La prise d'otages sur le site gazier d'In Amenas dans le sud-est algérien se serait terminée dans un nouveau bain de sang. Sept otages étrangers ont péri et 11 ravisseurs ont été abattus lors de l'assaut final lancé samedi matin par les forces spéciales contre le site gazier du Sahara algérien, selon le site web du journal algérien El Watan, qui cite « des sources officielles ». « L'assaut a été donné en milieu de matinée. Onze terroristes ont été abattus et sept otages étrangers ont péri. Nous pensons qu'ils ont été assassinés en représailles », a déclaré une source de sécurité algériennec.
En tout entre otages étrangers et algériens, ce sont 25 à 27 otages qui ont péri, a-t-il ajouté depuis mercredi à l'aube lorsqu'un groupe lourdement armé de jihadistes des « Signataires par le sang » de Mokhtar Belmokhtar – l'un des fondateurs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qu'il a quitté en octobre dernier –, a attaqué le site.
Rappelons que parmi ces otages il y aurait trois Belges, bien que cette information n'ait jamais été établie formellement par les services diplomatiques belges.
Voici le texte de nos confrères du journal algérien El Watan, à prendre au conditionnel en l'absence de confirmation pour le moment :
« De sources officielles, l'opération de libération des otages a pris fin. Les otages au nombre de sept ont été exécutés par les ravisseurs. Tandis que les forces spéciales de l'ANP ont éliminé les 11 terroristes.
Selon nos sources, nos terroristes avaient tenté durant la soirée du vendredi de saboter les installations en mettant le feu. Mais, l incendie qui s est déclaré dans l une des canalisations a été vite maîtrisé.
Dans la matinée de ce samedi, les terroristes ayant perdus tout espoir de quitter les lieux avec les sept derniers otages, ont commencé à exécuter certains d entre eux, poussant les forces spéciales de l'ANP (Armée nationale algérienne, NDLR) à intervenir. En fait, les terroristes se préparaient à un acte suicidaire collectif. L'intervention des éléments de l'ANP a permis leur neutralisation. Malheureusement les otages étaient déjà exécutés. »