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Friday, 23 November 2012

UN investigation implicates Rwanda in backing rebels, (Kagame also on Satellite)

UN investigation implicates Rwanda in backing rebels, (Kagame also on Satellite)

The satellite photos were damning. In the dense forest, under the shadow of a volcano, a well-trodden trail can be clearly seen from the sky, leading directly from a Rwandan military base across the border to a headquarters of Congo's M23 rebel militia.
The 15-kilometre trail, up to four metres wide, was used to transport military supplies and recruits from the Rwandan military to the rebels who dramatically captured the key city of Goma in eastern Congo this week, United Nations investigators say.
Rebels eye strategic town of Bukavu after vowing to seize all of Congo
AFRICA Goma's fall leaves Congo afraid of score settling and all-out war
Congolese rebels penetrate Goma, take airport
The satellite images are among dozens of pieces of evidence gathered by UN investigators revealing how Rwanda violated an arms embargo to give direct help to the M23 rebel militia in the Democratic Republic of Congo, allowing the rebels to seize a huge swath of the mineral-rich region and severely weaken Congo's national government, which the rebels have vowed to topple.
"There are no economic or migratory activities which would otherwise explain the existence of such trails," a team of UN experts noted dryly in a report on their investigation.
"If they are not frequently used, the dense forest would cover these trails in a little over a month," it noted.
Rwanda's crucial support for the M23 rebels is the latest chapter in a long and bloody history between Rwanda and Congo. Since the late 1990s, its tough and battle-hardened military has played a key role in supporting a series of Congolese rebel groups, allowing it to gain strong influence and economic power in the eastern regions of one of Africa's biggest and most war-torn countries.
Its aid to the rebels, ranging from troop reinforcements and weapon supplies to financial and logistical support, is pivotal in explaining the stunning advances of the M23 rebel group in recent months.
The rebels, with an estimated 3,000 fighters in their ranks, are far from a typical ragtag militia. Wearing crisp, new camouflage uniforms, and armed with sophisticated equipment such as night-vision gear and 120-millimetre mortars, the rebels swept into Goma this week, overwhelming the city's defences, humiliating the Congolese army and pushing aside the UN peacekeeping force in the strategic city.
The rebels are now surging southward, toward Bukavu, another strategic city and the capital of South Kivu province. On Thursday, they were advancing steadily on a road to the south, forcing Congo's army into retreat. By capturing Bukavu and Goma, the rebels would be in a strong position to dominate most of eastern Congo.
Rwanda has denied the UN allegations. But there is a growing international consensus that the conclusions of the UN investigators are correct. In a key breakthrough on the issue, the British government announced on Thursday that it accepted the accuracy of the UN report and it threatened to cut off future aid to Rwanda as a result.
"We judge the overall body of evidence of Rwandan involvement with M23 in the DRC to be credible and compelling," said a statement by British Foreign Secretary William Hague.
"We will be studying the implications of this report in full, but these allegations will necessarily be a key factor in future aid decisions to the government of Rwanda."
The 204-page report of the UN investigators was presented on Wednesday to the UN Security Council, which is wrestling with how to respond to the rebel capture of Goma. The United States, a close ally of the Rwandan government, has vetoed any attempt to name Rwanda specifically as the key supporter of the rebels, but that stand might now be changing, according to some reports.
The UN investigators also found evidence that the rebels had received military help from Uganda, which – like Rwanda – has a history of interfering in eastern Congo. But the biggest assistance to the rebels has come from Rwanda, the report said. It said the rebels are unofficially under the command of Rwanda's Defence Minister, General James Kabarebe, along with an indicted war-crimes fugitive, General Bosco Ntaganda – known as "The Terminator."
The evidence cited in the UN report is detailed and exhaustive. It includes radio intercepts of communications between Rwandan and rebel commanders, scores of interviews with former M23 rebel fighters (including 26 Rwandans), photos of grenades used in Goma that are routinely used in the Rwandan army but not used by Congo's army, and captured Rwandan identity documents from Rwandans who were conducting intelligence operations with the rebels in Congo.
"Rwandan officials have provided military support to M23 through permanent troop reinforcements and clandestine support through special forces units," the report said.
The investigators also found that M23 rebels have been recruited in Rwandan villages, while former members of other militias have joined the rebellion by travelling through Rwandan territory, and funds for the rebels have been collected by members of Rwanda's ruling party.
"Officers of the Rwandan armed forces have also furnished the rebels with weapons, facilitated the evacuation of casualties to Rwanda and shared communication equipment with M23," the report said.
http://www.inyenyerinews.org/amakuru-2/un-investigation-implicates-rwanda-in-backing-rebels-kagame-also-on-satellite/

Viols au Congo : « Le jour où ils ont fait de moi une femme »

SUR LE TERRAIN02/08/2011 à 15h59

Viols au Congo : « Le jour où ils ont fait de moi une femme »

Maryline Dumas | Journaliste

Arme de guerre lors de conflits en RDC, le viol des hommes a été passé sous silence. Réfugiées en Ouganda, des victimes témoignent.


Des graffitis du temps de la guerre, dans un ancien complexe de luxe, à l'est du Congo, le 28 août 2010 (Finbarr O'Reilly/Reuters).
(De Kampala) « Avant de dormir, nous allons jouir », a annoncé le chef des rebelles à ses prisonniers. C'était en janvier 2009. Le calvaire de Lukengo – les prénoms ont été modifiés pour garantir la sécurité des personnes – venait de commencer. Comme lui, 23,6% des Congolais de l'Est reconnaissent avoir été victimes de violences sexuelles lors des différents conflits qui ensanglantent la République démocratique du Congo (RDC) depuis 1997 et le coup d'Etat deLaurent-Désiré Kabila (aujourd'hui remplacé par son fils).
En Ouganda, pays voisin de la RDC, le Refugee Law Project, une association qui soutient les réfugiés, s'est spécialisé depuis deux ans dans l'aide aux hommes violés. Lukengo fait partie de ceux-ci.
Deux ans et demi après son enlèvement par les rebelles de Laurent Nkunba, l'homme de 28 ans raconte « le jour où ils ont fait de [lui] une femme ». Ce premier soir a été suivi de huit autres.
« "Nous allons... on va se jouir." Jouir ? Tellement on était traumatisés. Ils nous appelaient un par un. C'était moi le premier parce que j'étais un peu élancé comme je suis là. "Toi passe devant, déshabille-toi." Déshabille-moi ? Ils veulent me frapper à poil ou quoi ? Mais c'était passé.
Ils m'ont dit de prendre la position où le musulman prie. Je ne voulais vraiment pas, parce que j'avais déjà une idée dans ma tête. Trois soldats sont venus me toucher ici (aux bras), un autre ici (à la taille). Ils m'ont forcé. J'étais déjà à poil. Je me suis plié. Bon... Ils allaient faire... comme si nous étions des femmes, ils allaient coucher avec nous. J'avais compris. Et on était dans l'impossibilité de refuser.
Le commandant qui avait commencé... a commencé. C'était terrible. C'était terrible pour la première fois. La douleur que j'ai ressentie ce jour-là, je ne sais pas si... C'était atroce. Alors pour lui... les gardes, ils étaient là en train d'applaudir, de rire, chanter.
Quand il a fini, éjaculé tout ça... Un autre est venu, un autre est venu. Et puis, bon... pour moi c'était... J'étais KO. La première, je me tenais comme ça (avec les mains au sol). Après le deuxième, le troisième, je n'avais plus de force. Mes mains tremblaient et mes pieds tremblaient. Je suis tombé vraiment évanoui et ils en ont pris un autre. » (Ecouter le son)
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Lukengo a finalement réussi à s'enfuir et à retrouver son frère et sa sœur perdus de vue lors de son enlèvement.

Son frère et sa sœur : « Tu vas nous donner des maladies »

Tous trois ont ensuite décidé de se réfugier en Ouganda. C'est à Kampala, la capitale, qu'ils s'installent en février 2009. « Vous m'auriez vu à cette époque, j'étais pâle et fin parce que je saignais de l'anus tout le temps », explique le Congolais désormais bien bâti.
« J'ai saigné. Je ne pouvais même pas marcher comme j'ai marché ici. J'ai saigné comme si l'anus était justement ouvert. Même quand j'ai fui dans la forêt, j'avais du sang. Je saignais, je saignais. Arrivé à Kampala, ça a commencé. C'était une semaine qui se passait bien, deux semaines du sang.
Même si j'allais pas aux toilettes. Je me suis dit : "Mais moi, ma vie, ce n'était pas pareil." Par rapport à cela, mon frère et ma sœur me haïssaient. Ils disaient (parce que là où j'étais, ça sentait mauvais, le sang) : "On ne peut pas vivre comme ça, tu vas nous donner des maladies, chacun va chercher sa vie." » (Ecouter le son)
LUKENDO2.MP3
Pour cette raison, son frère et sa sœur décident de le quitter.

« Des hommes qui se sentent émasculés »

Chris Dolan, le directeur du Refugee Law Projet qui s'est occupé de Lukengo, reconnaît que les hommes violés sont souvent abandonnés par leurs proches.
« Si un homme violé raconte ce qui lui est arrivé, peu de gens vont le croire. Il y a des réactions étonnées : "Comment c'est possible ?" Ou même : "Si c'est arrivé, c'est qu'il y a quelque chose qui va pas chez toi." Certaines femmes quittent leur mari, des familles les renient. »
Rejet des proches, rejets d'eux-mêmes. Certaines victimes se demandent s'ils sont encore des hommes, s'ils sont encore aptes à assurer leur rôle de chef de famille. Lukengo avoue d'ailleurs qu'il n'éprouve plus aucun désir pour les femmes et se demande s'il pourra avoir à nouveau des relations sexuelles un jour.
Chris Dolan évoque « des hommes qui se sentent émasculés ». L'isolement social devient une conséquence directe du viol. Si Lukengo raconte son histoire, c'est uniquement « aux gens des offices qui peuvent [l]'aider ». Pas question pour lui d'en parler à d'autres, surtout pas à des Africains. Sur le continent, l'homme est considéré comme la personne qui protège, il ne peut pas être une victime.

Un docteur : « Je reconnais les victimes de viol à l'odeur du sang »

Paul, violé en janvier dans une forêt alors qu'il fuyait après avoir été expulsé de sa terre par des ennemis, explique lui-même qu'il a du mal à aller vers les autres. Son frère, qui a subi le même traitement, raconte que Paul s'évanouit parfois dans la rue quand il pense à ce qu'il a vécu. « Je souffre de la tête, vraiment. J'ai aussi mal quand je vais aux toilettes », avoue le jeune homme de 17 ans. Trop faible pour marcher, Paul peine aussi à rester assis. La douleur l'oblige à ne s'appuyer que sur une de ses fesses, de préférence sur un coussin.
Quant à Lukengo, sa santé s'est améliorée depuis son arrivée. Après une visite infructueuse à l'hôpital public – « Ils m'ont simplement prescrit du paracétamol » –, Lukengo s'est rendu au Refugee Law Projet. Là-bas, il a été pris en charge par le docteur Salomé Atim, qui l'a envoyé dans une clinique privée, avant même d'écouter son histoire.
Le docteur explique :
« Je reconnais les victimes de viol à l'odeur du sang et à la façon dont ils s'assoient, sur une fesse. Quand ils parlent aussi. Ils ne disent pas tout de suite "j'ai été violé" mais plutôt : "On m'a séquestré, on m'a maltraité, j'ai mal dans le bas du dos". »
En meilleure santé, mais pas guéri, Lukengo reconnaît avoir de nouveau des douleurs depuis quelques semaines. Le médecin lui avait conseillé de se faire opérer. Mais le jeune homme, du haut de son mètre quatre-vingt-cinq, se contente pour le moment de médicaments :
« Se faire opérer sous-entend arrêter de travailler quelque temps. Je n'ai pas de famille pour s'occuper de moi. Personne pour aller me chercher à manger, pour payer mon loyer si je ne peux pas bouger. »
Si le Refugee Law Projet prend en charge les coûts des traitements et des opérations – cela concerne une quinzaine d'hommes chaque mois –, ce n'est pas le cas des « à-côtés » : incapacité de travail, loyer et régime alimentaire (fruits, légumes qui sont coûteux en Ouganda). Cela n'encourage pas les réfugiés qui vivent de petits boulots précaires.

Seules les victimes femmes sont aidées par l'ONU

Chris Dolan rejette la responsabilité sur les organisations internationales, brandissant le cahier des charges des subventions de l'ONU. Dans la catégorie « sexe », il n'est question que d'aide pour les femmes.
« Il y a certes plus de femmes violées. Mais 100% des hommes violés ont besoin d'une assistance médicale. Ce n'est pas le cas des femmes. »
Le viol des hommes est-il réellement pris en compte ? A la Mission de l'organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco), on ne semble pas être au courant de ce genre de cas.
http://www.rue89.com/2011/08/02/viols-au-congo-le-jour-ou-ils-ont-fait-de-moi-une-femme-216257?fb_action_ids=4836889048552&fb_action_types=og.likes&fb_source=other_multiline&action_object_map={%224836889048552%22%3A10150285355962313}&action_type_map={%224836889048552%22%3A%22og.likes%22}&action_ref_map=[]

L'ONU envisage d'utiliser des drones en RDC

L'ONU envisage d'utiliser des drones en RDC

SAUVEGARDER
Par: rédaction 
23/11/12 - 16h56  Source: belga.be
© reuters.
Les Nations unies envisagent d'utiliser pour la première fois des drones pour surveiller l'est de la République démocratique du Congo (RDC), en proie à une rebellion armée soutenue selon l'ONU par le Rwanda, ont indiqué des diplomates.
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Des responsables des opérations de maintien de la paix de l'ONU ont pris contact avec les gouvernements congolais et rwandais à propos de cette initiative délicate, qui pourrait créer un précédent et inquiéter certains pays membres, selon ces diplomates.

L'ONU cherche des moyens de renforcer sa mission, la Monusco, en RDC, où les rebelles du mouvement M23 ont pris le contrôle de la majeure partie de la province du Nord-Kivu (est). Selon des experts de l'ONU, le Rwanda et l'Ouganda voisins fournissent armes et troupes au M23, ce que les deux pays nient farouchement.

Les Nations unies "examinent toute une série de mesures pour renforcer les capacités de la Monusco afin de protéger les civils des groupes armés présents dans cette vaste zone de l'est de la RDC", a expliqué un porte-parole du département de maintien de la paix de l'ONU, Kieran Dwyer, à l'AFP.

"Utiliser des aéronefs non armés, des drones, pour surveiller les mouvements de ces groupes est un des outils que nous envisageons", a-t-il ajouté. "Bien sûr, nous le ferions avec prudence, en totale coopération avec le gouvernement congolais, et en choisissant les moyens de surveillance les plus efficaces pour aider à appliquer notre mandat de protection des civils", a-t-il assuré.

Mais "pour mettre en oeuvre ces outils, nous aurons besoin du soutien de certains Etats membres", a-t-il précisé.

L'ONU envisage aussi d'augmenter l'effectif de la Monusco - actuellement de 17.000 hommes mais qui peut être porté à 19.500 hommes - et de la redéployer en RDC. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, doit présenter bientôt des propositions en ce sens au Conseil de sécurité.

"L'ONU a contacté plusieurs pays, dont les Etats-Unis et la France, pour leur demander de lui fournir des drones qui pourraient jouer un rôle important dans la surveillance des frontières" de la RDC, a indiqué un diplomate à l'ONU sous le couvert de l'anonymat. "Il est évident cependant qu'il aura des implications politiques" dans ce dossier, a-t-il ajouté.

"C'est un sujet controversé, les pays ne sont pas tous d'accord là-dessus", a souligné pour sa part le premier conseiller à la mission du Rwanda auprès de l'ONU, Olivier Nduhungirehe.

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1538886/2012/11/23/L-ONU-envisage-d-utiliser-des-drones-en-RDC.dhtml

La Sûreté belge évoque la crispation du régime rwandais

La Sûreté belge évoque la crispation du régime rwandais

  
23. nov | Par  | Catégorie: A la une
Dans son rapport annuel publié ce mercredi le 21 novembre 2012, les services de renseignements belges reviennent sur l'état désastreux de la démocratie au Rwanda et mettent tout particulièrement l'accent sur la crispation du régime de Kigali, dont le cercle autour du Général Paul Kagame se rétrécit de plus en plus.
Paul Kagame
Paul Kagame
La quatrième édition du rapport annuel du service civil de renseignement belge a été publiée et présentée à la presse ce mercredi 21 novembre par la Ministre de la justice Annemie Turtelboom. Ce volumineux document de 111 pages qui reprend les différentes activités de la Sûreté de l'Etat pour l'année 2011, est consacré en grande partie sur les faits et sur l'évolution du terrorisme islamiste dans le monde et en Belgique en dix ans. Néanmoins, dans ce rapport quelques pages sont consacrées au Rwanda, et tout particulièrement à l'état désastreux de la démocratie dans ce pays dirigé d'une main de fer par Général Paul Kagame après l'avoir militairement conquis en 1994.
 « Le régime rwandais "se crispe" et le cercle  des proches autour du président Paul Kagame se rétrécit de plus en plus » pouvons nous lire dans ce rapport à la page 73. Le rapport revient sur la réorganisation l'année dernière des services de renseignement et de l'armée, les deux services qui restent avec la garde présidentielle les pierres angulaires du régime de Kigali. En effet, l'année 2011 au Rwanda a été marquée par des remaniements et réhabilitations à la tête des principaux services de renseignements et dans l'armée. Cette chaise musicale qui a vu les plus dures du régime de Kigali comme les généraux Dan Munyuza et Karenzi Karake sous le coup de mandats d'arrêts internationaux confiées des hautes responsabilités dans l'armée et dans les renseignements, a été perçue comme un durcissement du régime qui venait d'être fragilisé par les élections de 2010, critiquée  par la communauté internationale pour cause de la répression sanglante qui a été menée à cette occasion contre l'opposition et les médis indépendants. Cette chaise musicale a été sentie aussi, comme la volonté du régime qui cherchait à contenir la peur à son camp et reprendre la main, suite à la fuite du général Faustin Kayumba ancien chef d'état-major qui était apprécié dans l'armée.
 Les renseignements belges reviennent également dans leur rapport, sur la formation d'un nouveau gouvernement et la nomination d'un nouveau premier ministre, Pierre-Damien Habumuremyi. Le rapport consacre néanmoins plusieurs lignes sur la censure et la répression contre les médias.  « Les médias sont de plus en plus bridés. En  2011, les canaux de presse indépendants  ont été de plus en plus interdits et la vie de  leurs journalistes est rendue difficile » annonce le rapport.
 D'autre part, le rapport de la Sureté belge n'a pas manqué d'évoquer l'anéantissement de toute opposition politique au Rwanda.« L'opposition politique intérieure n'existe pas  et tous les leaders politiques importants se  trouvent en prison ou ont fui vers l'étranger », souligne le rapport en évoquant l'exemple de Victoire Umuhoza Ingabire qui vient d'écoper 8 ans de prison, Déogratias Mushayidi qui a été condamné à la perpétuité et qui  a refusé de demander « pardon » pour être  libéré, Bernard Ntaganda président du « Parti  Social Imberakuri».
 Pour la sureté belge, une véritable opposition rwandaise se trouve à  l'étranger, notamment en Belgique qui est « une de ses bases principales », mais aussi en Pays-Bas, la France et même certains pays scandinaves qui abritent « une opposition rwandaise de plus en plus active ».
Les dissensions dans l'opposition rwandaise à l'étranger ont aussi interpellé les renseignements belges. Ainsi, la scission des FDU-Inkingi (Forces Démocratiques Unifiées), le parti de Victoire Ingabire en 2011 a été cité. On note également dans le rapport, une monte en puissance d'un nouveau parti le Rwanda National Congress (RNC), un mouvement d'opposition créé par « 4 Tutsis qui faisaient partie du cercle restreint du « Front Patriotique Rwandais » (FPR) et de Paul Kagame et  qui ont fui le pays », et cherche à nouer des alliances avec d'autres partis d'opposition basés à l'étranger. Des nombreuses conférences que ce parti a organisé dans plusieurs capitales européennes en 2011, ont engendré des tensions diplomatiques avec Kigali, souligne le rapport.
 Le rapport des renseignements belge revient enfin sur la nomination d'un nouvel ambassadeur rwandais à Bruxelles, notamment Robert Masozera, entré en fonction en 2011, et qui cherche à amadouer les opposants et la diaspora rwandais, en les offrant un voyage au Rwanda « aux frais du régime », dans le cadre d'un programme connu sous le nom de «Come and See». Ce programme consisterait selon le rapport des renseignements belges, à offrir un voyages aux opposants et membres de la diaspora, surtout ceux qui sont réfugiés, d'aller voir l'état actuel du Rwanda, et se rendre compte que le pays n'est plus la même que lors qu'ils y ont quitté. Nous rappelons que ce programme a frôlé la polémique en février dernier, quand Ernest Gakwaya connu sous le surnom de Camarade, recherché par la justice rwandaise parce que soupçonnée de « crime de guerre et génocide », a pu bénéficier de ce voyage, et s'est rendu au Rwanda et y rencontré des hauts dirigeants dont Paul Kagame. Cet événement a suscité la colère des rescapes tutsie du génocide ressemblé dans l'organisation Ibuka.
 Si le rapport des services des renseignements belges n'annonce rien qui n'est pas connu sur la situation politique au Rwanda, il a au moins les mérites de montrer que le régime de Kigali, réputé pour ses dérives autoritaires, est surveillé de près par les services secrets occidentaux, notamment la Belgique, ancienne puissance coloniale, et un des principaux bailleurs de fonds du Rwanda.
 En Belgique le rôle de la Sûreté de l'Etat est d'abord préventif, au niveau interne, elle informe les autorités compétentes des dangers que peuvent présenter pour la société les organisations sectaires nuisibles, et assure la coordination de  la lutte contre ces organisations et contribue dans ce cadre à  l'échange d'informations. Au niveau externe, la Sûreté  belge est plus informée sur certains pays que d'autres, c'est le cas du Rwanda, le Congo et le Burundi, des anciennes colonies et pays avec qui la Belgique entretient des relations bilatérales fortes. Qui plus est, elle  abrite également une forte communauté des citoyens originaires de ces pays.
 Jean Mitari
Jambonews.net
http://www.jambonews.net/actualites/20121123-la-surete-belge-evoque-la-crispation-du-regime-rwandais/

Petition Susan Rice...Sanctions Against Kagame And Museveni

Greetings.
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>Please sign and spread this petition.
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>http://www.change.org/petitions/susan-rice-u-s-ambassador-to-united-nations-212-415-4050-back-un-sanctions-against-kagame-museveni-for-backing-m23-terrorists
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>http://www.blackstarnews.com/news/135/ARTICLE/8558/2012-11-21.html
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>
>http://www.blackstarnews.com/news/135/ARTICLE/8556/2012-11-20.html
>
>Milton Allimadi, Publisher/CEO
>The Black Star News
>32 Broadway Suite 511
>New York, N.Y., 10004
>
>

Petitioning Ambassador to United Nations 
Susan Rice U.S. Ambassador To United Nations (212) 415-4050: Back UN Sanctions Against Kagame/Museveni for Backing M23 Terrorists
Petition by
Milton Allimadi
United States
Multiply your impact
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YOU
YOUR
FRIENDS
170
avg.
THEIR
FRIENDS
10,000
approx.
________________________________

M23 have committed crimes against humanity and war crimes in Congo, killings and mass rapes including of infant girls. The U.S. provides financial and military assistance to Rwanda (under Gen. Paul Kagame) and Uganda (under Gen. Yoweri Museveni), who sponsor M23. Liberia's former president Charles Taylor was tried, convicted and sentenced to 50 years behind bars for similarly supporting brutal insurgents in Sierra Leone
To: 
Ambassador to United Nations (Susan Rice U.S. Ambassador To United Nations (212) 415-4050) 
Secretary of State, U.S. State Department. Public Comment line (202) 647-4000 (Hillary Clinton) 

Please Back UN Sanctions Against Rwanda's President Gen. Kagame and top Rwanda military officials as well as Uganda's President Gen. Museveni as well as top Uganda military officials named in the United Nations report for Backing M23 Terrorists. The U.S. currently provides military support to Kagame's and Museveni's regimes

Sincerely, 
[Your name]

-“The root cause of the Rwandan tragedy of 1994 is the long and past historical ethnic dominance of one minority ethnic group to the other majority ethnic group. Ignoring this reality is giving a black cheque for the Rwandan people’s future and deepening resentment, hostility and hatred between the two groups.”

-« Ce dont j’ai le plus peur, c’est des gens qui croient que, du jour au lendemain, on peut prendre une société, lui tordre le cou et en faire une autre ».

-“The hate of men will pass, and dictators die, and the power they took from the people will return to the people. And so long as men die, liberty will never perish.”

-“I have loved justice and hated iniquity: therefore I die in exile.

-“The price good men pay for indifference to public affairs is to be ruled by evil men.”

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