshores basées aux îles Vierges britanniques, autre havre d'opacité et de clémence fiscale. Sulfureuses, car ces deux «sociétés de paille» ont été citées en lien avec un homme d'affaires colombien arrêté à Panama en 2008, puis extradé à New York en 2010 pour blanchiment d'argent de la drogue. Il a plaidé coupable.
Le silence du Gouverneur
Résumons. Recours à un paradis fiscal opaque, identité «alternative», prête-noms douteux: la recherche de discrétion par Moïse Katumbi est manifeste. A-t-il créé cette offshore pour mettre fiscalement à l'abri tout ou partie des 61,3 millions de dollars amassés lors de la vente de ses droits d'exploitation miniers? S'agirait-il d'un montage visant à réceptionner discrètement un éventuel «cadeau» de Joseph Kabila, en échange du soutien de Katumbi pour l'ensemble de sa campagne présidentielle en 2006? Ou s'agit-il tout simplement de l'utilisation légale d'un véhicule offshore, déclaré au fisc congolais, dans le cadre de ses affaires?
Ces questions, Marianne aurait souhaité les poser au Gouverneur du Katanga, qui n'a pas donné suite à nos multiples sollicitations.
David Leloup (avec Q.N.)
Connaitre nos LeadersDans le besoin d'obtenir une compréhension claire des nos leaders en ce moment crucial quand notre pays en a énormément besoin, il est plus que urgent de déployer tout nos efforts ou ce qui en reste pour identifier ces personnes ; hommes et femmes où elles se trouvent dans le monde pour qu'elles soient identifiées et encouragées pour un avenir radieux de notre Chère Patrie, la République Démocratique du Congo, afin que l'histoire ne se nous juge de n'avoir pas agi dans ce sens.Ces hommes et femmes existent réellement dans le monde. Ils/elles se trouvent au Congo-Kinshasa, en Afrique, en Europe, en Amérique, en Asie et en Australie. Ici, il est question de les découvrir. En effet, Ils/elles ont des capacités et des compétences extraordinaires, qui pourront transformer merveilleusement l'espace Congo-Kinshasa sur le plan politique, économique, social et environnemental pour reconquérir sa grandeur réelle sur le plan mondiale, et consolider et raffermir son rang stratégique dans les concerts des Nations.Et pour y arriver, nous avons une forte obligation de mettre en place un système d'Intelligence et Contre-Intelligence pour distinguer les vrais et les faux dans ce processus, ces derniers étant des véritables loups vêtus des peaux d'agneaux pour ce laisser mouvoir dans la communauté sans difficultés et ayant comme but de noyer toute initiative et étouffer toute action dans l'œuf. Malgré tout les moyens dont ils disposent, il est à notre devoir de tout faire pour les identifier et les écarter aussitôt découverts dans toutes les activités des communautés des patriotes.C'est dans cet esprit qu'il s'avère urgent de connaitre enfin, ces leaders ; et la charité bien ordonnée commençant par soit même, il est de notre devoir de parler de Golden Misabiko.Qui est Golden Misabiko ?Apart ce qu'on peut trouver a l'internet, Golden Misabiko, est l'un des leaders de la société civile, un activiste de droits humains mondialement connu, et il le reste et l'accepte. Et en tant que tel ; il doit constamment partager avec les gens son temps et parfois ce dont il dispose. Ce temps, est partagé avec toute personne sans discrimination ; sexe, âge, dénomination, race, rang social, et origine. Il est social et sociable, c'est de cette façon dont il mène sa vie au pays comme a l'étranger, et que les autorités étrangères lui prête une oreille attentive.Entant que Exilé et Persécuté, et surtout sociable, il est susceptible des quelques contraintes.C'est prouvé que la détermination d'un peuple pour éradiquer la force du mal qui lui rend misérable, aucun system d'armes et technologies oppressif ne peut pas vaincre cette détermination, même-si ce système peut se permettre de perpétrer l'élimination physique des initiateurs, ces systèmes est incapable de neutraliser l'esprit de la détermination de tout un Peuple, cas typiques, les assassinats entre autres de Patrice Lumumba, Simon Kimbangu, Pasteur Albert Lukusa, et Floribert Chebeya n'ont jamais éteint l'esprit de cette détermination ni même la persécution continue de ma personne.Il est recommandé à tous les Congolais qu'ils nous lisent dans ces lignes de multiplier les efforts de découvrir leurs leaders et de se sentir encourager dans leur détermination noble d'éradiquer le système nuisible en place par tout les moyens disponibles.
Golden Misabiko
International Human Rights Defender
Civil Society Leader/Congo
Plus de 700 familles déplacées vivent, depuis quatre jours, dans des conditions déplorables, dans les localités de Nyamitaba, Lushebere et Muheto, du groupement de Bashali Kahembe, en territoire de Masisi (Nord-Kivu). Ils ont fui les combats entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les miliciens de l'Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et Souverain (APCLS) coalisés aux Nyatura, dans les localités de Kasira et Mutembere. Cette information est confirmée par des sources coutumières du groupement de Bashali Kahembe qui indiquent que certains déplacés ont trouvé refuge dans des églises et d'autres passent la nuit à la belle étoile. Selon ces derniers, ces déplacés effectuent des petits travaux manuels pour les autochtones. Ce qui leur permet de gagner un peu d'argent. La plupart d'entre eux vivent de la solidarité des populations qui les accueillent.Nord-Kivu: plus de 700 familles déplacées vivent difficilement à Masisi
L'administrateur du territoire de Masisi, Dieudonné Tshishiku, a appelé samedi tous les groupes armés locaux et étrangers actifs dans ce territoire à déposer les armes et à rejoindre le processus de désarmement, réintégration et réinsertion (DDR) enclenché par le gouvernement congolais.
Dieudonné Tsishiku a aussi appelé chaque habitant à «prêcher la paix, la cohabitation pacifique et la cohésion nationale». Des miliciens APCLS et Nyatura avaient déserté le centre de regroupement d'ex-combattants de Bweremana pour investir à nouveau les localités qu'ils occupaient avant de se rendre à l'armée.
Ces miliciens sont réfractaires au plan de désarmement, réintégration et réinsertion sociale, présenté le 20 novembre dernier par le gouvernement congolais. Son porte-parole, Lambert Mende avait assuré que ce plan veillera à offrir un accueil digne et mérité aux compatriotes qui acceptent de déposer les armes.
Lire aussi sur radiookapi.net:L'«étoile filante» du Katanga
(c) Belga
Depuis son retour au pays en 2003, l'ascension de Moïse Katumbi a été fulgurante. Dopée par un cocktail détonnant mêlant foot, médias et business.
Dans L'irrésistible ascension de Moïse Katumbi, documentaire nominé aux Magritte du cinéma ce samedi 1er février à Bruxelles, Thierry Michel dépeint un homme tout en contraste. Dynamique, accessible, beau parleur et «assez riche pour ne pas piller sa province», Katumbi mise sur le social et promet la lune au peuple katangais… auquel il ne manque jamais de distribuer des billets de cent dollars lors de ses bains de foule. Mais il est également présenté comme un populiste incapable de tenir toutes les promesses qu'il profère sur le terrain.
Tel un Berlusconi africain, Moïse Katumbi contrôlerait aujourd'hui sept chaînes de télévision. Un témoin interrogé par nos confrères de MO* explique que, chaque matin, les journalistes se rendent chez son attaché de presse «qui leur raconte comment va se dérouler la journée du gouverneur afin qu'ils puissent la faire passer au mieux à l'écran»…
L'«étoile filante du Katanga» – c'est ainsi que Katumbi se présente sur son site officiel – est aussi le président, depuis 1997, du très populaire TP Mazembe. Un des meilleurs clubs de football africains.«Toutes les grandes entreprises sponsorisent l'équipe […] Cela a pour effet de renforcer les corrélations entre la politique et le monde des affaires. Les syndicats ont le sentiment d'être piégés entre l'Etat et les entreprises minières avec lesquelles il a partie liée», constate MO* qui a récemment enquêté en RDC sur le «système Katumbi».
Chez le gouverneur du Katanga, la frontière entre affaires et politique reste floue. Il affirme avoir cédé ses différentes sociétés à sa famille lors de son élection, mais il tirerait toujours les ficelles en coulisses. L'homme est en tout cas un véritable self-made man à l'américaine. A 17 ans à peine, le jeune Moïse crée sa première société, active dans la pêche. Depuis la fin des années 1980, il multiplie les activités commerciales, œuvrant tour à tour dans l'agro-alimentaire, le secteur minier ou les transports.
En 1997, il est contraint à l'exil – en Zambie puis en Afrique du Sud – quand l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL), cornaquée par Laurent-Désiré Kabila, renverse Mobutu. En Zambie, Katumbi travaillera notamment dans le commerce d'émeraudes, et nouera des liens étroits avec feu le président Frederick Chiluba – lequel fut condamné en 2007 par un tribunal britannique pour avoir détourné 46 millions de dollars de fonds publics.
Après l'assassinat de Kabila en 2001, son fils Joseph prend les rênes du pays. En 2003, il donne son feu vert présidentiel pour le retour au pays de Katumbi. Qui a tout orchestré, en coulisses, pour l'obtenir. L'irrésistible ascension de Moïse peut commencer.
D.Lp (avec Q.N.)...Quid du prochain traitre national ?
Alain Matiki Ngubu La chute du régime dictatorial de Mobutu a marqué le début d'un long et pénible processus d'occupation de la RDC par ses pays voisins de l'Est. Du pillage systématique de nos ressources minières et surtout humaines est observé sans lanternes. Des Chefs coutumiers, des religieux, des militaires et civils autochtones majoritairement de deux Kivu incluant enfants, femmes, vieillards et hommes sont tués massivement sous un silence de cimetière de la communauté internationale. Celle-ci enverra plu tard une grande mission de l'ONU, la fameuse MONUC, compter uniquement des morts. Les Congolais devraient se prendre en charges. D'où des Mai-mai dans ces contrées enviées et aussi des voies non-armées pour défendre la cause commune : la nation que nous devons libérer de mains des prédateurs.Plus d'une décennie passée, c'est-à-dire d'une bonne partie de vie humaine, Mr Honoré Ngbanda Nzambo Ko Atumba et tant d'autres noms non-cités pour qui la lutte de libération du Congo, nous ont-ils dits, allait jusqu'à la dernière goutte de leur sang. Nous nous demandons si les échos que leur confession incessante aux oreilles des Congolais et congolaises ne leur sont-ils pas retournés ? Cette lutte qui n'échappe plus personne en dehors de nos frontières, Dieu merci, et fait que quelque chose soit-il minime commence à bouger en faveur de la patrie. Des condamnations du cercle restreint de nos bourreaux immédiats entrent dans cette catégorie.Pendant que d'aucuns n'hésitent à appeler non sans raisons le porte-parole du gouvernement d'occupation à Kinshasa le «Vuvuzélateur», car se contredisant à répétitions et ainsi se démarquant par inutilité de le suivre, comment allons-nous interpréter et/ou justifier le sens de lutte de libération par la voie des urnes ?Nous rappelons que le processus qui a porté l'étranger à la tête de notre pays a été tout autre chose sauf des élections. Des élections qui s'en sont suivies n'etaient que des simulacres. Les esprits du bien ou du vrai ne peuvent en réfuter. Trouver aux élections la seule alternative de remédier à cette entorse est un genre de cynisme pire qu'une insulte. Nous n'inscrivons pas des élections comme le processus de le faire partir. On n'instaure pas de démocratie en instituant mieux en imposant des élections présidentielles avec des candidats étrangers.Nous attendrons que nos combattants pour la libération du Congo, qui d'une part confessent jours et nuits de l'occupation du pays et de l'autre seront présidentiables ou candidats à la députation de 2016, nous expliquer qu'ils nous ont menti pendant tout ce temps que l'étranger connu sous le nom de «Joseph Kabila» de son vrai nom Hyppolite Kanambe n'en était pas un. Autrement ils feront partie de la longue liste de ceux qui accompagnent l'occupation de notre terre.En effet, de suite à l'alignement derrière l'option des élections choisie par leur leader charismatique en 2011 qui promu de les mener jusqu'aux bouts, beaucoup de nos combattants changèrent leurs statuts de «résistants» aux opposants. La suite est une triste réalité prédite.Avant c'était Antoine Gizenga qui s'allia à l'occupation semble-t-il pour «combattre de l'intérieur» avec Jean Pierre Bemba Gombo comme agent pour légitimer l'imposture pendant que Etienne Tshisekedi Wa Mulumba «ne reconnaissait pas ces élections». Gizenga fut défait avant de battre la retraite à la deuxième année de «gloire». Une fois de plus prévisible. Et lorsque l'un des premiers universitaires du pays se mettra en cadence sous la poussée d'une chanson fétiche «zongisa ye na Rwanda», au finish c'était pour détrôner Gizenga du titre de traitre national. Encore une fois prédit. C'était alors le tour de Ngbanda de le reprendre publiquement sans aménagements.Quid du prochain traitre national ?Hormis ces deux chefs d'états Joseph Mobutu Sese Seko wa za Banga et Laurent Désiré Kabila qui les ont propulsés au pouvoir, dans l'ordre de légitimer l'imposture tutsie au Congo de Kimbangu se classent en bonne position : Antoine Gizenga Fundji, Jean Pierre Bemba Gombo et Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Le schéma est simple : un peu d'espace politique dans les chancelleries européennes et américaines pour terminer en Afrique du Sud, exportateur d'apartheid en Afrique Sub-Saharienne ; des promesses non tenues après le rejet dans les oubliettes de la réalpolitique et la routine d'une continuation de politique malgré des résultats faux et biaisés.La mort de nos vaillants soldats résistants suit à peu près le même schéma sauf sur un autre terrain. Nous pesons au General Mbuza Mabe et au Colonel Mamadou Ndala. Un peu de succès et de popularité au sein de nos populations puis piégés et conduits à leur dernière demeure à la joie des occupants. Par ce que nous n'arrivons pas à couper ce cordon ombilical avec ces occupants que nous connaissons et ceux qui les ont porté à ce lieu. Le ver étant dans l'armée et ce ver est le commandant suprême ; on ne peut pas recevoir des ordres de sa hiérarchie dans un pays occupé et se sentir sécurisé(e) par elle. Si on veut lutter pour le pays, on a l'obligation de couper ce cordon.Il n'y a pas mieux qu'activer des dossiers judiciaires existant pour mettre toute la clique de Kagame à Kinshasa comme ailleurs hors d'état de nuire que de proposer ou pousser des gens aux élections en RDC avec des promesses on sait qu'elles sont fallacieuses. Quiconque croit cette fois que les intentions de ses partenaires euro-américains sont sincères oubli que les plans de balkanisation émis dans ces continents n'ont jamais été bannis. Ils sont toujours d'actualité. Qui dit que la séduction à parfaire autour de prochaines échéances n'est pas un moyen de faire taire définitivement ceux qui crient haut et fort «dégage» sur l'étranger favori et «homme de la situation»? Celui ou celle qui tombera dans ce piège de séduction (voie des urnes en 2016) du pouvoir sans libération aux mains des pourvoyeurs de l'imposture tutsie au Congo sera un traitre. Bénis sois celui ou celle qui y parviens autrement.La balance a-t-elle vraiment changée pour qu'une certaine importance soit allouée aux Congolais ? L'infiltration étant maximale dans les partis au pouvoir comme dans l'opposition, fera-t-il d'alliance ou pas ? A supposer même dans le cas extrême que tout soit mis en marche pour que le Congolais gagne et soit proclamé vainqueur de ces élections plausibles de 2016, la question fondamentale que nous aimerions poser anticipativement est de savoir ce qu'il ferait des perdants non Congolais par ce que selon la constitution d'occupation Kanambe ne postule plus? Les assimile-t-il à l'opposition ? Donc leur reconnaitra-t-il la nationalité congolaise de facto?Que tous ces traitres soient maudis sur leurs postérités.
La photo du jour: Les infiltrés de l'armée rwandaise
La photo du jour nous provient de notre compatriote Alain Muntumosi, combattant de première heure contre l'imposteur Kabila Kanambe. Les flèches vous indiquent les quelques infiltrés de l'armée rwandaise dans nos FARDC et dans la police nationale congolaise. Si James Kabarebe et Kundabatware sont déjà rentrés chez eux au Rwanda, certains d'autres comme Charles Bisengimana et Kabila Kanambe se trouvent encore sur notre sol. Pour sa sécurité, le dernier cité vient de nommer le premier commissaire général de la police nationale congolaise.Cette vieille photo n'est pas un montage comme les Kabilistes pourraient être tentés de se défendre. Elle constitue une preuve, parmi tant d'autres, de l'infiltration dont sont victimes nos institutions et nos services de sécurité. Bon boulot, Alain!Lumbamba Kanyikipar RICHARD VALENTIN BABADIÀ l'attention de tous les vrais congolaisObjet : Que faire pour récupérer l'imperium ?Chers et malheureux compatriotes,L'heure est grave,Ses aiguilles qui sont au rouge sang ne savent pas faire tourner le Congo.Le Congo à feu et à sang pleure, fait couler ses larmes en sang.Il utilise désespérément ses ultimes énergies pour crier au secours,Pour appeler ses plus de 70 millions d'enfants à son secours...Où es-tu fils ( fille ) du Congo ?Où êtes-vous Bana Congo ? -Où êtes-vous fils et filles légitimes du Congo, vous les vrais congolais ?
Mais moi, président d'une structure d'un parti politique,D'un regroupement politique quelconque autre que ceux qui soutiennent Alias Joseph Kabila,Je ne perderais pas tout mon temps à inscrire,Plus d'un point à l'ordre du jour de mes réunions statutaires,Un et un seul suffit, à savoir :" Que faire pour récupérer l'imperium ? "Cela étant,Je ferai appel à toutes mes connaissancesScientifiques, politiques et stratégiques,Pour lesquelles j'ai été choisi à ce postePour amener tous mes collaborateurs à faire de cet ordre du jourLeur devoir et pain quotidiens et leur problème personnel.Espérant de voir tous les vrais congolais comprendre que c'est à nous seuls qu'il appartient de sauver notre pays et que nous n'avons pas de temps et d'énergie à gaspiller pour des futilités, je vous prie d'agréer, chers compatriotes, l'expression de mes sentiments patriotiques.Kâmona Kûnvua Kâmba, Tshiondo wa Mbîsha Balâla, Richard Babadi Bibomba.Dieu a déjà fait sa part en nous donnant l'intelligence, nous en servir, relève du domaine humain. On nous pille le Congo, on nous vole le Congo, on nous viole le Congo, on nous tue les congolais, c'est à nous seuls de nous défendre. N'attendez pas que celui qui nous pille, vole, viole et tue nous libère. C'est l'opprimé qui se libère lui-même. Un dictateur ne dégage pas de lui-même, on le fait dégager par force. Qu'attendez-vous qu'on vous dise encore, hommes de peu de foi|PARTAGER CET ARTICLESAMEDI, 4 JANVIER 2014par RICHARD VALENTIN BABADIÀ l'attention :- De la Présidence de l'UDPS,- Des structures nationalles de l'UDPS,- Des structures de base de l'UDPS,- De la ligue des jeunes et des femmes del'UDPS,- Du secrétariat national de l'UDPS chargéde l'extérieur,- Des structures de base de l'UDPS àl'extérieur,- Des cadres et membres de l'UDPS,- Des combattants résistants et anti-Kabila,- Des vrais congolais épris de justice.CONCERNE : Comment chasser Alias Kabila et ses hommes ?Mesdames, messieurs et chers compatriotes,Pendant que j'étais entrain de réfléchir sur la 1ère lettre de 2014 en me disant qu'il n'y avait aucune raison pour que je présente les voeux de nouvel an aux congolais, dans la mesure oùcette formule sacrée et consacrée a déjà perdu de tout son sens et qu'elle n'est plus appréhendée à sa juste valeur et in fine, ne produit plus aucun effet souhaité, sinon l'inverse...un coup, patatras ! nous apprenons qu'il y a eu tentative de coup d'état suivi de plusieurs morts.Et au moment où je me décide déjà de rédiger ma lettre, on nous apprend que Ndala Mamadou, fait héros par les congolais lors de la vraie fausse victoire des FARDC contre les M23 venait de tomber armes à la main dans une ambuscade à Beni. Une nouvelle qui vient une fois de plus me reconforter dans ma position selon laquelle :" On ne souhaite pas les voeux les meilleurs aux gens en deuil "S'il n'y a pas de Bonana 2014, il n'y a pas non plus de " Mes condoléances " de ma part dans la mesure où je n'entends nullement pas participer à la prétendue douleur des congolais. Il y a eu perte de vie humaine, c'est vrai, mais les congolais, ces vrais responsables de toutes ces morts ne méritent pas mes condoléances. Je le dis tout haut, c'est les congolais qui ont, dans leur bêtise légendaire, envoyé Ndala Mamadou à la mort.Comment peut-on dire et à juste titre d'ailleurs que Kanambe = M23 = Kagamé et présenter Ndala Mamadou, qui est sous les commandements de Kanambe comme un héros pour avoir mis les M23 en difficultés ? - Comment les congolais ne pouvaient-ils pas, même une seule fois dans leur vie, tirer des leçons sur la mort de Budja Mabe ? - Pauvres congolais, ça applaudit tout et bêtement, j'en ai fais allusion dans Alias Kabila, ses pros et ses anti- du 19 décembre dernier. J'ai, dans cette même lettre, tout comme dans d'autres, posé cette question :" Que faut-il encore que Kanambe fasse qu'il n'a pas encore fait pour que les congolais réagissent vigoureusement ? "Non, les comportements des congolais ont déjà atteint les limites du tolérable et on ne doit tout de même pas tous mourir à cause de ces inconscients et ces mauvaises pésanteurs.Si chez moi le " Mukwanga amu muenzulula " reste une boutade, je pense que le " congolais doit être repensé, réinventé et recréé " doit être pris au sérieux, sinon nous allons tous disparaître de cette planète avant l'heure, ensemble bien entendu avec le Congo.Revenons aux voeux et disons :À quoi ça sert donc de présenter les " voeux les meilleurs ..." aux inconscients qui, malgré tout ce qu'on leur dit, passent tous leurs temps à boire, à crier Bonana,......commeComme s'ils ne souffraient pas,Comme s'ils n'avaient pas vu plus de 10 millions d'autres congolais tuer par Alias Kabila,Comme s'ils n'avaient pas vu Alias Kabila tuer Budja Mabe, Bapuwa, Mwamba, Samba Kaputo, Franck Ngyke, Floribert Cebeya, Fidèle Bazana, Serge Maheshe, Armand Tungulu, des milliers des combattants à Kin et dans toutes les villes du pays.....,Comme s'ils n'avaient pas vu Alias Kabila vendre le Congo, Comme s'ils avaient eau, courant électrique, route, hôpitaux, écoles, salaire, travail, comme s'ils..., comme s'ils...!Non, il n'y a pas de " meilleurs voeux " de ma part , j'en connais la quintessence et je ne me vois pas jeter les bonnes graines dans les endroits les plus arides et ce n'est pas le plus grand révolutionnaire, le plus grand combattant de la justice, ce Jésus, qui me contredira, lui qui, à travers Matthieu 7. 6, a dit :" Ne donnez pas les choses saintes aux chiens et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent "Chers compatriotes,Vous vous souviendrez qu'en date du 03 janvier 2013, j'ai écrit un réquisitoire contre les représentants de l'UDPS en Europe et en Amérique. Ça fait aujourd'hui une année, qu'est-ce qu'ils ont fait pour changer, pour s'améliorer ou conduire le parti en vrai ordre de bataille ? - Qu'est-ce que les cadres et autres membres de leurs fédés ont fait pour les réveiller ? - Qu'a fait la hiérarchie ? - Qu'a fait l'UDPS ? - Qu'ont fait tous les anti-Alias Kabila ? - Qu'ont fait les vrais congolais ?Si une chose a été faite, c'est bien chanter à la cigale : " Zongisa ye na Rwanda " et entretemps, les temps, les mois, les années passent et repassent pour ne plus jamais revenir.Les "zongisa ye na Rwanda, Kabila dégage, tout comme les marches...et les élections " ne le feront jamais partir...Le " Avant l'indépendance = à l'après l'indépendance " de Émile Jansens d'un certain 04 juillet 1960 reste d'actualité et je le réactualise en disant " Avant 2011 = à après 2011 " sans peur dans la mesure où il n'y a plus de Force Publique pour réagir contre et qu'il n'y a que ces fameuses inconscientes Fardc kanambisées et rwandalisées. Il n'y a pas non plus des politiciens et des congolais consciencieux pour protester vigoureusement, mais plutôt des diplômés inconscients qui ne savent que crier, boire et ne se battre que quand ils sentent l'odeur de l'argent en l'air et quel argent ?- Leur propre argent volé, blanchi et transformé en perdiem, en cadeau et en don par ce criminel de Alias Kabila qui n'avait que ses bottes de jardinier quand il est entré au Congo et c'est cet argent qui fait courir ces politiciens comme des enfants.C'est cet argent pour lequel ces intellectuels bradés des grands et des plusieurs diplômes de toutes les grandes universités du monde rampent, se mettent à genou et lèchent le cul. - C'est dégoûtant à en vomir !Et mon voisin d'en face qui sait tout sur tout Kin de me dire qu'il n'y a pas que ça qu'elles font ces âmes en ruine, elles lui offrent leurs filles, soeurs et femmes en cadeau le jour qu'elles ne sont pas allées consulter les féticheurs et autres marabouts pour se maintenir... et c'est avec ces monstres que l'UDPS et les anti-alias Kabila se battent en utilisant la non-violence.!Réveillez-vous donc, bon sang !Si on ne tente rien, cet enfant de la rue va nous tuer tous !Vous cadres de l'UDPS, vous combattants anti-Kanambe et vous les vrais congolais, l'heure est grave, il n'y a plus à tergiverser, mettez-vous au travail pour trouver des stratégies beaucoup plus rigoureuses et adaptées pour mettre cet énergumène hors d'état de nuire avant juin 2014.On change l'équipe qui ne gagne pas et qui n'a jamais gagné." Ne pas changer l'équipe qui gagne " veut aussi dire " Changer l'équipe qui ne gagne pas. " - Mais dans tous les deux cas, pour une raison ou pour une autre, on peut remplacer certains joueurs.Cela étant, je n'arrive toujours pas à comprendre quelle est cette conviction qu'a l'UDPS à s'accrocher à la non-violence qui a démontré toutes ses faiblesses et ses limites ! Oui, il y a eu plusieurs structurations, permutations, remplacements, mais si rien ne marche, ce qu'il y a problème au niveau de la fameuse méthode de la non-violence. Elle a certes fait son temps, mais aujourd'hui elle a déjà atteint sa date de péremption et il faut sans délai la retirer de la circulation et la remplacer par des méthodes à la mesure du mal causé aux congolais. Continuer à utiliser ce paracétamol pour guerir cette peste noire et ce dangereux choléra, c'est être complice des ennemis du Congo.Ata boza ba démocrates, ata bozo respecter batu, bino moko bozomona te que votre non-violence est passive et par conséquent eza neti kanda ya ngungi liboso ya nzoku.Si vous ne voulez pas de la violence et que vous tenez à votre non-violence, rendez-la au moins active, offensive et même provocatrice pour faire bouger les lignes des fronts.Pourquoi faut-il toujours subir les événements, pourquoi, pourquoi et pourquoi ?- N'y a-t-il donc pas parmi vous-là des stratèges capables de mettre sur pied des actions d'anticipation et de surprise ?- Après tout boza na ba places wana pour faire quoi ? - Boza ba mibali ya ndenge nini ?- Dans nos bleds, il suffisait qu'on crie :" On nous tue, n'y a-t-il pas d'hommes par ici ? ( batushipi, mu musoku emu kamwena baluma anyi ? ) " pour voir Tshisuaka sortir avec un couteau, Mongo avec une flèche, Munongo avec un gourdin, Kasereka avec un lance-pierre, Matuidi avec un bâton et entretemps un Babadi est déjà là avec son lokolé ( tshiondo ) pour appeler, pousser et encourager ses blédards à lutter. Ah ! On dirait que c'est ce que je fais, mais qui m'entend seulement ? - Tous les Mukendi, Tshisuaka, Mongo, Nzuzi, Nsimba, Munongo, Kasereka, Matuidi, Songolo, Mpaka...sont là à attendre que Étienne Tshisekedi leur montre comment faire les enfants, comme le dit si bien une sagesse luba :" Quand on vous marie, il ne faut pas attendre qu'on vous montre comment faire les enfants "Mais si vous ne voulez pas non plus de cette non-violence active, offensive et provocatrice, passez donc à la " se faire violence "Qu'entend-t-on par la violence appelle la violence ?- Cela veut dire qu'il y a eu violence de la part de Alias Kabila et de ses hommes sur les congolais et que cette violence ne peut qu'engendrer une réaction violente venant des victimes congolaises, c'est normal non !Pourquoi ne dit-on pas que la violence appelle la non-violence ?- On ne le dira jamais car l'homme a naturellement un instinct de conservation de sa vie et ne peut à aucun instant abandonner sa vie entre les mains des criminels sans réagir vigoureusement, même les bébés et les animaux ne le font jamais. - Avouez tout simplement que vous avez peur et partez et laissez la place à ceux qui ont des vertèbres.Je viens de lire Arthur Kalombo et je le cite : " Avoir peur de la violence ne vous épargne pas de la violence des autres. " - Qu'est-ce qu'il a raison ce sacré Arthur !- Avec Alias Kabila, marche ou pas marche, tant que vous êtes vrai congolais, tant que vous ne léchez pas ses bottes, il vous attendra à tous les tournants du Congo et dès que vous pointez votre nez, il vous abat sans sommation, sans pitié et avec un grand plaisir.J'ai lu sur ce net des gens qui s'adressent aux victimes de alias Kabila en leur disant qu'eux, ils sont lumumbistes et qu'ils ne peuvent pas admettre l'appel à la violence.Ça c'est des bêtises et même injure à Patrice Lumumba qui doit se tordre des douleurs dans sa tombe. Je me demande bien de quel Lumumba parlent-ils ces gens, de celui qui crachait la vérité en face ou de celui qui n'hésitait pas à utiliser les manières fortes pour faire triompher le nationalisme .J'ai lu aussi d'autres condamner les combattants en disant : " Nous nous sommes des bantus et nous avons le respect de la vie humaine. " - Soyons sérieux et je veux qu'on me dise, quel est ce peuple ici sur terre qui ne respecte pas la vie humaine, dites-le-moi ?- Non messieurs, ne tentez pas de décourager les combattants pour laisser alias Kabila commettre tranquillement ses crimes. Ici sur terre tous les peuples du monde respectent la vie humaine sauf les monstres comme les alias Kabila et collabos. - Même ceux-là qui tournent en chantant et dansant autour d'un cadavre, c'est leur façon de pleurer. Nous sommes des bantous, nous sommes des bantous...espèces des invertébrés et flatteurs, allez à tous les diables !J'ai lu encore d'autres dire : " Non, nous on ne peut pas faire ça, ces histoires de machette, c'est pas de notre culture et que c'est une culture qui vient du Rwanda " - Encore une autre bêtise. - Savent-ils au moins, ces gens, comment on acquiert une culture ? - Peuvent-ils au moins nous dire si nos arrières-grands-parents n'ont pas recouru aux armes blanches pour sauver leurs villages ? - Ah mon Dieu, qu'est-ce que tu attends pour me donner la force de Hércule pour que je nettoie le Congo de toutes ces salatés ?Qui veut la non-violence prépare la violence ( Sic Arthur Kalombo )Préparer la violence, c'est se mettre en ordre de bataille, c'est résister, c'est se défendre et la meilleure manière de se défendre c'est d'attaquer alias Kabila et collabos à la fois dans la " non-violence active, provocatrice et offensive ", dans la " se faire violence " et aussi dans la " violence ", ce seul langage qu'ils comprennent et respectent.Comment donc chasser alias Kabila et collabos ?On ne peut jamais chasser ce garçon si on n'a pas ces 2 choses présentes continuellement en esprit :1. Nous avons à faire aux monstres qui pour eux, nous sommes des ennemis à éliminer politiquement et surtout physiquement parce que nous tenons à la démocratie, au bien-être des congolais et au développement du Congo, ces choses qu'ils haïssent à mort. .2. Nous devons, si nous tenons à notre vie, trouver individuellement et collectivement, avec nos moyens de bord, nos propres mécanismes d'auto-défense et aussi et surtout d'attaque contre ces ennemis du Congo. Ou on s'assume ou on se consume !Soki tolati déjà biloko oyo mibale, c'est-à-dire, toza déjà prêts pona bitumba qui seront engagés sur 3 fronts, allant du plus simple au plus coriace :1. Front de la " Se faire violence "Celui-ci concerne tout le monde et surtout ceux qui croient qu'ils ne sont pas assez coriaces pour affronter la milice et les kulunas kanambistes.Qu'en est-il ? - Se faire violence c'est refuser de consommer certains produits dont les propriétaires sont de près ou de loin en collaboration avec le pouvoir. En bref, il s'agit de l'embargo :De la bière Skol, Primus....Des matchs de foot....Des concerts dits mondains et religieux comme on le fait si bien en Europe.Des cultes des certains pasteurs.Des magasins et boutiques de tous les collabos ( à ne pas fréquenter )...- Savez-vous ce qui se passe à Butembo ? - Toutes les boutiques n'appartiennent qu'aux originaires et les originaires n'entrent que dans les boutiques des originaires. Les non-originaires qui avaient le malheur de s'essayer dans le secteur ont vite déchanté et fermé boutique faute de la clientèle.Vous pouvez élargir la liste...2. Front de la " Non-violence "Tout le monde peut encore aller à ce front quand il s'agit encore des marches et autres actions non-violentes et passives comme vous les faites souvent, mais il faut déjà quitter ce terrain pour la non-violence active, offensive et provocatrice qui est du domaine de ceux qui ont encore des jambes solides. Comme je l'ai dit plus haut, le Congo étant en deuil, la marche peut s'organiser à tout moment ( comme qui dirait à l'occasion de rien ) et surtout sans la demande d'autorisation. Tout doit être un prétexte pour marcher...d'ailleurs avec raison car rien ne marche au Congo.À part ces marches, il faut aussi :- Créer un climat de peur sans discontinu en jetant des tracts de ménace et d'intimidation dans des lieux sensibles...Que les stratèges de toutes les structures locales, nationales et de la diaspora essayent de completer la liste avec d'autres actions beaucoup plus actives...3. Front de la " Réaction à la mesure du mal ", appelé " Violence " par les mauvaises langues de la kanambie.C'est ici qu'il faut dire à ces vrais congolas-là, à qui on fait croire quand ils se défendent, qu'ils sont devenus intolérants et qu'ils utilisent la même violence qu'ils condamnent, de ne pas se culpabiliser et qu'ils sont dans leurs droits.Donc, réagir à la mesure du mal, ce n'est pas de la violence, c'est réagir contre la violence, c'est rendre justice et c'est un instinct naturel de la conservation de la vie reconnu par la nature.- Ces gens-là vous accusent de violence pour vous avoir et vous prendre au mot. Ne pas réagir contre la violence, c'est tomber dans leur piège, comme ça eux, vont continuer à commettre tranquillement leurs crimes. - Ne cédez pas aux cris de sirène chers compatriotes, il y va de notre vie, eza pe likambo ya mabelé.Alors pona mabelé na biso, toutes les fédés au Congo doivent s'organiser en interne :- Chercher et dénicher des élements qu'on appelera " défenseurs du peuple " pour des actions fortes :- Fabrication des cocktail molotov, lances-pierres...- Production des Mbasu, Foudre, Abeilles, Masenda, Kansonda, Fonoli. et autres spécialités made Congo pour neutraliser ces ennemis du Congo,- Enlèvement des enfants des hommes au pouvoir ( eux-mêmes si c'est possible ), Plastiquage de leurs résidences et véhicules...- Que tous ceux qui ont certains contacts dans ces certains milieux fassent tout pour trouver des armes, des encadreurs et des parrains qui puissent nous aider à nous débarrasser de ce petit voyou et j'en profite pour condamner avec toute mon énergie tous ces gens qui ont fait capoter le " traité de Nice " et tous ceux qui l'ont condamné. Ils ont bel et bien joué le jeu de Alias Kabila, qu'on ne l'oublie pas de notre mémoire !Que les stratèges veuillent bien me completer...Pour réaliser toutes ces choses, les stratégies doivent être arrêtées au niveau de chaque fédé et on doit désigner une personne qui peut être capable de les coordonner si le président n'a pas de compétence en la matière, mais rien ne peut se faire à son insu sauf si on estime qu'il peut trahir.Concernant les fédés de l'extérieur ( diaspora ), elles doivent :- Beaucoup plus miser sur le travail de lobbing auprès des décideurs politiques nationaux et locaux, des professeurs d'universités, des ONGs, du Vatican, des prêtres...de leurs pays d'accueil,- Pousser leurs enfants à créer des mouvements de sensibilisation de leurs camarades pour qu'ils prennent fait et cause de notre situation,- Fabriquer des papiers de sensibilisation et d'explication ( Ex. On est ici chez vous parce que vos propres autorités encouragent le dictateur congolais avec qui ils volent tout pour leurs propres intérêts et quand nous réagissons on nous persécute... ) de la population de leurs pays d'accueil en faisant du porte à porte ou déposer dans des boîtes à lettre,- Sponsoriser, informer, conseiller et parrainer les fédés, sections...de base qui sont au Congo,Que les stratèges puissent bien me completer...C'est ici qu'il faut demander au secrétariat national de l'UDPS chargé de l'extérieur de jouer pleinement le rôle de coordination. Une coordination dynamique et surtout secrète. Dans des fédés où il y a bien des problèmes de sensibilité, il faut essayer non de les affronter, mais de les contourner discrètement.Chers tous,Ceci n'est pas une formule magique, c'est des choses bien connues de tous mais auxquelles, malheureusement on ne recourt pas par pénurie de volonté, d'intelligence, de stratégie et des vertèbres. Voilà pourquoi je veux bien joindre ma voix et ma plume DÉCOR ( Dénonciatrice- Courageuse- Révolutionnaire ) aux minorités qui pensent que sans cette formule, le Congo et les congolais disparaîtront comme l'ont été certains empires et certains peuples dont l'histoire nous a parlé. Travaillons donc main dans la main et tous les jours pour pousser et encourager les congolais à s'investir dans cette lutte active, offensive et rigoureuse.Espérant que les derniers événements relatifs à l'assassinat du commandant Ndala Mamadou, tué au camp Tshatshi par les hommes de Alias Kabila ( quelque soit l'endroit, camp Tshatshi ou Beni, Ndala Mamadou a été tué par Kanambe ) et du massacre des jeunes gens nous présentés comme des terroristes à la solde de Joseph Mukungubila vont réveiller les consciences des congolais, je vous prie d'agréer, chers compatriotes, l'expression de mes sentiments patriotiques.
Jean-Pierre Mbelu, analyste politique congolais commente l'actualité de la semaine: le syndrome du larbin. Pourquoi le procès Chebeya va-t-il rebondir ? La RDC a perdu plus 3 milliards USD à la DGDA au Katanga
Zoé Kabila détourne 3 milliards USD à la DGDA au Katanga sous son contrôle : (le montant équivaut à la moitié du budget du pays)Un rapport sur les pertes des recettes dues au trésor public à la Direction générale des douanes et assises au Katanga (DGDA), a été présenté mardi 14 janvier 2014 à Kinshasa par la coalition « Publiez que vous payez à la RDC » et les ONG de la société civile.
Ce rapport résulte d'une mission d'enquête dépêchée à Lubumbashi dans cette régie financière par le parquet général de la république. Il fait état de la perte de plus de 3 milliards de dollars pour l'Etat congolais dans la période allant de 2008 à 2013.
Pour le président de l'Ashado, Jean Claude Katende, un memo a été adressé au premier ministre sur ce détournement pour que les auteurs soient sanctionnés.voir le videoLa conjuration des expansionnistes et des pilleurs au détriment de la RD Congo« Pour la Monusco[1], un plan de réintégration des soldats de l'ancienne rébellion en dehors de leurs communautés d'origine n'est pas viable », peut-on lire dans un article publié dans le site de l'Agence d'information (AI)[2] intitulé Les arrière-pensées gouvernementales de la démobilisation du M23. Et les auteurs de l'article de préciser que « le M23 ne l'acceptera pas et les risques de nouvelles tensions ne sont pas à prendre à la légère ». Rappelons que les différentes tentatives du Rwanda de bloquer la publication, en raison des accusations de soutien au Mouvement du 23 Mars (M23), n'ont pas empêché la transmission du rapport des experts des Nations Unies sur la République Démocratique du Congo, le 23 janvier dernier, au Conseil de sécurité.Le désarmement et du M23D'après l'Agence d'information, dont la seule raison d'être consiste à surveiller la première intervention offensive des Nations Unies sur le sol congolais, « le plan gouvernemental [congolais] de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) des combattants de l'Armée révolutionnaire congolaise (ARC), aile militaire du M23, suscite craintes et perplexités au sein de l'appareil onusien à Kinshasa ». Il paraîtrait que, aux dires d'un officiel de la Monusco lors d'une réunion en date du 21 janvier dernier présidée par le général Abdallah Wafi en présence de nombreux diplomates, « le plan DDR conçu par les autorités congolaises, et sur lequel les fonctionnaires de l'Agence nationale de renseignements (ANR) ont la haute main, ressemble davantage à un projet de déportation qu'à un processus de démobilisation ».D'aucuns n'ignorent que, dans le passé, les accords ayant été conclus par le gouvernement congolais avec les différents groupes armés n'ont jamais abouti à la moindre résolution des conflits qui ne cessent de déstabiliser la région du Kivu. Au contraire, ils ont facilité le noyautage des institutions étatiques et servi de chantage à d'autres menaces de rébellion.Personne n'ignore non plus que l'objectif des présidents rwandais et ougandais, en l'occurrence Paul Kagamé et Yoweri Kaguta Museveni, consiste à administrer de manière autonome le Nord-Kivu[3]. Après la débandade militaire de leurs poulains du M23, dans un premier temps, le Rwanda et l'Ouganda essaient d'obtenir par tous les moyens leur maintien dans le Kivu dans l'optique d'aboutir tacitement au fédéralisme. La réussite de cette opération permettra d'exporter, dans un second temps, des populations burundaises, rwandaises et ougandaises dans la région tant convoitée, afin d'y organiser un référendum populaire en vue de l'autodétermination. Enfin, tout le monde a à l'esprit le calendrier relatif à la mainmise par les pays frontaliers, du point de vue foncier dans l'optique d'un démembrement d'une portion de la République Démocratique du Congo[4].La connaissance de la véritéOn ne doit pas avoir la mémoire courte. Il semble bien que certaines personnes ont pris les armes, à l'Est de la République Démocratique du Congo, pour assurer la protection des leurs proches ethniquement parlant et défendre leurs intérêts au détriment de la Nation Congolaise. Ainsi ont-ils remis en cause l'insertion et l'intégration d'un bon nombre d'entre eux, qui se considèrent sincèrement comme des citoyens congolais, et mis en cause l'intégrité du territoire national. Face aux millions de morts et à la souffrance humaine, on ne doit pas s'amuser à se draper de la toge de l'avocat du diable. Sauf si on considère les actes ayant occasionné plus de 8 millions de morts et des violences sexuelles, sans compter les autres violations des droits fondamentaux de la personne humaine, comme des simples errements. Un banal détail de l'histoire, si l'on veut. On ne peut pas faire abstraction de la vérité, par rapport à ce qui se passe dans la région du Kivu, si l'on tient réellement à proposer des solutions salutaires.« Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire », préconisait à juste titre Jean Jaurès, tout en conseillant d'avoir « une
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« Il attend de chaque Congolais, d'accomplir la tâche sacrée de la reconstruction de notre indépendance et de notre souveraineté, car sans dignité il n'y a pas de liberté, sans justice il n'y a pas de dignité, et sans indépendance il n'y a pas d'hommes libres. » - Patrice Emery Lumumba –
« Si cette prise de conscience pouvait faire tache d'huile ! Un peuple bien informé, bien formé (ou se formant à partir de la lecture des faits) et sagement organisé en force d'auto-défense populaire est « la meilleure arme de destruction massive » contre les politiques impérialistes. Celles-ci ne triomphent longtemps que là où l'obscurantisme et l'obscurité sont entretenus. » - Jean-Pierre Mbelu –
"En effet, depuis sa création en 1885 par les politiciens colonialistes européens, le Congo continue d'être une vache au lait dont seule une très petite fraction des congolais jouit de ses richesses. La majorité des congolais souffrent terriblement.
Ceux qui se soucient du bien-être de la majorité de congolais se posent souvent la question de savoir pourquoi tant de problèmes au Congo? Quand est-ce que le Congo va-t-il décoller? A quand la fin de la crise politique, sociale et économique ?
Ces questions sont importantes, car pour soigner une maladie il faut en connaitre les causes. Parfois, il nous faut saisir notre courage avec nos deux mains et saisir le taureau par ses cornes pour interroger le passé. Interroger le passé pour comprendre le présent afin de préparer l'avenir de nos enfants est un exercice obligatoire.
Faute de faire un diagnostic correct, nous risquons de tourner en rond alors que les années passent et que le monde mondialisé et compétitif ne cesse de nous apporter de nouveaux défis qui compromettent notre survie.
Examiner le passé ne veut pas dire que l'administration coloniale belge porte seule la responsabilité de tous les maux que nous sommes en train de vivre. Notre culture joue une plus grande part dans notre stagnation. Je vais le démontrer brièvement dans cet article. Cet examen du passé voudrait rétablir la responsabilité et insister que seuls les congolais doivent se sentir les premiers responsables à rechercher les voies et les moyens de trouver des solutions à leurs problèmes. Celui qui veut résoudre les problèmes du Congo sans examiner le passé ressemble à un charlatan qui pose son oreille sur le ventre du patient pour diagnostiquer les maux de ventre chroniques dont souffre ce dernier." - Mzee Lombe Mwembo -
Les Amis de Jean-Pierre Mbelu (Facebook)
«Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants ; c'est l'indifférence des bons.» - Martin Luther King -
"La solution des problèmes congolais sera confrontée à la résistance des occidentaux non par simple méchanceté, mais par la tendance naturelle humaine de conserver ses acquis. A tout cela, ajouter les difficultés financières qu'exigent toute reforme et surtout les désirs de vautours du monde mondialisé qui regardent le Congo comme un gâteau trop facile à se partager. Peut-être que ceux ou celles qui veulent voir et comprendre les problèmes du Congo ne sont pas encore né(es)." - Mzee Lombe Mwembo -
« Un fait est sûr : " Les petits restes, les minorités organisées et les autres ascètes du provisoire Congolais luttent sur plusieurs fronts. Un temps viendra où ils vont étonner le monde entier." » - Jean-Pierre Mbelu -
« Je sais et je sens au fond de moi même que tôt ou tard mon peuple se débarrassera de tous ses ennemis intérieurs et extérieurs, qu'il se lèvera comme un seul homme pour dire non au capitalisme dégradant et honteux, et pour reprendre sa dignité sous un soleil pur. » - Patrice Emery Lumumba -
« J'aime cette Terre plus que tout le reste au monde. Un homme qui n'aimerait pas la tombe de son père serait pire qu'un animal sauvage. » - Chef Joseph Indien Nez Percé -
VIVE LE CONGO LIBRE, UNI & PROSPERE.
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« Il attend de chaque Congolais, d'accomplir la tâche sacrée de la reconstruction de notre indépendance et de notre souveraineté, car sans dignité il n'y a pas de liberté, sans justice il n'y a pas de dignité, et sans indépendance il n'y a pas d'hommes libres. » - Patrice Emery Lumumba –
« Si cette prise de conscience pouvait faire tache d'huile ! Un peuple bien informé, bien formé (ou se formant à partir de la lecture des faits) et sagement organisé en force d'auto-défense populaire est « la meilleure arme de destruction massive » contre les politiques impérialistes. Celles-ci ne triomphent longtemps que là où l'obscurantisme et l'obscurité sont entretenus. » - Jean-Pierre Mbelu –
"En effet, depuis sa création en 1885 par les politiciens colonialistes européens, le Congo continue d'être une vache au lait dont seule une très petite fraction des congolais jouit de ses richesses. La majorité des congolais souffrent terriblement.
Ceux qui se soucient du bien-être de la majorité de congolais se posent souvent la question de savoir pourquoi tant de problèmes au Congo? Quand est-ce que le Congo va-t-il décoller? A quand la fin de la crise politique, sociale et économique ?
Ces questions sont importantes, car pour soigner une maladie il faut en connaitre les causes. Parfois, il nous faut saisir notre courage avec nos deux mains et saisir le taureau par ses cornes pour interroger le passé. Interroger le passé pour comprendre le présent afin de préparer l'avenir de nos enfants est un exercice obligatoire.
Faute de faire un diagnostic correct, nous risquons de tourner en rond alors que les années passent et que le monde mondialisé et compétitif ne cesse de nous apporter de nouveaux défis qui compromettent notre survie.
Examiner le passé ne veut pas dire que l'administration coloniale belge porte seule la responsabilité de tous les maux que nous sommes en train de vivre. Notre culture joue une plus grande part dans notre stagnation. Je vais le démontrer brièvement dans cet article. Cet examen du passé voudrait rétablir la responsabilité et insister que seuls les congolais doivent se sentir les premiers responsables à rechercher les voies et les moyens de trouver des solutions à leurs problèmes. Celui qui veut résoudre les problèmes du Congo sans examiner le passé ressemble à un charlatan qui pose son oreille sur le ventre du patient pour diagnostiquer les maux de ventre chroniques dont souffre ce dernier." - Mzee Lombe Mwembo -
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« Je sais et je sens au fond de moi même que tôt ou tard mon peuple se débarrassera de tous ses ennemis intérieurs et extérieurs, qu'il se lèvera comme un seul homme pour dire non au capitalisme dégradant et honteux, et pour reprendre sa dignité sous un soleil pur. » - Patrice Emery Lumumba -
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