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Thursday, 4 July 2013

Denis Sassou Nguesso candidat en 2016 ?


01/07/2013 à 16h:32
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Le président congolais Denis Sassou Nguesso.Le président congolais Denis Sassou Nguesso. © AFP

À Brazzaville, le débat sur l'élection présidentielle de 2016 et l'éventuelle candidature de Denis Sassou Nguesso à sa propre succession est désormais ouvert.
Denis Sassou Nguesso sera-t-il candidat à sa propre succession à la présidentielle de 2016 ? Au Congo, le débat est ouvert et les partisans de DSN avancent déjà trois arguments.
  • 1. Lors de la précédente élection, en 2009, tous les candidats s'étaient - quoique pour des raisons très diverses - prononcés pour une modification de la Constitution en vigueur, qui, entre autres dispositions, interdit au président sortant de briguer un troisième mandat.
  • 2. Ladite Constitution étant verrouillée par un article spécifique, il faudra passer par un changement de régime (de présidentiel à semi-présidentiel), ce qui constitue un « progrès démocratique », puis par un référendum.
  • 3. Le nouveau texte fondamental ne comportera plus de clause limitative du nombre de mandats, et verra également assouplies certaines restrictions, comme la limite d'âge, qui empêchaient quelques personnalités de l'opposition de se présenter en 2016. Il va de soi aux yeux des pro-Sassou que le « bon » candidat sera celui qui offrira toutes les garanties de préservation des « acquis essentiels : paix, sécurité, développement ».
Reste à connaître l'avis du principal intéressé, qui, tout en laissant se dérouler le débat, a décidé de ne pas s'exprimer sur ce sujet sensible. Au moins pour l'instant.

RDC: Kagame relance L. Nkunda qui reprend du service dans les rangs du M23


Kagame relance L. Nkunda qui reprend du service dans les rangs du M23

Kinshasa, 04/07/2013 / Politique
Le général déchu a réuni à Rumangabo les chefs coutumiers du territoire de Nyiragongo, le lundi 1er juillet 2013, pour solliciter leur soutien en vivres et en hommes de troupe au profit du M23 afin d'aider cette rébellion à réoccuper la ville de Goma.
Le général déchu Laurent Nkunda est libre de tout mouvement. Il a été aperçu aux côtés des rebelles du M23, en dépit du fait que le Rwanda prétendait qu'il était en détention à Kigali. C'est depuis plus d'une semaine qu'il circule dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo. Comme si cela ne suffisait pas, cet insurgé a réuni à Rumangabo les chefs coutumiers du territoire de Nyiragongo, le soir de la journée de lundi 1er juillet 2013. L'objectif était de solliciter leur soutien en vivres et en hommes de troupe au profit du M23 afin d'aider cette nébuleuse à réoccuper la ville de Goma.

Autant dire qu'à chaque tournant de l'histoire politique de la Rd Congo, Kagame est toujours en quête d'hommes de paille à sa solde pour mener à bon port sa mission funeste de concrétiser le plan de balkanisation de la Rdc. Ayant tiré les leçons de la situation qui a prévalu en novembre 2011, la Monusco affirme que les casques bleus et les FARDC ne se laisseront plus faire.

Des sources proches de la Société civile du Nord-Kivu, nous apprenons que le général déchu Laurent Nkunda a été aperçu libre des ses mouvements aux côtés des rebelles du M23. Et ce, en dépit du fait que le Rwanda prétendait qu'il était en détention à Kigali. Comme pour dire qu'à chaque page de l'histoire politique de la Rd Congo et lorsque le Rwanda se rend compte que ses cartouches sont en voie de s'épuiser, il ne se gêne pas de larguer sur terrain ses tueurs et hommes aux basses besognes. Et ces derniers n'ont qu'une mission : réaliser par tous les moyens le fameux plan de balkanisation de la RdC concocté depuis de longue date dans les officines occidentaux.

L'ancien chef du CNDP vivait au Rwanda depuis début 2009, en résidence surveillée, semble-t-il. Son arrestation faisait suite à l'entrée, sur le sol congolais, des contingents rwandais officiellement invités par le gouvernement congolais. Echangé contre la traque des FDLR dans la région du Kivu en RDC, Laurent Nkunda reste, de l'avis de plusieurs analystes, une des cartes du président rwandais Paul Kagame. C'est ce qui expliquerait la sourde oreille faite par Kigali quant à son extradition en Rdc pourtant exigée par Kinshasa.

D'autres observateurs de la scène politique du pays pensent que le rappel de Laurent Nkunda à la rescousse des troupes rebelles traduit bien les difficultés que rencontrent actuellement le M23 qui se trouve à ce jour confronté aux multiples désertions observées dans ses rangs ainsi qu'aux attaques répétées menées contre ses positions par les éléments du groupe Mayi-Mayi Nyatura et d'autres forces négatives présentes dans le territoire de Rutshuru.

L'opinion devra retenir qu'au lendemain des affrontements fratricides entre les deux factions du M23, la faction dirigée par Jean-Marie Runiga avait fini par capituler au profit de celle de Sultani Makenga. Mais après l'attaque subie par ce dernier et considérant qu'il n'obéissait plus à l'homme fort de Kigali, celui-ci a signé son certificat de décès, en le faisant remplacer par le général Laurent Nkunda de sinistre et triste mémoire.

En effet, c'est depuis une semaine qu'il circule librement dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo. Les mêmes informations renseignent que vendredi et samedi derniers, sous ses auspices, des journées de prière ont été organisées par le M23 à Rutshuru, l'homme se disant pasteur-serviteur de Dieu. Si le ridicule pouvait tuer ! Comme si cela ne suffisait pas, cet insurgé-pasteur de la honte a réuni à Rumangabo les chefs coutumiers du territoire de Nyiragongo, dans la soirée du lundi 1er juillet 2013.

L'objectif de la rencontre était de solliciter leur soutien en vivres et en hommes de troupe au profit du M23 pour réoccuper la ville de Goma. Parmi les chefs coutumiers réunis, notre source pouvait identifier Mwami Butsitsi de Monigi (un allié traditionnel du M23), les chefs de villages et de Groupements Kibumba et Buhumba. Des sources dignes de foi, nous apprenons que le M23 a renforcé davantage ses positions de Kibati, de Buvira et de Mutaho qui font face aux positions des FARDC. Le M23 prépare donc la guerre qui devra déboucher sur la reprise de la ville de Goma.

Encore des déplacements des populations

Comme on peut bien le constater, le redéploiement des rebelles du M23 et de leurs alliés a encore occasionné un déplacement massif des populations de Monigi, Kibati et Buvira vers la ville de Goma. Cela en vue de fuir les atrocités et la terreur infligées par ces hors-la-loi. Pendant ce temps, les éléments du M23 s'en prennent aux jeunes qui ne sont pas acquis à leur cause. Au soir de lundi 1er juillet 2013, ces rebelles ont enlevé trois jeunes. Il s'agit de Yusufu (28 ans), Ndayambaje (26 ans) et Clément (20 ans). Il sied de souligner que les victimes ont été cueillies en localité de Kisheke-Kilimanyoka dans le Groupement de Kibati.

Toutes ces informations sont attestées par la Monusco qui explique que dans les régions du territoire de Rutshuru occupées par le M23, les enlèvements de civils, les viols, les meurtres ainsi que les pillages récurrents perpétrés par les éléments de ce mouvement rebelle, demeurent une source de préoccupation majeure au plan sécuritaire et à celui du respect des droits de l'homme. C'est du moins le lot quotidien des populations locales.

Face à ce dénigrement des efforts de pacification de l'Est de la Rdc, la Société civile du Nord-Kivu invite le Gouvernement congolais, la MONUSCO et la CPI à redoubler d'ardeur.

A cette occasion, cette structure recommande que le Gouvernement congolais dénonce à haute voix la présence du général déchu Laurent Nkunda dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo ainsi que son retour sur la scène criminelle sous couvert du Rwanda, à travers le M23.

Ensuite, que la communauté internationale, au travers de la MONUSCO, le Haut commissariat aux droits de l'homme, les Organisations de droits de l'homme et la Société civile réunissent les éléments de preuves nécessaires pour inculper devant la CPI Laurent Nkunda de divers crimes commis sous sa responsabilité, lors des opérations macabres qu'il a conduites à Kisangani, Bukavu et Kiwanja. Dans la même logique, les Nations Unies et la CPI doivent exercer une pression permanente sur le Rwanda pour recel des malfaiteurs et pour tentatives répétées de déstabiliser certaines institutions de la République, d'y installer de manière permanente l'insécurité, la terreur, les viols déstabilisant ainsi la paix et la sécurité de l'Est de la Rdc. Cela, en violation de l'Accord-cadre signé à Addis-Abeba en février dernier.

Qui est Laurent Nkunda ?

Laurent Nkunda, un homme mince et élancé, au visage amaigri. En 2007, le général rebelle fait la une de la presse internationale... dans moins de 2 ans, sa rébellion sera stoppée nette par son allié de toujours : l'armée rwandaise de son ex mentor, Paul Kagame.

Car, comme beaucoup d'autres Tutsis congolais, il a commencé sa carrière militaire dans les rangs du Front patriotique rwandais (FPR, ex-rébellion tutsie du Rwanda) qui mit un terme en juillet 1994 au génocide perpétré par le régime hutu de Kigali. Après deux ans au sein de l'armée rwandaise, il rejoint au Zaïre voisin la rébellion conduite par Laurent-Désiré Kabila (père de l'actuel chef de l'Etat congolais, Joseph Kabila) qui destitue le dictateur Mobutu en 1997, avec l'appui de l'armée rwandaise.

En 1998, alors que Mzee Kabila a rompu avec ses anciens alliés, Nkunda devient l'un des commandants du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), une rébellion soutenue par Kigali pendant le conflit régional qui secoue l'ex-Zaïre jusqu'en 2003.

Après la guerre, alors que le RCD intègre le gouvernement de coalition à Kinshasa, Nkunda est promu général mais refuse de prendre son poste, dénonçant une réforme de l'armée fantaisiste ne permettant pas "la réconciliation nationale" promise.

C'est en juin 2004 qu'il fait trembler la République pour la première fois en s'emparant brièvement de la capitale du Sud-Kivu, Bukavu, où il affirme défendre ses "frères" tutsis. Déchu de l'armée, il est visé depuis septembre 2005 par un mandat d'arrêt pour des crimes de guerre perpétrés par ses hommes à Bukavu.

Après les élections de 2006 en République démocratique du Congo (RDC), Nkunda tente une nouvelle fois de déstabiliser l'Est de la RDC. En décembre de la même année, le Burundi l'accuse, ainsi que James Kabarebe (maintenant ministre de la Défense du Rwanda) et Salim Saleh, d'avoir fomenté une tentative de coup d'État au Burundi.

Le 18 janvier 2007, Nkunda annonce pourtant que ses hommes ont commencé à rejoindre les rangs des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) à la suite de négociations menées à Kigali, au Rwanda. Néanmoins, la première moitié de 2007 se caractérise par de nombreux combats à l'Est forçant des dizaines de milliers de civils à prendre la fuite. Laurent Nkunda accepte finalement de "brasser" ses troupes avec les troupes gouvernementales.

Le 26 août 2008, Laurent Nkunda lance une nouvelle offensive qui lui permet d'agrandir la zone qu'il contrôle dans le Nord-Kivu et d'amener ses troupes à quelques kilomètres de Goma à fin octobre. L'armée congolaise ayant abandonné la ville, la Monuc n'a pas pu lancer de contre-offensive : son mandat est d'appuyer les autorités officielles congolaises dans leurs efforts pour rétablir leur contrôle sur le territoire national, mais pas de contrer une opération rebelle en soi. Nkunda a cependant renoncé à prendre la ville et a déclaré le 29 octobre un cessez-le-feu unilatéral puis demandé l'ouverture de négociations à Kinshasa. Le 23 janvier 2009, l'inspecteur général de la police de la République démocratique du Congo annonce l'arrestation de Laurent Nkunda la veille au Rwanda ; le général déchu avait franchi la frontière alors qu'une opération conjointe des forces congolaises et rwandaises reprenaient le contrôle du territoire conquis par le CNDP avant qu'une faction anti-Nkunda ne décide de se rallier au gouvernement de Kinshasa.

Le souhait de tout Congolais épris de justice et de paix est que la Brigade d'intervention ne ménage aucun effort pour capturer ce sinistre officier pour le livrer carrément à la CPI. La Brigade d'intervention des Nations Unies sera dans le droit d'agir ainsi car cela entre dans ses prérogatives d'annihiler les forces négatives dont le M 23. Tant que ce Laurent Nkunda bénéficiera d'une grande marge de manœuvre pour nuire, les populations locales seront toujours inquiétées et insécurisées. Comme l'a proposé la Société civile, le gouvernement de la République doit réagir au plus vite pour dénoncer tout ce qu'entreprend Nkunda.

L'Avenir

(TN/TH/GW/Yes)
Last edited: 04/07/2013 14:07:52

RDC: La Monusco renforce la sécurité autour de l’aéroport de Goma


La Monusco renforce la sécurité autour de l'aéroport de Goma

Kinshasa, 04/07/2013 / Politique
Une muraille a été érigée dans le périmètre de l'aéroport de Goma en vue de renforcer la sécurité dans ce lieu stratégique.
Les éléments du génie du contingent sud-africain de la MONUSCO continuent de renforcer le périmètre de l'aéroport de Goma par l'érection d'une muraille en vue d'une sécurité optimale aux activités aériennes tant civiles que militaires dans le cadre de l'opération « Formidable », a indiqué mercredi, le porte-parole militaire de la MONUSCO, le lieutenant colonel Felix-Prosper Basse.

Selon ce dernier, la MONUSCO poursuit le déploiement des patrouilles mobiles d'intervention rapide et des observateurs militaires à l'intérieur et autour de Goma, conformément aux objectifs de l'opération « Armes silencieuses » dans le but de prévenir toute incursion des forces négatives dans cette ville, notamment le M23.

Il a également signalé le déploiement par la MONUSCO des troupes sur les collines Est et ouest de Munigi, dans le but d'apporter le soutien nécessaire aux FARDC, engagées dans la stabilisation de la situation au Nord-Kivu; d'empêcher l'occupation des positions stratégiques par les groupes armes; d'interdire aux rebelles toute possibilité d'approcher la ville de Goma, dans le cadre des opérations unilatérales « Forteresse bleue I et II ».

Le lieutenant-colonel Felix Basse a aussi souligné que les Casques bleus tanzaniens de la brigade d'intervention de la force de la MONUSCO poursuivent la conduite régulière des patrouilles intensives de jour comme de nuit dans la localité de Sake et sur l'axe menant vers Goma.

Trente-trois éléments de différents groupes armés se sont rendus aux troupes onusiennes et congolaises

Par ailleurs, le porte-parole militaire a fait savoir que, du 23 juin a ce jour, 33 éléments en provenance de différents groupes armés se sont rendus aux troupes onusiennes, congolaises et aux différents bureaux de la section Désarmement, démobilisation,    rapatriement, réintégration et réinsertion (DDRRR), déployés à l'aéroport de Goma, Kiwanja, Kitchanga, Kingai, Kimoka, Nyamilima, Kivukulu, Nyanzale, Mushake et Katale.

Il s'agit notamment de 11 éléments du M23 (dont 2 enfants soldats, avec quatre armes AK-56, trois armes AK-47 et une importante quantité dé munitions), 8 des FDLR (dont un RUD et un des forces combattantes Abacunguzi (FOCAJ)), 5 de l'Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS) avec deux armes AK-47, de 3 Maï Maï Nyatura, de 3 du Front populaire congolais/Union des patriotes congolais pour la paix (FPC/UPCP), et de trois de différents groupes armés.

En outre, l'opération conjointe dénommée « Bienvenue à la paix » a été lancée dans la région de Dungu (province Orientale) par les forces onusiennes et congolaises, dans le but d'encourager la reddition volontaire des éléments de la LRA auprès de la section DDRRRR de la MONUSCO.

ACP

Nord-Kivu: Face à la psychose, la Monusco rassure


Nord-Kivu sous contrôle des forces onusiennes et congolaises . Face à la psychose, la Monusco rassure 
jeudi 4 juillet 2013
La psychose règne dans la ville de Goma auprès de la population à la suite de l'activisme de plusieurs forces négatives opérant dans les cinq territoires que compte le Nord-Kivu. Raison pour laquelle, le conseil provincial de la jeunesse du Nord-Kivu a demandé dans un communiqué l'accélération du déploiement de la Brigade d'intervention de la Monusco dans cette province.
Face à cette psychose, les sources militaires de la Monusco rassurent la population que les événements de novembre denier, caractérisés par la prise de la ville de Goma n'auront pas lieu cette fois. Et, qu'ils ont tirés la leçon. Les troupes de la Monusco et de la FARDC sont mobilisés à travers un plan de défense de la ville. Et que la Brigade de la Monusco interviendra au cas des éventuelles attaques des forces négatives. Les sources militaires à travers la conférence hebdomadaire des Nations Unies n'ont pas manqué de redéfinir encore une fois l'une des missions de la Brigade de la Monusco, celle de traquer les forces négatives. Toutefois, les Nations Unies reconnaissent qu'à partir du 2 juillet 2013, la Force de la MONUSCO a établi des postes opérationnels à Mambasa et Epulu, dans le but de contrôler le terrain, évaluer la situation sécuritaire et protéger les populations civiles. La situation sécuritaire jugée tendue la semaine dernière au Nord-Kivu, est néanmoins restée sous le contrôle des forces onusienne et congolaise. A cet effet, La MONUSCO continue de déployer ses patrouilles intensives aériennes, motorisées et à pieds dans les régions de la province, dans le but de dominer le terrain, relever les violations des Droits de l'Homme et assurer la protection des populations civiles. Dans le cadre de l'opération « Formidable » (Formidable), les éléments du génie du contingent Sud-africain de la MONUSCO, ont renforcé le périmètre de l'aéroport de Goma par l'érection d'une muraille en vue d'assurer une sécurité optimale aux activités aériennes, tant civiles que militaires. Des unités d'infanterie motorisées indienne et égyptienne de la Force onusienne sont déployées sur ce site afin d'en assurer la sécurité face à toute incursion des groupes armés.
La MONUSCO continue de déployer des patrouilles mobiles d'intervention rapide et des Observateurs Militaires à l'intérieur et autour de Goma, conformément aux objectifs de l'opération « Silent Guns » (Armes silencieuses), dans le but de prévenir toute incursion des forces négatives dans cette ville, notamment le M23.
« Il y a déjà deux jours que l'ADF/Nalu vient d'occuper certains villages à 25 kilomètres de Kamango. Il y a aussi le Pareco et les Nyatura qui sont en plein activisme. La recrudescence des groupes armés au sein du territoire de Masisi. Aujourd'hui ça prend même de l'ampleur tribalo-ethnique », a affirmé le président du conseil provincial de la jeunesse du Nord-Kivu, Guy Kibira Ndoole. Dimanche 30 juin, les localités de Mamundioma et Totolito sont tombées sous contrôle des rebelles ougandais de l'ADF/Nalu, après trois jours d'intenses combats entre ce mouvement rebelle et les FARDC. Seize personnes avaient été tuées.
Le président du conseil provincial de la jeunesse du Nord-Kivu a indiqué que cette même situation est aussi observée à Rutshuru et Nyiragongo, et que les rebelles tentent de s'étendre dans toute la partie Est de la RDC. « Ce sont des situations que nous essayons de mettre en co-relation avec ce qui se passe à Rutshuru et Nyiragongo. Nous pesons qu'il s'agit des actes qui prouvent que les rebelles sont en train de s'organiser pour occuper toute la parité Est », a poursuivi Guy Kibira.
Il a demandé au gouvernement congolais de garantir l'intégrité du territoire national.
« C'est une situation qui nous interpelle tous en tant que jeunes congolais, puisque depuis un temps il y a eu des enlèvements à répétition dans le territoire de Beni, mais aussi dans la partie Sud de Lubero », a-t-il souligné. Dans une déclaration faite mardi 2 juin et à Radio Okapi, le président de la société civile de Beni, Teddy Kataliko, a accusé les rebelles ougandais de l'ADF/Nalu de préparer une attaque contre plusieurs cités de ce territoire. Il a indiqué que depuis trois jours ces rebelles renforcent leurs positions autour de la ville de Beni et la cité d'Oicha.
Saint Hervé M'Buy

CLIIR: ITANGAZO KU BIHERUTSE KUVUGWA MU NAMA YO KUWA 30 KAMENA 2013 YAHUJE PAUL KAGAME N’URUBYIRUKO RW’U RWANDA


ITANGAZO KU BIHERUTSE KUVUGWA MU NAMA YO KUWA 30 KAMENA 2013 YAHUJE Paul Kagame N'URUBYIRUKO RW'U RWANDA

Umuryango CLIIR (Ikigo kirwanya umuco wo kudahana no kurenganya mu Rwanda) wamaganye byimazeyo, ibyavugiwe mu Inama  yateguwe na Minisiteri y'urubyiruko ifatanije n'umuryango Imbuto Foundation uyoborwa na Jeanette Kagame, umufasha w'umukuru w'iguhugu cy'u Rwanda.
Umuryango CLIIR, ntabwo wishimiye namba, ibyavugiwe muri iyo nama yahuje urubyiruko n'umukuru w'igihugu nyakubahwa Paul Kagame. Kuko ibyayivugiwemo byari bigizwe n'amagambo akarishye yuzuye ikinyoma, ubushotoranyi n'agasuzuguro ku banyarwanda b'ingeri zose bumva igihugu cyabo cyayoborwa mu buryo bwa Demokarasi isesuye, izira igitugu n'akarengane, urugomo n'ikinyoma.
Muri iyo nama umukuru w'igihugu, Paul Kagame, yongeye kwihanukira ahimbira ibyaha abatavuga rumwe n'ubutegetsi bwa Leta ayoboye, ataretse no kongera kwikoma mu magambo akarishye abo aribo bose bashaka kwimakaza UKURI, UBUTABERA, amahoro ; ubumwe n'ubwiyunge ku banyarwanda no mu karere k'ibiyaga bigari muri rusange.
Byumwihariko umuryango CLIIR wamaganye igikorwa kigayitse cyakozwe  nk'umuhango wo kwihana ibyaha, ibyo bikozwe n'abana bamwe bo mu rubyiruko rw'Abahutu batoranijwe bakemezwa ko bagomba kwihana bakanasaba imbabazi kandi bakabikora mu izina ry'ubwoko bw'Abahutu, nkuko mw'ijambo rye, Perezida Kagame nk'umukuru w'igihugu, yaramaze kubibakangurira. Nabo nk'urubyiruko rw'Abahutu bakabikora batabanje kureba ingaruka za hafi cyagwa za kure zuwo muhango. Twibutse ko Leta ya Perezida Kagame itahwemye kwibasira abanyeshuri b'abahutu ibashinja kurangwa no gukwirakwiza « ingengabitekerezo ya jenoside » mu bigo byinshi by'amashuri. Guhera muri 2004, hafunzwe abanyeshuri n'abarimu benshi bakomoka mu bwoko bw'abahutu bazira icyo cyuka cy'uko abana n'abarezi b'abahutu batozwa kandi bakwirakwiza iyo ingengabitekerezo mu mashuli no mu gihugu. Bityo, umwana w'umuhutu akazajya ahohoterwa, igihe icyo aricyo cyose, ashinjwa kuba yaravukanye cyangwa yaratojwe n'abarezi be cyangwa ababyeyi be « ingengabitekerezo ya jenoside ». Iryo honyorabahutu rigashimangirwa mu gihe abaregwa ubwicanyi mu ngabo n'abakada ba FPR-Inkotanyi badahwema kongererwa AMAPETI mu gisirikare no kuzamurwa mu ntera mu butegetsi bwa Leta ya Perezida Paul Kagame.
Aha twakwibutsa ko umukuru w'igihugu Paul Kagame we ubwe, muri iyo nama, yari yaciriye urubyiruko amarenga avuga ko we hagize umwitakana ko yishe abantu ahawe amategeko na Perezida Kagame, ko we ubwe atazuyaza kumwihakana. Birababaje kuba we cyangwa abamwungirije barahatiye urubyiruko kwirega no kwihana ibyaha mu izina ry'Abahutu. Biragaragara ko nta mahoro yifuriza urwo Rubyiruko, mu gihe arutegeka gukora ibyo we atakwihanganira gukora. Ni ukuvuga ko yateguye kandi yategetse urwo rubyiruko kwikorera UMUSARABA w'icyaha cya GENOCIDE kandi ubwo bwicanyi bwarabaye bamwe muri urwo Rubyiruko bakiri bato cyangwa bataravuka.
Umuryango CLIIR wongeye kwibutsa ko icyaha ari gatozi, uwakoze ibyaha agomba kubisabira imbabazi ku giti cye byaba ngombwa ko abihanirwa akabihanirwa ku giti cye kandi ibyo bigakorwa mu butabera busesuye ntawe urenganijwe nkuko byagiye bibaragara mu manza z'ikinamico zaciwe n'inkiko gacaca. Twibutse ko za gacaca zagizwe igikoresho cyo guhonyora abahutu b'inzirakarengane bari bararokotse ubwicanyi bw'ingabo z'inkotanyi no gufungirwa ubusa bagapfira cyangwa bakaborera muri za gereza.
Umuryango CLIIR wongeye kwibutsa abayobozi n'abanyarwanda muri rusange, ko bakwitondera kuyobya urubyiruko barushora mu (bitabafitiye akamaro) bitabahaye rwamugambi no mu bikorwa by'ubugizi bwa nabi, CLIIR iboneyeho no gukangurira nanone urubyiruko, kudakurikira ababayobya kuko aribo rwanda rw'ejo, akaba ntawundi mugabane (Munani) urubyiruko rufite atari u Rwanda rwabo bagomba kubungabunga barushakira amahoro, ubumwe, amajyambere n'ubwiyunge birambye. Ibyo kubigeraho bakaba bagomba kugendera ku mateka y'u Rwanda mazima ; atagoramye ;kandi bakirinda abashaka kubafatirana bayagoreka ari nako bashaka kubahanaguramo amateka  nyayo y'ukuri.
 
Bikorewe i Buruseli kuwa 4 Nyakanga 2013
 
Joseph MATATA, umuhuzabikorwa wa CLIIR 
- See more at: http://www.cliir.org/detail/itangazo-ku-biherutse-kuvugwa-mu-nama-yo-kuwa-30-kamena-2013-yahuje-paul-kagame-nurubyiruko-rwu-rw.html#sthash.8G3al0At.dpuf

-“The root cause of the Rwandan tragedy of 1994 is the long and past historical ethnic dominance of one minority ethnic group to the other majority ethnic group. Ignoring this reality is giving a black cheque for the Rwandan people’s future and deepening resentment, hostility and hatred between the two groups.”

-« Ce dont j’ai le plus peur, c’est des gens qui croient que, du jour au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre ».

-“The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.”

-“I have loved justice and hated iniquity: therefore I die in exile.

-“The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.”

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