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Friday, 5 June 2020

Fw: [fondationbanyarwanda] Félicien Kabuga, «génocidaire rwandais»? Entre divagation médiatique et réalité des faits.


Félicien Kabuga, «génocidaire rwandais»? Entre divagation médiatique et réalité des faits

Arrêté il y a quelques jours en France, l'homme d'affaires Félicien Kabuga est présenté dans la presse tantôt comme «l'argentier du génocide» rwandais, tantôt comme un membre influent de l'Akazu, la cellule qui aurait planifié ce génocide. Qu'en est-il dans les faits? Analyse pour Sputnik du chercheur et journaliste Patrick Mbeko.

«Un des principaux génocidaires rwandais arrêté par les gendarmes après 25 ans de cavale.» C'est par ces mots que le parquet général de Paris a annoncé l'interpellation, ce 16 mai 2020, du richissime homme d'affaires rwandais Félicien Kabuga, 84 ans, soupçonné d'avoir joué un rôle majeur dans le génocide de 1994 au Rwanda.

Le communiqué du parquet étonne aussi bien par sa forme que par son fond. Car Félicien Kabuga, qui est présenté sans une once de nuance comme un «génocidaire», n'a jamais été condamné pour quoi que ce soit. S'il est vrai que de graves allégations de participation au génocide pèsent sur lui, il n'en demeure pas moins qu'il jouit, comme tout suspect ou accusé, de la présomption d'innocence.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que le parquet général de Paris a non seulement violé les droits élémentaires de Félicien Kabuga, mais il a aussi et surtout porté atteinte à l'un des principes fondamentaux du système de justice pénale français.

Dans la presse mainstream, l'homme d'affaires rwandais est présenté comme étant à la fois le «financier du génocide» et un membre important de l'Akazu, structure opaque liée à l'ancien chef de l'État rwandais (Juvénal Habyarimana) et qui aurait planifié le génocide. En outre, Félicien Kabuga serait, selon la plupart des grands médias et leurs «experts-maisons», l'un des «planificateurs» du génocide au Rwanda.

Les vérités du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR)

Le TPIR a été mis sur pied par le Conseil de sécurité des Nations unies le 8 novembre 1994 avec une mission précise: juger les responsables d'actes de génocide et d'autres violations graves du droit international humanitaire commis sur le territoire du Rwanda entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994. L'autre mission confiée au tribunal était de «contribuer au processus de réconciliation nationale au Rwanda et au maintien de la paix dans la région».

Vingt ans après sa première mise en service en 1995 et des milliards de dollars plus tard, le TPIR a mis la clé sous la porte, le 31 décembre 2015. Sur les 93 individus mis en accusation, 61 ont été condamnés, 14 ont été acquittés et 10 renvoyés devant des juridictions nationales. Le tribunal a transmis plusieurs affaires au Mécanisme pour les tribunaux pénaux internationaux (MTPI), qui assure le suivi des dossiers. C'est cette structure qui a émis un mandat d'arrêt contre Félicien Kabuga et qui pourrait prochainement s'occuper de cette affaire, selon son procureur Serge Brammertz.

En dépit de son bilan, qui a été largement salué par la communauté internationale et les ONG, le TPIR n'a pas échappé à l'accusation de partialité, aussi bien dans le traitement de l'histoire du génocide que dans l'administration de la justice, en ne poursuivant que les vaincus, en l'occurrence les Hutus, tout en accordant le privilège d'impunité aux membres du Front patriotique rwandais (FPR) dirigé par l'actuel Président rwandais, Paul Kagame.

Mais aussi paradoxal que cela puisse paraître, c'est devant le même tribunal onusien que l'histoire officielle du génocide a subi des blessures mortelles. En effet, procès après procès, en dépit du soutien que le régime de Kigali lui a discrètement apporté, des moyens colossaux engagés et des efforts fournis, le procureur du TPIR n'a pas été capable de prouver que le génocide a été planifié par les dirigeants hutus déchus. Autrement dit, la preuve de la planification des massacres, cœur du projet génocidaire, n'a jamais été faite au terme de plusieurs années de procédures judiciaires qui ont vu défiler des centaines de témoins, des milliers de pièces à conviction et des pages de comptes rendus d'audience.

Toujours devant le TPIR, il a également été démontré que l'Akazu était une invention des opposants au président Habyarimana, que le fax du commandant de la Mission des Nations unies pour l'assistance au Rwanda (Minuar), le général Roméo Dallaire, alertant l'ONU qu'un génocide visant les Tutsis était en gestation est un faux, que la fameuse Radio télévision des mille collines (RTLM) n'avait pas été créée dans l'optique d'inciter au génocide... Bref, toute la superstructure de la «version orthodoxe» du génocide rwandais s'est effondrée comme un château de cartes devant le TPIR.

À la lumière des décisions rendues par le tribunal onusien, comment peut-on faire de Félicien Kabuga le «planificateur» d'un génocide, dont la planification n'a jamais été prouvée? Comment peut-on affirmer qu'il a appartenu à une structure nébuleuse (Akazu) qui n'a jamais existé?

Kabuga ou le symbole du vieux cliché de l'Africain barbare

L'arrestation de Félicien Kabuga n'a pas seulement donné lieu à des affirmations gratuites et infondées. Elle a aussi fait ressurgir les vieux clichés et stéréotypes d'autrefois que l'on croyait à tort révolus. Plusieurs médias occidentaux ont répété que l'homme d'affaires rwandais avait ordonné aux employés de sa société d'importer un nombre impressionnant de machettes au Rwanda en 1993, avant de les faire distribuer en avril 1994 aux milices hutues. En outre, il aurait importé ces machettes pour faire tuer des Tutsis.

L'argument est d'autant plus surprenant que Félicien Kabuga était avant tout un homme d'affaires, certes proche de l'ancien Président Juvénal Habyarimana, qui avait investi dans plusieurs secteurs, dont ceux liés à l'agriculture. Or au Rwanda, l'un des outils de prédilection des agriculteurs est la machette. Que cet outil ait été utilisé pendant le génocide signifierait-il qu'il a été commandé pour cela? C'est comme si on accusait de «crime contre l'humanité» un marchand d'armes caucasien de Los Angeles, dont le seul tort est d'avoir importé sur le territoire américain des armes qui ont servi à massacrer des Noirs américains!

En quoi le fait de commander un outil essentiel à l'activité agricole d'un pays constitue-t-il en soi une incitation au génocide?

La connaissance de l'Afrique en Occident se réfère à des conceptions vagues qui trahissent certains préjugés, et les conflits africains donnent lieu à la construction de récits médiatiques marqués par la récurrence de représentations dominantes et de stéréotypes. L'image de la machette, mainte fois relayée par les médias, pendant le génocide au Rwanda, renvoie les Africains en général et les Rwandais en particulier à «leurs» traditions et/ou à «leurs» traits socioculturels perçus comme violents par essence. Ici, la machette est le symbole de la sauvagerie paysanne exotique –hutue rwandaise– dont Félicien Kabuga serait l'un des promoteurs en chef. Ce qui est une hérésie...



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"Hate Cannot Drive Out Hate. Only Love Can Do That", Dr. Martin Luther King.
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Envoyé par : Nzi Nink <nzinink@yahoo.com>

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Re: [fondationbanyarwanda] Rwanda: Ibyo mutamenye kuri dosiye ya Félicien Kabuga

Kabuga ahubwo ngo agombwa no kubazwa abishwe muri Kenya bakoreraga amafaranga yo kumufata.

None se izo milioni 5 z'abanyamerika bazihaye imiryango yabo.

Aba bataye umutwe. None se Kabuga ahubwo azi ko nabo bantu babayeho bari bafite akazi ko kumufata?

Nibakomeze bashinge imitwe yirya no hino.





 

Ibyo mutamenye kuri dosiye ya Félicien Kabuga

alt Félicien Kabuga

Yanditswe na Ben Barugahare

  • Kuva ahagana byibuze muri 2008, Ubushinjacyaha bw'urukiko mpuzamahanga mpanabyaha rwashyiriweho u Rwanda rwakoreraga Arusha (ICTR) bwari buzi aho Kabuga Félicien aherereye
  • Muri 2011, mu rukiko mpuzamahanga mpanabyaha rwashyiriweho u Rwanda (ICTR) habaye urubanza muri dosiye ya Kabuga rugamije kubika ibimenyetso bizakoreshwa mu rubanza ruzaza
  • Ubushinjacyaha bw'urukiko mpuzamahanga mpanabyaha rwashyiriweho u Rwanda mu by'ukuri bwasabye ko haba urwo rubanza atari ukugirango habikwe ibimenyetso ahubwo bwashakaga kumenya niba koko hari ibimenyetso bifatika byatuma Kabuga ahamwa n'ibyaha
  • Ubushinjacyaha bumaze kubona ko nta bimenyetso bifatika, bwasanze nta mpamvu ndetse nta n'inyungu byo gufata Kabuga ngo aburanishwe icyo gihe.
  • Bwahisemo kumufata ubu kuko bukeka ko kubera imyaka afite n'ubuzima bwe muri iki gihe bishobora kuzatuma urubanza rutaba.

Urukiko Mpuzamahanga Mpanabyaha rwashyiriweho u Rwanda (ICTR) rwari rufite icyicaro i Arusha muri Tanzania, n'Urukiko Mpuzamahanga Mpanabyaha rwashyiriweho Yugosalaviya (ICTY) rwari rufite icyicaro i La Haye mu Buhorandi byashyizweho n'Umuryango w'Abibumbye (ONU) ngo biburanishe abagize uruhare muri Genocides zakorewe muri ibyo bihugu, zasoje imirimo yazo muri  ICTR muri 2015 naho ICTY muri 2017 zisimburwa n' Urwego Mpuzamahanga Rwashyiriweho Gukora Imirimo y'Insigarira y'Inkoko Mpanabyaha (IRMCT) rufite icyicaro gikuru i La Haye, rukaba rugizwe n'amashami abiri, irikorera i La Haye ryasigariye ICTY n'irikorera Arusha ryasigariye ICTR.

Kabuga Felisiyani, yari mu bashakishwa na ICTR, afite dosiye ICTR-98-44B. Leta Zunze Ubumwe za Amerika (USA) zari zarashyizeho igihembo cya miliyoni eshanu z' amadorali ya Amerika (US$ 5.000.000) ku muntu uzatanga amakuru yatuma Kabuga afatwa. Byakomeje kujya bivugwa rero ko aho Kabuga ari hatazwi kugeza ubwo amakuru atunguranye yasakaye mu kwezi kwa Gatanu 2020 ko Kabuga yafatiwe mu Bufaransa (France). 

Ikigaragara ni uko ibyavugwaga byose ko aho Kabuga ari hatazwi bitari ukuri, ndetse bikaba bitumvikana ukuntu igihugu cy'igihangange nka Amerika, cyashoboye gutahura, gufata cyangwa se kwivugana ibikomerezwa mu iterabwoba nka Osama Bin Laden n'abandi, cyananiwe kubona umuntu nka Kabuga, ndetse n'ibihembo icyo gihugu cyashyizeho ntibigire icyo bitanga. Ikiri ukuri ni uko Amerika yamenye ukuri kuri genocide yakorewe mu Rwanda mu myaka ya 1994 nyuma yo gusuzuma amakuru yose ifite kuri ako kaga kagwiriye u Rwanda ku buryo ubu igeze aho gusaba amahanga ko ibyabaye mu Rwanda muri 1994 "byavugwa ukuri uko byabaye". Bityo rero Amerika ibyo gushakisha Kabuga yabishingutsemo kera.

Kuva byibuze ahagana muri za 2008, Ubushinjacyaha bwa ICTR bwari buzi aho Kabuga aherereye. Ibi bigaragazwa n'uko mu gihe ubu Bushinjacyaha byasabaga urukiko muri 2011 ko muri dosiye ya Kabuga habaho urubanza rugamije gukusanya no kubika ibimenyetso byazakoreshwa mu gihe urubanza rwe rwaba rubaye, bwemeje ko bufite amakuru y'impamo ko Kabuga yavuye muri Kenya muri 2008.

Aha umuntu akibaza ukuntu byashoboka ko bwaba butarashoboye kumenya aho yanyuze asohoka muri Kenya, aho yerekeje ndetse n'amazina yaba yarakoresheje kuko ahubwo aya makuru ariyo yibanze umuntu aheraho ashingiraho yemeza ko umuntu runaka yasohotse mu gihugu iki n'iki.

Ubushicyaha bwa ICTR ntibwigeze bubura Kabuga ahubwo bushingiye ku bimenyetso bwari bufite, bugendeye ku isura Kabuga yari yarahawe nk'umuntu watumye genocide ishoboka mu Rwanda, bwasanze kumufata akaburanishwa bishobora kuba byatuma hahinduka byinshi ku kuntu abanyarwanda n'amahanga bumva genocide ya 1994 nk'uko isobanurwa n'ubutegetsi bw'u Rwanda. Akaba ari mu rwego rw'imikoranire ya hafi yaranze Kigali n'Ubushinjacyaha bwa ICTR, ubu bushinjacyaha bwabaye buretse gufata Kabuga ngo ikibyimbye kitameneka! 

Ubushinjacyaha bwa ICTR rero bwasabye urukiko muri 2011 ko habaho urubanza rugamije kubika ibimenyetso, bwarabyemerewe maze urwo rubanza ruba guhera kuwa mbere tariki 23 Gicurasi 2011. Aho Ubushinjacyaha bwahamagaje abatangabuhamya barimo abari bafungiwe mu Rwanda 12.

Kabuga yagenewe n'urukiko abavoka bahagararira inyungu ze muri urwo rubanza. Ibimenyetso byagaragaye muri urwo rubanza byakomeje gushimangira ko bitatuma Kabuga ahamwa n'icyaha na kimwe aregwa bituma Ubushinjacyaha bukomeza icyemezo cyo kutamufata ngo aburanishwe. 

Impamvu rero igaragara yaba yaratumye Kabuga afatwa ubu ni uko bukeka ko imyaka agezemo n'ubuzima bwe muri iki gihe bishobora kuzatuma ataburana kuko aramutse aburanye byahindura byinshi ndetse no ku murage (legacy) urukiko mpuzamahanga ruzasiga.



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"Hate Cannot Drive Out Hate. Only Love Can Do That", Dr. Martin Luther King.
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Envoyé par : Nzi Nink <nzinink@yahoo.com>


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Ibyo mutamenye kuri dosiye ya Félicien Kabuga

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  • Kuva ahagana byibuze muri 2008, Ubushinjacyaha bw'urukiko mpuzamahanga mpanabyaha rwashyiriweho u Rwanda rwakoreraga Arusha (ICTR) bwari buzi aho Kabuga Félicien aherereye
  • Muri 2011, mu rukiko mpuzamahanga mpanabyaha rwashyiriweho u Rwanda (ICTR) habaye urubanza muri dosiye ya Kabuga rugamije kubika ibimenyetso bizakoreshwa mu rubanza ruzaza
  • Ubushinjacyaha bw'urukiko mpuzamahanga mpanabyaha rwashyiriweho u Rwanda mu by'ukuri bwasabye ko haba urwo rubanza atari ukugirango habikwe ibimenyetso ahubwo bwashakaga kumenya niba koko hari ibimenyetso bifatika byatuma Kabuga ahamwa n'ibyaha
  • Ubushinjacyaha bumaze kubona ko nta bimenyetso bifatika, bwasanze nta mpamvu ndetse nta n'inyungu byo gufata Kabuga ngo aburanishwe icyo gihe.
  • Bwahisemo kumufata ubu kuko bukeka ko kubera imyaka afite n'ubuzima bwe muri iki gihe bishobora kuzatuma urubanza rutaba.

Urukiko Mpuzamahanga Mpanabyaha rwashyiriweho u Rwanda (ICTR) rwari rufite icyicaro i Arusha muri Tanzania, n'Urukiko Mpuzamahanga Mpanabyaha rwashyiriweho Yugosalaviya (ICTY) rwari rufite icyicaro i La Haye mu Buhorandi byashyizweho n'Umuryango w'Abibumbye (ONU) ngo biburanishe abagize uruhare muri Genocides zakorewe muri ibyo bihugu, zasoje imirimo yazo muri  ICTR muri 2015 naho ICTY muri 2017 zisimburwa n' Urwego Mpuzamahanga Rwashyiriweho Gukora Imirimo y'Insigarira y'Inkoko Mpanabyaha (IRMCT) rufite icyicaro gikuru i La Haye, rukaba rugizwe n'amashami abiri, irikorera i La Haye ryasigariye ICTY n'irikorera Arusha ryasigariye ICTR.

Kabuga Felisiyani, yari mu bashakishwa na ICTR, afite dosiye ICTR-98-44B. Leta Zunze Ubumwe za Amerika (USA) zari zarashyizeho igihembo cya miliyoni eshanu z' amadorali ya Amerika (US$ 5.000.000) ku muntu uzatanga amakuru yatuma Kabuga afatwa. Byakomeje kujya bivugwa rero ko aho Kabuga ari hatazwi kugeza ubwo amakuru atunguranye yasakaye mu kwezi kwa Gatanu 2020 ko Kabuga yafatiwe mu Bufaransa (France). 

Ikigaragara ni uko ibyavugwaga byose ko aho Kabuga ari hatazwi bitari ukuri, ndetse bikaba bitumvikana ukuntu igihugu cy'igihangange nka Amerika, cyashoboye gutahura, gufata cyangwa se kwivugana ibikomerezwa mu iterabwoba nka Osama Bin Laden n'abandi, cyananiwe kubona umuntu nka Kabuga, ndetse n'ibihembo icyo gihugu cyashyizeho ntibigire icyo bitanga. Ikiri ukuri ni uko Amerika yamenye ukuri kuri genocide yakorewe mu Rwanda mu myaka ya 1994 nyuma yo gusuzuma amakuru yose ifite kuri ako kaga kagwiriye u Rwanda ku buryo ubu igeze aho gusaba amahanga ko ibyabaye mu Rwanda muri 1994 "byavugwa ukuri uko byabaye". Bityo rero Amerika ibyo gushakisha Kabuga yabishingutsemo kera.

Kuva byibuze ahagana muri za 2008, Ubushinjacyaha bwa ICTR bwari buzi aho Kabuga aherereye. Ibi bigaragazwa n'uko mu gihe ubu Bushinjacyaha byasabaga urukiko muri 2011 ko muri dosiye ya Kabuga habaho urubanza rugamije gukusanya no kubika ibimenyetso byazakoreshwa mu gihe urubanza rwe rwaba rubaye, bwemeje ko bufite amakuru y'impamo ko Kabuga yavuye muri Kenya muri 2008.

Aha umuntu akibaza ukuntu byashoboka ko bwaba butarashoboye kumenya aho yanyuze asohoka muri Kenya, aho yerekeje ndetse n'amazina yaba yarakoresheje kuko ahubwo aya makuru ariyo yibanze umuntu aheraho ashingiraho yemeza ko umuntu runaka yasohotse mu gihugu iki n'iki.

Ubushicyaha bwa ICTR ntibwigeze bubura Kabuga ahubwo bushingiye ku bimenyetso bwari bufite, bugendeye ku isura Kabuga yari yarahawe nk'umuntu watumye genocide ishoboka mu Rwanda, bwasanze kumufata akaburanishwa bishobora kuba byatuma hahinduka byinshi ku kuntu abanyarwanda n'amahanga bumva genocide ya 1994 nk'uko isobanurwa n'ubutegetsi bw'u Rwanda. Akaba ari mu rwego rw'imikoranire ya hafi yaranze Kigali n'Ubushinjacyaha bwa ICTR, ubu bushinjacyaha bwabaye buretse gufata Kabuga ngo ikibyimbye kitameneka! 

Ubushinjacyaha bwa ICTR rero bwasabye urukiko muri 2011 ko habaho urubanza rugamije kubika ibimenyetso, bwarabyemerewe maze urwo rubanza ruba guhera kuwa mbere tariki 23 Gicurasi 2011. Aho Ubushinjacyaha bwahamagaje abatangabuhamya barimo abari bafungiwe mu Rwanda 12.

Kabuga yagenewe n'urukiko abavoka bahagararira inyungu ze muri urwo rubanza. Ibimenyetso byagaragaye muri urwo rubanza byakomeje gushimangira ko bitatuma Kabuga ahamwa n'icyaha na kimwe aregwa bituma Ubushinjacyaha bukomeza icyemezo cyo kutamufata ngo aburanishwe. 

Impamvu rero igaragara yaba yaratumye Kabuga afatwa ubu ni uko bukeka ko imyaka agezemo n'ubuzima bwe muri iki gihe bishobora kuzatuma ataburana kuko aramutse aburanye byahindura byinshi ndetse no ku murage (legacy) urukiko mpuzamahanga ruzasiga.



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"Hate Cannot Drive Out Hate. Only Love Can Do That", Dr. Martin Luther King.
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Envoyé par : Nzi Nink <nzinink@yahoo.com>


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Fw: [fondationbanyarwanda] BOOK REVIEW INTENT TO DECEIVE: DENYING THE GENOCIDE OF THE TUTSI, by Linda Melvern.

 BOOK REVIEW INTENT TO DECEIVE: DENYING THE GENOCIDE OF THE TUTSI, by Linda Melvern.

 

African Affairs, 00/00, 1–2 doi: 10.1093/afraf/adaa014 © The Author(s) 2020. Published by Oxford University Press on behalf of Royal African Society. All rights reserved. For permissions, please e-mail: journals. permissions@oup.com 

BOOK REVIEW 

INTENT TO DECEIVE: DENYING THE GENOCIDE OF THE TUTSI, by Linda Melvern. London-New York: Verso, 2020. 264 pp. £16.99 (hardback). ISBN 978 1 78873 328 1 

Rwanda is a contentious and polarised subject. While recognising the country's economic achievements, much of the scholarship is highly critical of its political governance. But there are also staunch defenders of the ruling Rwandan Patriotic Front (RPF), and journalist and author Linda Melvern is one of them. In 2017, she and eight others received the Igihango National Order of Outstanding Friendship medal from President Kagame 'in recognition of their exemplary service to the nation in various capacities'. 
There are two major and obvious truths in this book: that a genocide was committed against the Rwandan Tutsi in 1994 and that some, including of course those who committed it, deny that this crime happened. This book was not necessary to tell these truths, because only a fringe opinion denies either. However, Melvern sees 'a pernicious campaign that exists to undermine the established facts', 'phoney science given credence', and 'contempt for factual evidence' (p. 1).What she claims are false readings are readings that differ from those that she and the RPF advocate. In reality, she shows that the past 30 years' history of Rwanda remains contested, including in academia, and that there is no generally accepted version of many events discussed in 'Intent to Deceive'. 
When there are diverging positions on issues like the planning of the genocide, the number of victims, the perpetrators of the attack against President Habyarimana's plane that sparked the resumption of the civil war and the killings, the RPF's human rights record, and victors' justice at the International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR), each time Melvern attempts to prove the RPF's version and discredit opposing ones. She does so by being selective in the use of sources, the quality of which are often poor. Sources that are relevant but do not suit the narrative are ignored. A number of important affirmations are not even sourced at all (e.g. the stockpiling of machetes, p. 34; a 'secret meeting' of the BBC trustees, p. 123).Melvern's bias is also conveyed in her wording: RPF abuse is 'alleged', 'claimed', or 'based on rumours', while those debunking these allegations 1 Downloaded from https://academic.oup.com/afraf/advance-article-abstract/doi/10.1093/afraf/adaa014/5850661 by Universiteit Antwerpen Bibliotheek user on 04 June 2020 2 BOOK REVIEWS 'are convinced' and base their view on 'a tide of overwhelmingly contrary evidence (p. 184)'. 
This confirmation bias naturally has an impact on the presentation of facts, some of which are demonstrably false. Just a few examples may serve to illustrate this. Melvern writes that Belgian journalist Colette Braeckman was in Kigali on 6 April 1994 (p. 44), which allowed her to witness a crucial fact first-hand. However, Braeckman was in Brussels at the time. Contrary to Melvern's claim that the classifications of Hutu, Tutsi, and Twa during colonial days was based on the measuring of 'height, the length of the nose, the shape of the eyes and so on' (p. 67), it was done by self-identification. The interim government was not 'put together in the French embassy' (p. 86), but at the Rwandan Defence Ministry. Melvern mentions 'literally hundreds of pieces of available evidence demonstrating that a conspiracy to eliminate the Tutsi was in place' (p. 159). However, unfortunately there was not much of a paper trail, which is why the ICTR held that the conspiracy charge 'was not supported by sufficiently reliable evidence' in a judgment quoted by Melvern herself (p. 91). The 1978 constitution 'had institutionalised the quota system in society, whereby a certain percentage of Tutsi had places in higher education and state employment' (p. 187). This is indeed sometimes claimed in Kigali, but had Melvern consulted the constitution, she would have noticed that there was no explicit or implicit mention of quotas. The only reference to ethnicity was in a provision outlawing discrimination, among other things, on ethnic grounds. 
In reality, Melvern's book is illustrative of the difficulties facing Rwanda studies. A conversation on facts and their interpretation becomes impossible when false accusations are levelled against participants, for instance, by branding them as genocide deniers, merely because they have a different reading of events. Throughout the book, several scholars and other writers, including the author of this review, are accused of denial, although they unambiguously acknowledge the historical fact that the Rwandan Tutsi have been the victims of genocide.
 At the end of this critical review, useful contributions must also be mentioned. Indeed, the book is not only well written, but it offers interesting and at times novel insights into a number of events, in particular the way in which the UN Security Council treated the Rwanda situation, the tactics and policies developed by the genocidal interim government, and the functioning of the ICTR. But 'Intent to Deceive' must be read with great caution, and this book is unlikely to settle the many controversies surrounding the past three decades of Rwandan history. 

University of Antwerp 
Filip Reyntjens 
filip.reyntjens@uantwerpen.be

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Envoyé par : Michel Niyibizi <niyimike@yahoo.fr>

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Fw: [ibukabose_rengerabose] KIZITO MIHIGO:IKINAMICO RY'AMATORA-DIANE RWIGARA- INZOZI ZANJYE MURI GEREZA.


-“The root cause of the Rwandan tragedy of 1994 is the long and past historical ethnic dominance of one minority ethnic group to the other majority ethnic group. Ignoring this reality is giving a black cheque for the Rwandan people’s future and deepening resentment, hostility and hatred between the two groups.”

-« Ce dont j’ai le plus peur, c’est des gens qui croient que, du jour au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre ».

-“The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.”

-“I have loved justice and hated iniquity: therefore I die in exile.

-“The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.”

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