"Le devoir de mémoire implique l'exigence de l'histoire."
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Dimanche dernier se tenait à l'initiative conjointe du Mémorial de la Shoah et d'Ibuka France (ONG pour la mémoire du Génocide contre les Tutsi) un colloque sur le thème: "Le génocide des Tutsi au Rwanda 1993 : que savait-on un an avant ?". Parmi les 3 intervenants du panel intitulé "La presse rwandaise et européenne : propagande, silence ou dénonciation ?" figurait Mme Colette Braeckman journaliste belge "spécialiste" de la région des Grands Lacs (Rwanda, Congo, Ouganda…). Cette présence incongrue soulève de nombreuses interrogations. Comment peut-on en effet associer à un tel événement une personne qui s'est distinguée dans les années 90 par ses apologies du régime racialiste du Président Habyarimana? Le révisionniste Pierre Péan la cite d'ailleurs avec une délectation morbide dans son livre Carnages (anti-israélien et anti-rwandais): "Dans Le Soir daté des 6 et 7 octobre 1990, Colette Braeckman écrivait:
Apparemment, cependant, à l'échelle africaine en tout cas, le Rwanda est longtemps apparu comme un modèle où la Belgique innova d'ailleurs un système de cogestion et de coopération, compte tenu du sérieux de ses partenaires…Routes impeccablement entretenues, maisons couvertes de toits de tuiles ou de tôles, dispersées sur les collines, réseau téléphonique efficace, banques, coopératives et caisses d'épargne, densité exceptionnelle d'organisations non-gouvernementales, le petit Rwanda apparaissait tout entier tourné vers un objectif exclusif: le développement. Mais l'effort de ces paysans opiniâtres cachés derrière leurs bananiers était annulé au fil des années par la croissance de la population…alors que voici deux ans le pays avait fièrement proclamé son autosuffisance alimentaire, une famine est survenue l'an dernier, d'abord niée par les autorités puis finalement très meurtrière."
Mais les choses ne s'arrêtent pas là. Braeckman est en effet depuis un an furieusement à la pointe de la guerre la guerre de l'information et de la campagne de déstabilisation dirigée contre le Rwanda. Elle ne cesse en effet de relayer les pires accusations contre l'armée rwandaise et rajoute au besoin quelques mensonges et affabulations de son cru pour attiser encore davantage la haine dans la région. Elle n'a pas craint par exemple de lancer la rumeur folle de tanks rwandais au Congo! (voir ici). Ou encore en dénonçant à la première personne, l'entrée imaginaire de troupes rwandaises au Congo:
"Moi-même j'étais en voyage pour d'autres raisons au Rwanda à cette époque et j'ai vu des camions avec des hommes des armes des munitions qui descendaient vers la frontière du Congo, je ne les pas vu traverser mais j'ai vu un mouvement militaire."
Plus grave elle tresse des lauriers à M. Steven Hege, l'ancien patron des experts de l'ONU au Congo dénoncé par Ibuka comme un révisionniste du Génocide pour son soutien idéologique aux milices génocidaires des FDLR. Ibuka-Kigali a d'ailleurs adressé une admonestation solennelle à ce sujet au Secrétaire Général des Nations-Unies (à relire ici). Pour bien fixer les choses, Braeckman écrivait encore sur son blog il y a 15 jours ces propos inacceptables:
"Il convient aussi de souligner le formidable travail effectué par les experts des Nations Unies dirigés par l'Américain Steven Hege. Leur rapport en octobre 2012 a permis aux observateurs de constater les faits et non de se laisser abuser par un déni de réalité. « Le gouvernement rwandais continue de violer l'embargo sur les armes, il fournit directement une aide militaire aux rebelles du M23."
"Lorsque les 28 Belges sont arrivés à Al Arakib, les uns pédalant, les autres marchant d'un bon pas, même les enfants avaient retenu le refrain de la chanson fétiche entonnée à tout moment par les chanteurs du groupe, « we shall not be moved », un vieil hymne venu du Sud des États Unis et adapté à la situation particulière des Bédouins d'Israël.. . Quelques instants plus tard, c'est toute l'assistance qui reprenait: « non, non, non, nous n'allons pas être délogés » alors que le soliste psalmodiait « vous avez détruit nos écoles, vous avez arraché nos arbres… "
Nous invitons nos lecteurs à ne pas garder le silence et à faire part publiquement de leur indignation.
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NanoJV
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