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Friday, 7 February 2014

Rwanda: Umwanya w'Umuyobozi Mukuru wa FDU-Inkingi niwo wonyine utarigeze uhagarikwa mu myanya yari igize Biro Nyobozi

Rwanda: Umwanya w'Umuyobozi Mukuru wa FDU-Inkingi niwo wonyine utarigeze uhagarikwa mu myanya yari igize Biro Nyobozi
 

[RwandaLibre] Rwanda: Umwanya w'Umuyobozi Mukuru wa FDU-Inkingi niwo wonyine utarigeze uhagarikwa mu myanya yari igize Biro Nyobozi

 

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[AfricaWatch] Révolte sociale : le siège de la présidence incendié à Sarajevo

 

 

Révolte sociale : le siège de la présidence incendié à Sarajevo

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© AFP
Vidéo par FRANCE 24
Texte par FRANCE 24
Dernière modification : 07/02/2014

La Bosnie-Herzégovine est secouée depuis trois jours par de violentes manifestations contre le chômage et la politique du gouvernement. À Sarajevo, les contestataires ont mis le feu au siège de la présidence. Au moins 150 personnes ont été blessées.

Les Bosniens font éclater leur colère. Par milliers, ils manifestent depuis trois jours contre la misère en Bosnie-Herzégovine. Des rassemblements souvent marqués par des violences. Vendredi 7 février, des affrontements ont eu lieu entre manifestants et force de l'ordre dans plusieurs villes du pays.

Les échauffourées avec la police ont fait près de 150 blessés, dont 80 à Sarajevo et 50 à Zenica, pour la plupart soignés pour des contusions. Il y a eu plus d'une dizaine de blessés à Tuzla, dont deux, un manifestant et un policier sérieusement atteints, ont été hospitalisés.
À Tuzla, ancien cœur industriel dans le nord du pays, où quelque 6 000 manifestants ont battu le pavé, des vitres ont en outre été brisées et des bureaux du gouvernement local incendiés.

À Sarajevo, la capitale, la police a tiré des balles en caoutchouc et des grenades assourdissantes pour disperser une foule de plusieurs milliers de personnes. Les protestataires "ont cassé les fenêtres et ont mis le feu aux guérites des gardiens et aux locaux" de l'immeuble abritant l'administration régionale, a rapporté la télévision officielle locale.
La façade du siège voisin de celui de la présidence de Bosnie-Herzégovine a été aussi endommagée par des jets de pierre, mais le bâtiment n'a pas été incendié, a assuré la police.

Une révolte d'une ampleur sans précédent depuis la guerre

Il s'agit de manifestations d'une ampleur sans précédent dans cette ex-république yougoslave depuis la fin de la guerre intercommunautaire de 1992-95. Elles illustrent l'exaspération de la population face à une classe politique engluée dans des querelles politiciennes et incapable de redresser une économie sinistrée.

En cause : le niveau élevé du chômage et l'inertie politique du gouvernement. Des appels à manifester avaient été lancés pour la journée de vendredi dans tout le pays, où le salaire moyen mensuel est de 420 euros par habitant et ou près d'une personne sur cinq vit dans la pauvreté.

Rongé par une corruption endémique, ce petit pays balkanique de 3,8 millions d'habitants est l'un des plus pauvres d'Europe. Le chômage frappe 44 % de la population active, mais la Banque centrale l'estime à 27,5 %, car beaucoup ne déclareraient pas leur activité.

La Bosnie-Herzégovine est confrontée à un système politique hérité de l'après-guerre, qui ne fonctionne pas. À l'issue de ce conflit qui a fait 100 000 morts, les accords de paix de Dayton ont établi un système de partage du pouvoir fondé sur la représentation des différentes communautés serbe, croate et musulmane. Un système à base de quotas, qui rend le fonctionnement politique du pays très difficile.

Avec AFP et Reuters
Première publication : 07/02/2014

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Texte par FRANCE 24
Dernière modification : 07/02/2014

La Bosnie-Herzégovine est secouée depuis trois jours par de violentes manifestations contre le chômage et la politique du gouvernement. À Sarajevo, les contestataires ont mis le feu au siège de la présidence. Au moins 150 personnes ont été blessées.

Les Bosniens font éclater leur colère. Par milliers, ils manifestent depuis trois jours contre la misère en Bosnie-Herzégovine. Des rassemblements souvent marqués par des violences. Vendredi 7 février, des affrontements ont eu lieu entre manifestants et force de l'ordre dans plusieurs villes du pays.

Les échauffourées avec la police ont fait près de 150 blessés, dont 80 à Sarajevo et 50 à Zenica, pour la plupart soignés pour des contusions. Il y a eu plus d'une dizaine de blessés à Tuzla, dont deux, un manifestant et un policier sérieusement atteints, ont été hospitalisés.
À Tuzla, ancien cœur industriel dans le nord du pays, où quelque 6 000 manifestants ont battu le pavé, des vitres ont en outre été brisées et des bureaux du gouvernement local incendiés.

À Sarajevo, la capitale, la police a tiré des balles en caoutchouc et des grenades assourdissantes pour disperser une foule de plusieurs milliers de personnes. Les protestataires "ont cassé les fenêtres et ont mis le feu aux guérites des gardiens et aux locaux" de l'immeuble abritant l'administration régionale, a rapporté la télévision officielle locale.
La façade du siège voisin de celui de la présidence de Bosnie-Herzégovine a été aussi endommagée par des jets de pierre, mais le bâtiment n'a pas été incendié, a assuré la police.

Une révolte d'une ampleur sans précédent depuis la guerre

Il s'agit de manifestations d'une ampleur sans précédent dans cette ex-république yougoslave depuis la fin de la guerre intercommunautaire de 1992-95. Elles illustrent l'exaspération de la population face à une classe politique engluée dans des querelles politiciennes et incapable de redresser une économie sinistrée.

En cause : le niveau élevé du chômage et l'inertie politique du gouvernement. Des appels à manifester avaient été lancés pour la journée de vendredi dans tout le pays, où le salaire moyen mensuel est de 420 euros par habitant et ou près d'une personne sur cinq vit dans la pauvreté.

Rongé par une corruption endémique, ce petit pays balkanique de 3,8 millions d'habitants est l'un des plus pauvres d'Europe. Le chômage frappe 44 % de la population active, mais la Banque centrale l'estime à 27,5 %, car beaucoup ne déclareraient pas leur activité.

La Bosnie-Herzégovine est confrontée à un système politique hérité de l'après-guerre, qui ne fonctionne pas. À l'issue de ce conflit qui a fait 100 000 morts, les accords de paix de Dayton ont établi un système de partage du pouvoir fondé sur la représentation des différentes communautés serbe, croate et musulmane. Un système à base de quotas, qui rend le fonctionnement politique du pays très difficile.

Avec AFP et Reuters
Première publication : 07/02/2014

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La Bosnie-Herzégovine est secouée depuis trois jours par de violentes manifestations contre le chômage et la politique du gouvernement. À Sarajevo, les contestataires ont mis le feu au siège de la présidence. Au moins 150 personnes ont été blessées.

Les Bosniens font éclater leur colère. Par milliers, ils manifestent depuis trois jours contre la misère en Bosnie-Herzégovine. Des rassemblements souvent marqués par des violences. Vendredi 7 février, des affrontements ont eu lieu entre manifestants et force de l'ordre dans plusieurs villes du pays.

Les échauffourées avec la police ont fait près de 150 blessés, dont 80 à Sarajevo et 50 à Zenica, pour la plupart soignés pour des contusions. Il y a eu plus d'une dizaine de blessés à Tuzla, dont deux, un manifestant et un policier sérieusement atteints, ont été hospitalisés.
À Tuzla, ancien cœur industriel dans le nord du pays, où quelque 6 000 manifestants ont battu le pavé, des vitres ont en outre été brisées et des bureaux du gouvernement local incendiés.

À Sarajevo, la capitale, la police a tiré des balles en caoutchouc et des grenades assourdissantes pour disperser une foule de plusieurs milliers de personnes. Les protestataires "ont cassé les fenêtres et ont mis le feu aux guérites des gardiens et aux locaux" de l'immeuble abritant l'administration régionale, a rapporté la télévision officielle locale.
La façade du siège voisin de celui de la présidence de Bosnie-Herzégovine a été aussi endommagée par des jets de pierre, mais le bâtiment n'a pas été incendié, a assuré la police.

Une révolte d'une ampleur sans précédent depuis la guerre

Il s'agit de manifestations d'une ampleur sans précédent dans cette ex-république yougoslave depuis la fin de la guerre intercommunautaire de 1992-95. Elles illustrent l'exaspération de la population face à une classe politique engluée dans des querelles politiciennes et incapable de redresser une économie sinistrée.

En cause : le niveau élevé du chômage et l'inertie politique du gouvernement. Des appels à manifester avaient été lancés pour la journée de vendredi dans tout le pays, où le salaire moyen mensuel est de 420 euros par habitant et ou près d'une personne sur cinq vit dans la pauvreté.

Rongé par une corruption endémique, ce petit pays balkanique de 3,8 millions d'habitants est l'un des plus pauvres d'Europe. Le chômage frappe 44 % de la population active, mais la Banque centrale l'estime à 27,5 %, car beaucoup ne déclareraient pas leur activité.

La Bosnie-Herzégovine est confrontée à un système politique hérité de l'après-guerre, qui ne fonctionne pas. À l'issue de ce conflit qui a fait 100 000 morts, les accords de paix de Dayton ont établi un système de partage du pouvoir fondé sur la représentation des différentes communautés serbe, croate et musulmane. Un système à base de quotas, qui rend le fonctionnement politique du pays très difficile.

Avec AFP et Reuters
Première publication : 07/02/2014

-“The root cause of the Rwandan tragedy of 1994 is the long and past historical ethnic dominance of one minority ethnic group to the other majority ethnic group. Ignoring this reality is giving a black cheque for the Rwandan people’s future and deepening resentment, hostility and hatred between the two groups.”

-« Ce dont j’ai le plus peur, c’est des gens qui croient que, du jour au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre ».

-“The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.”

-“I have loved justice and hated iniquity: therefore I die in exile.

-“The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.”

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