Ils ont été fournis par l'Ouganda de Museveni qui a ouvert au FPR tous les stocks en tous genres de la NRA, et ce, du premier au dernier jour.
Pour l'assistance technique on sait qu'il y avait aux côtés des troupes de Kagamé des "conseillers techniques " provenant des SAS britanniques et de la CIA.
Ceci ne fait plu débat depuis longtemps
> From: lokongo@yahoo.com
> Subject: Repondez-moi. Nous les Africains ne fabriquons pas des missiles sol-air pour tirer sur un avion en plein vol. Ou est ce que Kagame a recu ce missile?
> To: nzinink@yahoo.com; fondationbanyarwanda@yahoogroupes.fr; sibomanaxyz999@gmail.com; africdossier@googlegroups.com; rwandalibre@yahoogroups.com; rusteid@yahoo.fr; akagera@hotmail.fr; filip.reyntjens@ua.ac.be; clvidal@ehess.fr; infotubeho@yahoo.fr; psj_survivors@yahoo.com
>
> Au Rwanda, ce sont les Anglosaxons qui ont mis fin a l'influence de la France. La France a soutenu les Hutu et la Grande Bretagne et les Etats-Unis ont arme les Tutsi qui ont envahi le Rwanda a partir du Parc de Virunga avec l'aide WWF et a prtir de l'Ouganda, faciliatnt au FPR de controler presque la moitie du Rwanda et pendant ce temps le FPR a commis un genoncide contre les Hutu. Des corps ont ete jetes dans le Lac Victoria, incineres ou enterre dans des fosses communes!
> Ensuite est venu alors l'attentant contre l'avion d'Habyarimana.
> Nous les Africains ne fabriquons pas des missiles sol-air pour tirer sur un avion en plein vol. Ou est ce que Kagame a recu ce missile? Repondez-moi.
> La suite vous la connaissez: des tueries inter-ethniques dont le Congo paye le peix jusqu'a ce jour!
>
> --------------------------------------------
> On Fri, 4/7/14, kota venant <kotakori@hotmail.com> wrote:
>
> Subject: FW: [fondationbanyarwanda] Rwanda/France - François Léotard, ministre de la Défense en 1994, parle
> To: "nzinink@yahoo.com" <nzinink@yahoo.com>, "fondationbanyarwanda@yahoogroupes.fr" <fondationbanyarwanda@yahoogroupes.fr>, "sibomanaxyz999@gmail.com" <sibomanaxyz999@gmail.com>, "africdossier@googlegroups.com" <africdossier@googlegroups.com>, "rwandalibre@yahoogroups.com" <rwandalibre@yahoogroups.com>, "rusteid@yahoo.fr" <rusteid@yahoo.fr>, "akagera@hotmail.fr" <akagera@hotmail.fr>, "filip.reyntjens@ua.ac.be" <filip.reyntjens@ua.ac.be>, "clvidal@ehess.fr" <clvidal@ehess.fr>, "infotubeho@yahoo.fr" <infotubeho@yahoo.fr>, "psj_survivors@yahoo.com" <psj_survivors@yahoo.com>
> Date: Friday, 4 July, 2014, 10:17
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
> Nautes, voila
> au moins, ci-dessous, un temoignage qui honore les Francais
> parlant de leur France dans le drame rwandais! Il est
> logique et ouvre des horizons de loin plus bleus que
> les fameux discours fumeux d'endosser des erreurs
> politiques sans dire exactement quelles
> sont-elles.Oui, nous voulons des faits non contradictoires en
> eux -memes, expliques a travers un raisonnement cartesien,
> non fallacieux mais pas des temoignages farfelus de tel
> sultan ou telle personne bizarre, soucieux a corrompre par
> "a manger et a boire" pour alterer la
> verite! C'est cela qui fortifiera les
> amities/alliances entre nations, la credibilite des experts
> & scientifiques et la vie reconciliee entre
> citoyens.
>
> To:
> nzinink@yahoo.com
> From: fondationbanyarwanda@yahoogroupes.fr
> Date: Thu, 3 Jul 2014 22:55:38 -0400
> Subject: [fondationbanyarwanda] Rwanda/France - François
> Léotard, ministre de la Défense en 1994, parle
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
> http://m.fr.allafrica.com/stories/201407031382.html/?maneref=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F
> Rwanda:
> Rwanda/France - François Léotard, ministre de la Défense
> en 1994, parle3 July
> 2014 , Source: RFI
> Depuis vingt ans, il s'est
> très peu exprimé sur le génocide de 1994 au Rwanda. Et
> pourtant, à l'époque, il était le ministre français
> de la Défense.François Léotard, lors d'un
> forum organisé à Paris le 30 juin par l'association
> RBF-France Forum, s'est prononcé pour la
> déclassification de toutes les archives concernant le rôle
> de la France au Rwanda. Aujourd'hui, il en dit plus sur
> RFI. Et il parle avec la liberté de ton d'un homme qui
> s'est retiré de la vie politique.Commençons par le génocide. Le
> 27 avril 1994, au plus fort des massacres au Rwanda, deux
> membres du gouvernement intérimaire rwandais sont reçus à
> Paris par le gouvernement français. Ils vous demandent de
> l'aide. Qu'est-ce que vous leur répondez à ce
> moment-là ?D'abord ce n'est pas à
> moi qu'ils ont demandé de l'aide, mais c'est
> normal, ils ont demandé de l'aide au gouvernement
> français, surtout au président de la
> République.Ils ont
> été reçus à ma connaissance comme ils devaient
> l'être. Il n'y a pas à ce moment-là de suspension
> des relations diplomatiques, ni même de rupture a
> fortiori.Et il y a
> un dialogue normal. Ce dialogue a commencé bien longtemps
> avant et s'est intensifié dans la période 90-94 au
> cours de laquelle les autorités françaises ont sans arrêt
> mis en garde Monsieur Habyarimana lui-même, et ensuite ceux
> qui l'ont entouré, contre le parti unique d'abord,
> contre les violations répétées des droits de l'homme
> et contre une attitude qui pouvait - on le savait bien et on
> l'a dit -, mener à des atrocités, à des
> massacres.Mais après le 7 avril, date du
> début du génocide, est-ce que la France continue de livrer
> des armes au gouvernement intérimaire rwandais ou pas
> ?Je vous demande
> instamment de regarder tous les documents qui sont, ou qui
> seront publiés, parce que moi je souhaite qu'on les
> publie tous, pour savoir s'il y a la moindre livraison
> qui s'est opérée à ce moment-là.Vous pouvez avoir accès à ce
> qu'on appelle les bleus ministériels, c'est-à-dire
> les réunions dans lesquelles se trouvent face à face,
> autour d'une même table, les représentants des divers
> ministères.Pour
> faire une livraison d'armes, il faut l'autorisation
> de plusieurs ministères et cela a toujours été respecté,
> et par le gouvernement et sous l'autorité du président
> de la République.Donc vous dites, pas de
> livraisons d'armes françaises après le 7 avril. En
> avril et en mai 1994, le chef de la mission militaire de
> coopération, le général Huchon, reçoit régulièrement
> à Paris le colonel Kayumba du ministère rwandais de la
> Défense et le lieutenant-colonel Rwabalinda de
> l'état-major des Forces armées rwandaises (FAR).
> Est-ce que cette mission militaire de coopération aurait pu
> soutenir les FAR à votre insu ?Je ne le pense pas. Je pense
> surtout que le contact devait être maintenu avec toutes les
> parties, y compris avec le FPR [Front patriotique rwandais]
> que vous ne citez pas dans votre propos, pour éviter que
> ça ne finisse pas, malheureusement comme ça a fini, du
> fait de l'effondrement d'ailleurs des forces armées
> rwandaises.Le 6 mai 1994, le capitaine Paul
> Barril, l'ancien gendarme français de l'Elysée,
> part au Rwanda avec quelques hommes de confiance pour former
> des commandos rwandais dans la guerre contre le FPR.
> C'est une initiative privée, mais à ce moment-là
> est-ce que vous êtes au courant ?Vous êtes journaliste. Monsieur
> Barril n'est pas un des gendarmes de l'Elysée comme
> la plupart de vos confrères le disent. Paul Barril monte
> une entreprise privée.Il fait ses affaires.
> J'imagine que les services de renseignements devaient
> avoir connaissance des activités de Paul Barril comme des
> activités de tous les trafiquant d'armes.Ça se sait, les gens peuvent le
> savoir. Mais ne me demandez pas si Monsieur Barril était
> mandaté par le gouvernement français. Ça c'est
> totalement faux.Mais simplement en tant que
> ministre de la Défense à l'époque, vous êtes au
> courant qu'il part au Rwanda ?On savait qu'il tournait dans
> le coin. Moi, vous savez, j'avais les notes
> d'informations et de la gendarmerie nationale et de la
> DGSE, et après, de ce qu'on a appelé la Direction du
> renseignement militaire, je ne les ai pas toutes en tête
> naturellement. Je souhaite qu'elles vous soient
> ouvertes. Je ne peux pas dire plus.Depuis le 21 avril, un embargo de
> l'ONU empêche à ce moment-là la France et tous les
> autres pays du monde de livrer des armes au Rwanda, est-ce
> que à ce moment-là la société privée de Paul Barril
> peut permettre à certaines autorités françaises de
> contourner cet embargo.Non, je ne crois pas. Je ne crois
> pas du tout. Surtout je vous en prie, ne mettez pas Paul
> Barril dans la catégorie des forces françaises. C'est
> ce qu'on appelle un mensonge.J'ai bien dit qu'il
> dirigeait une société privée. Je vous demande simplement
> si cette société ne peut pas servir de couverture
> ?C'est
> totalement impensable ! Pour moi, c'est totalement
> impensable. Je vois mal des autorités militaires
> françaises passer par des intermédiaires de cette nature,
> avec en plus la réputation sulfureuse qui est la leur, pour
> faire ce genre de truc.On
> arrive à la mi-juin 1994. La France lance l'opération
> Turquoise pour sauver les survivants du génocide. Mais
> n'est-ce pas aussi à ce moment-là, pour stopper
> l'avancée militaire du FPR ?En aucune manière. D'abord,
> vous vous souvenez sans doute des cinq conditions que
> Monsieur Balladur avait émises devant l'ONU
> d'ailleurs. Ces conditions étaient très simples, un
> mandat de l'ONU. Les autres, vous les connaissez, pas de
> confrontations militaires avec le FPR et ça ne l'a pas
> été.A aucun
> moment, et au contraire quand il y avait des risques de ce
> genre, on a stoppé les hypothèses où il pouvait y avoir
> des combats. Et ils ont été stoppés, par
> l'encadrement même de Turquoise par les autorités
> politiques les plus élevées.J'ai été moi-même dans une
> situation de ce genre quand il y a eu risque à Butare,
> j'ai dit non, votre mission, votre mandat n'est pas
> celui-là, alors que je me permets de vous dire qu'ils
> étaient quelques fois menacés.D'où le rappel du colonel
> Tauzin ?Sans
> doute.Fin juin
> 1994, Kigali est sur le point de tomber aux mains du FPR.
> Aujourd'hui Guillaume Ancel, un ancien officier de
> l'opération Turquoise, affirme qu'il avait
> l'ordre d'opération de préparer un raid sur Kigali
> ?Il est normal que
> dans ces unités militaires, quand on veut réussir on
> prépare toutes les hypothèses. Je ne sais pas si celle-là
> était préparée. Je me tiens à la feuille de route qui
> était celle de Turquoise : sauver le maximum de
> gens.C'est ce
> qui a été fait. Je regrette d'ailleurs, je ne parle
> pas de vous-même, mais des médias en général
> n'avancent jamais cette raison. Ça a été fait pour
> des dizaines de milliers de personnes quelque soit leur
> origine.Je suis
> très fier de ce qu'a fait l'opération Turquoise.
> Et je le répéterai sur tous les tons, et dut-on rompre les
> relations diplomatiques avec le Rwanda, ça m'est
> complètement indifférent. Jamais je ne m'excuserai au
> nom de la France.Voulez-vous dire qu'à ce
> moment-là, lorsque ce raid sur Kigali est éventuellement
> envisagé, vous vous y opposez au sein du gouvernement
> français ?Non,
> parce que je n'ai jamais vu cette hypothèse. Je sais
> que l'inverse a été évoqué. « Surtout ne
> touchez pas à Kigali ». Et moi j'étais dans cet
> esprit, d'où la création de la zone humanitaire
> sûre.Il
> n'était pas question qu'on se lance dans une
> opération dans Kigali qui était beaucoup trop dangereuse
> si jamais il fallait la faire et, politiquement,
> extrêmement désastreuse. Donc non.Le
> 27 juin 1994, vos soldats découvrent qu'il y a sur la
> colline de Bisesero à l'ouest du pays, plusieurs
> centaines de rescapés tutsis qui essaient encore
> d'échapper aux génocidaires. Mais l'opération de
> sauvetage n'a lieu que le 30 juin. Pourquoi ce décalage
> ?Parce qu'on
> était en opération. Voilà c'est tout. Vous avez deux
> jeeps qui sont sur le terrain avec 4 ou 5 types dans chaque
> jeep.Vous allez
> faire des escalades pour aller chercher les gens alors que
> le soir tombe, alors que vous n'avez pas d'ordre
> dans ce sens, qu'on vous dit au contraire, «
> faites attention, vous ne savez pas qui c'est, revenez
> à votre base, demandez des ordres ».Pour vraiment juger, les pieds
> dans ses pantoufles vingt ans plus tard, c'est vraiment
> une connerie. Et je vous en prie, n'allez pas dans ce
> sens.En juillet 1994, les principaux
> génocidaires du gouvernement intérimaire rwandais
> s'enfuient au Congo-Kinshasa par le poste frontière de
> Cyangugu. Or ce sont vos soldats qui contrôlent ce poste
> frontière. Pourquoi laissent-ils passer ces grands
> criminels ?Parce
> que nous n'avions aucun mandat pour les arrêter. Est-ce
> que vous savez ce que c'est que le droit international
> ?Nous n'avions
> aucun mandat de l'ONU pour les arrêter. Alors qu'on
> ne nous demande pas à la fois, en même temps, et souvent
> par les mêmes journalistes, d'intervenir et de ne pas
> intervenir. Parce que ça, ça suffit !Est-ce que vous n'auriez pas
> pu les faire arrêter ou les mettre en résidence
> surveillée en attendant que les instances judiciaires
> internationales se prononcent sur leur cas ?C'est ça, gentiment avec des
> menottes, dans un coin, surveillés par des soldats
> français avec les photos que les gens auraient été bien
> contents de prendre. Non !Ça n'a pas de sens. Nous
> avions un mandat, ce mandat nous l'avons respecté. Si
> jamais nous ne l'avions pas respecté, nous serions
> aujourd'hui devant le Tribunal pénal international. Ce
> n'est pas le cas et ça ne sera jamais le
> cas.A l'époque, est-ce que le
> ministère de la Défense sait tout ce que font les
> militaires français ou bien est-ce que, via le chef
> d'état-major particulier de l'Elysée, le général
> Quesnot, et via les nouvelles forces spéciales des
> Commandements des opérations spéciales (COS), certaines
> choses peuvent vous échapper ?Dans une opération aussi
> complexe, naturellement des incidents quotidiens peuvent
> échapper au ministre ou à ses collaborateurs. En général
> la circulation de l'information est fluide et
> transparente.En ce
> qui concerne les COS, il est normal que dans des unités
> opérationnelles, vous ayez une partie de ces unités qui
> soient discrètes, secrètes, c'est tout à fait
> normal.Ils
> continueront à le faire. Demandez et vous aurez
> j'espère la totalité des ordres qui ont été donnés,
> des dépêches diplomatiques, des consignes. Vous verrez
> bien à partir de ça.A
> l'époque vous, le ministre de droite, vous cohabitez
> avec un vieux président de gauche. Est-ce que François
> Mitterrand n'a pas tendance à se méfier de vous et à
> vous court-circuiter ?Tout cela est possible. La nature
> humaine est ainsi faite. Je n'ai pas eu ce sentiment, ni
> le Premier ministre, ni Monsieur Juppé.Nous avions un gouvernement qui
> était très solidaire pour traverser la période de
> cohabitation de la meilleure façon possible,
> c'est-à-dire ne pas donner le sentiment où la
> réalité qu'il y avait au sein de l'exécutif des
> divergences, je peux vous dire qu'avec le président de
> la République que je rencontrais plusieurs fois par
> semaine, il n'y a jamais eu la moindre différence
> d'interprétation.Mais, avez-vous appris des
> années plus tard certaines initiatives dont vous
> n'étiez pas au courant à l'époque
> ?Non, aucune.
> Regardez les faits eux-mêmes et voilà. Essayez de vous
> mettre dans la position de soldats français qui se trouvent
> dans une situation de chaos généralisé avec des tueries
> de part et d'autres, y compris des tueries provoquées
> par le FPR également, hélas.Vous parlez de vos soldats : de
> 1990 à 1994, l'armée française est au côté des
> Forces armées rwandaises (FAR). Et tout d'un coup, en
> juin 1994, vous demandez à cette armée de devenir neutre.
> Est-ce que nécessairement, il n'y a pas d'officiers
> français qui renâclent, qui restent fidèles à leurs
> anciens frères d'armes ?Je n'ai jamais reçu cela
> comme information, ça m'étonnerait. Je sais ce
> qu'on leur enseigne dans les écoles de guerre et je
> sais que c'est une situation toujours très difficile,
> mais la première force d'un soldat, c'est
> d'obéir aux ordres qu'il reçoit. Je n'ai pas
> eu d'éléments me permettant de penser qu'ils
> n'y aient pas obéi.Or les ordres qu'ils
> recevaient étaient totalement autres, c'était de ne
> jamais affronter directement le FPR, ça a été le cas. Il
> n'y a pas eu un seul incident militaire à proprement
> parler, pas un seul mort du côté français, contrairement
> à ce qui a été dit par certains de vos
> confrères.Et
> deuxièmement ils avaient le devoir de sauver, sauver le
> maximum de vies humaines avec le minimum de forces du côté
> des Turquoise. C'était d'ailleurs de l'ordre de
> 700 hommes. En face, vous aviez une armée soutenue par la
> base arrière qui était l'Ouganda de plusieurs dizaines
> de milliers d'hommes.Il
> n'y a pas eu de morts côté français, mais il y a eu
> des prisonniers faits par le FPR dont vous avez dû
> négocier la libération ?Oui, il y a eu un incident de
> cette nature qui a duré quelques heures, tout à fait.
> Comme ça se passe toujours dans les périodes chaotiques.
> Je crois à ma connaissance que ça s'est très bien
> passé. Ça n'a pas dû dépasser une
> journée.Combien de prisonniers français
> à l'époque ?Je n'ai pas le chiffre. Je
> sais qu'il y a eu un incident qui a été réglé à
> l'amiable d'ailleurs par le FPR d'un côté, par
> l'armée française de l'autre. Personne n'en
> parle plus d'ailleurs.Lundi dernier, lors d'un
> colloque organisé à Paris par l'association RBF-France
> Forum, vous vous êtes prononcé pour la déclassification
> de toutes les archives concernant le rôle de la France au
> Rwanda. Est-ce que vous confirmez ?Bien sûr. Je ne pense pas
> qu'il y ait sous la notion de secret défense, qui est
> réelle et qui est utile en général, là, quelque chose à
> cacher.En tout cas,
> je ne vois pas maintenant. Vingt ans après, il me semble
> que ça serait de bonne politique, justement pour apaiser,
> pour aller vers cet objectif de réconciliation, que tout
> cela soit mis sur la table avec le maximum de
> clarté.Est-ce que vous savez que parmi
> les archives manquantes, il y a celles qui concernent votre
> visite au Rwanda en pleine opération Turquoise le 29 juin
> ?Il y a des
> moments où on a envie d'être beaucoup plus méchants
> avec les journalistes. Un de vos confrères a dit «
> Monsieur Léotard est venu avec des belles chaussures
> ». Si c'est ça le journalisme, il faut mieux
> fermer la porte. Si c'est ça le journalisme, il y a
> vraiment de quoi pleurer.Est-ce que vous avez des
> archives personnelles sur cette époque ? Est-ce que vous
> êtes prêt à les rendre publiques ?Je n'en ai pas, j'ai tout
> laissé, les deux fois où j'ai été ministre à la
> disposition de l'Etat, c'est-à-dire aux archives
> nationales.En 1997, une mission
> parlementaire Quilès a entendu plusieurs dizaines
> d'acteurs, de témoins. Mais en droit français, une
> mission ne peut pas obliger quelqu'un à témoigner.
> Est-ce qu'il ne faut pas aller plus loin et créer une
> commission ?Si le
> Parlement décidait d'en faire une, elle aurait lieu. La
> justice est à l'œuvre. Le Tribunal pénal
> international a encore, je crois, 14 cas à examiner avant
> la fin de l'année. Mais si l'ONU ou si la France
> ont fait confiance en ce tribunal, ce n'est pas pour se
> substituer à lui.Donc vous n'êtes pas pour
> une commission d'enquête parlementaire ?Je m'en fous. Alors là, je
> peux vous dire, vraiment je m'en fous. Je ne suis plus
> parlementaire. Si elle a lieu et qu'elle me demande de
> témoigner, je viendrai avec beaucoup de
> bonheur.Je pense à
> vos collègues du gouvernement de l'époque, Edouard
> Balladur, Alain Juppé, Hubert Védrine le secrétaire
> général de l'Elysée.Dans cette volonté que vous
> avez de faire dévoiler toute la vérité, est-ce que vous
> êtes prêt à leur demander de s'associer à votre
> démarche ?J'ai autre chose à faire
> actuellement. Je me suis retiré, je ne sais pas si vous
> savez ce que c'est. Le jour où vous ne serez plus
> journaliste, vous souhaiterez peut-être bouquiner, faire
> autre chose du sport ou je ne sais quoi.C'est mon cas. Je me suis
> retiré des affaires publiques, mais si je peux jouer un
> rôle qui permette d'avoir sur ce sujet, sur cette
> période, des éléments de vérité, je le ferai
> naturellement et c'est
> normal.
>
>
>
>
>
>
>
>
>
>
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